Retouche photos

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Théo posa son téléphone portable sur la petite table ronde qui lui servait de table à manger posée contre le mur juste à côté de la cuisine du salon et de la porte d'entrée. C'était tellement petit que les meubles étaient littéralement entassés.

Il venait de commander sa pizza. Rien de mieux pour s'aider à tenir dans le long travail qui l'attendait: sélectionner et retoucher les photos du shooting. En plus cet Arnauld l'avait mis en rogne.

D'où il affirmait qu'il est gay? Il ne l'ai pas et ne le sera jamais.

Le temps semblait bien long, la retouche de photos lui prenait toujours du temps car il était un véritable perfectionniste. Ses photos allaient sûrement paraître sur des affiches et écrans un peu partout, du moins il l'espérait. Tant donné que le tenue était légèrement, il s'était appuyé sur un côté bien plus artistique que classique pour faire au mieux ressortir le vêtement. Cela lui ferait sûrement une bonne partie pub.

Alors qu'il était concentré à effacer une poubelle en arrière plan, le sonnette de son appartement retentit.

Le dîner arrivait.

Il ouvrit la porte de l'immeuble au livreur et lui indiqua l'étage ainsi que la porte. Il prépara l'argent ainsi que l'habituel pourboire. Il avait l'air d'un bad boy mais il n'était pas méchant pour autant.

Lorsqu'on frappa à la porte, Théo s'empressa d'ouvrir. La faim se fessant sentir.

- vous avez commandé un pizza 4 fromages?

- Ouais

Il paya l'homme et pris la pizza. Alors qu'il allait refermer, le livreur repris la conversation:

- vous êtes seul ce soir je parie

- qu'est-ce qu'il vous le fait penser?

- habituellement vous êtes à moitié vêtu ou complètement débraillé, y a souvent une voix féminine qui vous appelle et vous n'avez jamais l'argent de prêt

- et alors?

Le livreur sourit et haussa les épaules.

- puis comme vous savez ça?

- c'est moi qui vous livre depuis un moins, je suis juste étonné...

- ma vie ne vous regarde pas

- on dit que des hommes comme vois qui enchaîne les femmes en les prenant pour des objets sont très souvent des gay refoulé

- merci mais je ne suis pas une tapette !

Il claqua la porte au nez du livreur. Comment pouvait-on parler de la sorte à son client, il avait de la chance que leur pizza était délicieuse. Théo englouti rageusement la sienne.

Pour qui cette homme se prenait ? !

Plutôt dans la journée, c'était ce mannequin gay qui lui disait clairement qu'il était gay. On dit qu'un gay peut repérer les autres. Mais ce radar peut bien ce tromper. Puis cet inconnu qui lui livre de si bonne pizza qui ne se prive pas de lui sortir cette théorie bateau.

Il était homophobe pas homosexuel. Le début des deux mots se ressemble sans problème mais il y a une grande différence entre un phobe à la fin et sexuel. Phobe vient du mot phobie, qui signifie une peur de quelques choses. Ici en l'occurrence, des homosexuels et non d'être homosexuels. Parce que c'est dégoûtant, c'est le pire des crimes. Crimes qu'il a commis et lui vaudra l'enfer sauf qu'il s'est repenti et ne recommencera jamais.

Alors qu'il se remit au travail, il nota une ressemblance légère avec le mannequin au cheveux roux qui posait. Pas trop de muscles mais un beau corps. Célestin aurait sûrement pu être mannequin. Enfin il fallait voir selon sa taille mais c'était une possibilité or il était devenu peintre et dessinateur des quelques informations qu'il n'avait pas pu s'empêcher de recueillir un jour où il s'ennuyait. Il l'avait fait avec beaucoup d'autres de ses vieux amis en France mais c'était le seul qu'il avait retenu.

Mais ça ne voulait rien dire. Pas même le fait qu'ils aient couché ensemble.

À aucun moment il avait apprécié, il l'avait dit à Célestin pour ne pas être méchant avec, il avait un visage d'ange à qui on ne refusait rien. Tout comme le fait qu'il se soit blottit contre lui après. Il était juste en manque d'affection.

C'était une mauvaise expérience, il n'avait pas apprécié. Quand il était rentré chez lui il s'était rincé une dizaine de fois la bouche et avait pris au moins 5 douches pour retiré de sa peau les emprunte qu'il avait gardé un peu comme dans les films quand les gens on l'impression d'avoir les mains pleines de sang car ils ont tuer mais que non en réalité.

Cela avait été un moment d'égarement, juste un égarement facilité par la bière qu'il avait bu au paravant.

Théo se remit à ses photos, plus vite il aurait fini, mieux ce sera.

Homophobe & HomosexuelOù les histoires vivent. Découvrez maintenant