Rose fluo

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Couché dans son fauteuil voilà quelques jours qu'il se repassai en boucle sa conversation avec Noah et qu'il fixait le petit papier rose fluo sur la table visible de la où il était. Il n'avait pas eu le courage de lui envoyer un message quelconque. En fait c'était pas un manque de courage mais il en avait beaucoup trop envie pour que cela soit étrange. Surtout qu'il lui demanderait quoi? Poser pour lui? Pourquoi ? Il n'avait pas envie d'immortaliser son visage comme avec toute ses filles. Pourtant il était beau garçon. Qu'importe, il n'était plus lui même.

Il avait envoyé les photos du shooting, au moins c'était une bonne chose de côté. Il avait ranger les clichés dans le fin fond de son disque dur.

Le photographe ne savait pas quoi faire de sa journée, elle se fessait longue. Et s'il commandait une pizza ?

Non ça n'était pas la plus brillante de ses idées. Si Noah venait la lui livrer, il serait trop tenter de le retenir. La question était "pourquoi ?".

Théo finit par ouvrir un autre dossier. Ses photos d'artiste. Enfin est-ce qu'il pouvait appelé ça ainsi. Toute ses filles qui posaient pour lui en petite tenue. Il ouvrit une première et commença à faire défiler. Au final, elles n'avait rien d'intéressant comparé à celle qu'il avait pu prendre plus jeune de Célestin. Elles, elles attiraient le regard vraiment, il se souvient qu'en une semaine il avait eu un beau stock pour une bonne partie de son année. Avec lui il était inspiré mais elles, toutes ses filles au corps de rêve c'étaient tellement différent. Il avait l'impression en regardant ses photos que tout ce répétait.

Le photographe soupira et ferma son ordinateur. Il se leva de son canapé et se mit au milieu de la pièce. Son regard tomba immédiatement sur le fond blanc avec les luminaires photos. Pris d'une envie soudaine il rangea le tout chose qu'il n'avait jamais fait depuis son emménagement. Il eu quelques difficultés à démonté le matériel mais une fois le tout retirer, un place énorme était libérée. S'il voulait vivre de la photo, il lui fallait arrêter ses portraits qui ne ferait que de l'enfoncer. Il n'avait jamais trouvé sa vraie voie, il le savait très bien.

Dans son élan de motivation, il décida de faire partir plusieurs meubles et bibelots inutiles dont il n'avait aucune idée. Il remis le tout au concierge en lui demandant de trouver une œuvre caritative qui en aurait utilité. Dans son remue-ménage, ses yeux se posèrent plusieurs fois sur le papier rose fluo.

Il enregistra le contact sous le doux nom de "le livreur", profitant pour faire un gros tris dans ses contacts qui s'amoindrir de suite de beaucoup.

" Salut, viens quand tu veux avec un escabelle si possible
Théo"

Noah l'avait déjà bien cerné probablement. Théo était une personne difficile à suivre.

Le photographe observe la cloison qui forme sa chambre, le propriétaire lui avait proposé un système de pièce modulable, c'est ainsi qu'il avait pu réaliser une pièce toute petite pour sa chambre. Mais l'avantage c'est qu'il pouvait facilement la retirer. C'était décidé, il se mit au travail. Dans son petit appartement seule la salle de bain était une pièce fixe ainsi que la cuisine.

Une fois les cloisons retirées et apportées au concierge qui les rangeraient à leur place, Théo déplaça la petite table au pied en bois et avec un plaque de verre un peu rétro sur laquelle il posait simplement sa vieille télévision. Il déplaça un des objets en profitant pour faire du tris et rangé en gardant cet effet de bazar, fouillis qui lui convenait parfaitement.

Plus tard Noah arriva avec une pizza entre ses mains en s'excusant de ne pas avoir d'escabeau chez lui.

- t'inquiète pas, on va monter sur les meubles alors, le rassura le photographe en haussant les épaules

- t'es bizarre...

- Ouais moi même je comprends plus trop se que je fais, tout se que je sais c'est que j'ai envie de faire un petit de rangement et de tris

Le livreur de pizza eu peine à croire ce qu'il voyait, l'appartement ne se ressemblait plus, tout n'était plus un sur l'autre puis étrangement, il avait une vue directe sur le lit, une simple cloison le séparai de la petite table coller au mur. Le jeune garçon ce demanda ce qu'il avait bien pu faire des murs.

- Si tu veux, j'ai une table que mes parents veulent justement se débarrasser...

- pourquoi pas, si elle est plus grande

- et les murs de ta chambre ?...

- Ah ça, je les ai démonté, c'était de simple cloison c'est mieux maintenant, on mange puis on va décrocher tout ses fichues photos !

Homophobe & HomosexuelOù les histoires vivent. Découvrez maintenant