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Il est 22 heures et Yvette n'est toujours pas venue me voir. Je ne suis pas sortie de ma chambre dès que je suis rentrée, j'y suis restée. Bon je fais mes devoirs.

Moi: Non...il pleut?!

Je sors et je ne trouve qu'Andréa.

Moi: Tu n'as pas vu où est Yvette ?!
Andréa : Elle n'est pas avec toi ?!

Je pars pour voir si elle est dans sa chambre.
Mais personne ! Je prends mon cellulaire et trouve 75 appelles manqués d'elle ainsi que 20 messages. Mais il lui arrive quoi ?! Je l'appelle !

Conversation :

- Yvette?
- Mais tu es où bordel de merde ?
- Pourquoi tu cries?! Je suis à la maison mais toi t'es où?
- J'arrive !

Fin de la conversation.

Andréa : Tu l'as trouvé ?
Moi: Non je l'ai appelé et elle arrive.
Andréa : Je me demande où elle est...
Moi: Bon je vais l'attendre dehors.

Je sors devant la porte d'entrée. Je lève mes yeux et trouve que la voiture est là. Il fait vraiment froid. Yvette n'était pas bien habillée ce matin elle va attraper froid...
Une quinzaine de minutes d'attente, une silhouette familière fait apparition. Toute trompée, l'air énervée, elle se dirige vers moi.

Yvette: MAIS PUTAIN TÉTAIS PASSÉE OÙ QUAND LES COURS ONT TERMINÉ ?!

Moi: Rooh je suis venue à pieds à la maison pourquoi ?
Yvette: Mais merde t'étais censée venir avec MOI en voiture.
Moi: Mais tu t'es vue ? Tu ne m'as même pas donné du temps. Tu es toujours avec tes copains. Tu m'ignores en leur présence. Ça veut quoi ça ?! Et puis c'est qui cette Anna ?! T'avais dit que depuis tes 14 ans tu n'es jamais sortie avec une autre personne alors tu m'expliques le fait que vous êtes ressortie ensemble à tes 16 ans ? Si t'as honte de moi vaut mieux que tu romps !

Yvette: MAIS IVY ARRÊTE AVEC ÇA! Tu sais que c'est faux tous ce que tu dis. Concernant mes potes je ne veux pas que tu plaises à quelqu'un d'autre et cette Anna elle raconte du n'importe quoi car je t'ai pas menti. Et puis ...

Depuis un moment j'ai arrêté d'entendre ce qu'elle dit. Elle à raison et puis elle est irrésistible avec ses cheveux mouillés, ses habits aussi. J'ai peur qu'elle attrape froid. Elle parle encore. L'air d'une folle furieuse...
Mystérieusement toute cette colère a disparue! J'avance vers elle, la plaque contre le mur et l'embrasse sauvagement, comme si je ne l'avais pas vu depuis des décennies.

Ma Baby-sitterOù les histoires vivent. Découvrez maintenant