Chapitre 4

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Le chemin de Traverse
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"Vous êtes vouée à faire de grandes choses"

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Léana n'avait pas de mots pour décrire ce qu'elle voyait et de toute façon elle était trop occupée à regarder partout autour d'elle pour formuler n'importe quelle phrase.

- Nous passerons d'abord par Gringotts pour récupérer l'argent que vos parents vous ont laissé. Commença McGonagall en s'adressant à la jeune sorcière qui ne l'écoutait pas du tout. Et ensuite, vous pourrez aller acheter vos fournitures scolaires.

Mais la jeune fille ne l'écoutait pas, elle contemplait à présent la vitrine d'un magasin de chaudron éclairé par les rayons du soleil. On pouvait lire sur une pancarte : « Chaudrons – toutes tailles – cuivre, étain, argent – touillage automatique – modèles pliables ». Léana était fascinée par cet endroit, elle essayait de tout voir à la fois : les magasins, les vitrines, et même les gens qui eux aussi faisaient leurs courses. Les yeux de la jeune sorcière s'arrêtèrent ensuite devant des dizaines d'hiboux qui hululaient tous en même temps. L'enseigne du magasin indiquait « Au Royaume du Hibou – hulottes, chouettes effraies, grands ducs, chouettes lapones. » Tout en souriant, elle tourna la tête de l'autre côté de la rue. Un petit groupe d'enfant avaient le nez collé à une vitrine dans laquelle se trouvaient des balais.

- Regarde, dit l'un d'eux des étoiles pleins les yeux. C'est le nouveau Nimbus 2000.

Léana continua d'examiner la rue pendant encore de longues minutes, elle était émerveillée et étonnée à la fois. Chaque boutique vendait des objets différents, allant des robes de sorciers aux plus étranges instruments en argents.

- Ha ! Ça doit être Gringotts, dit Julia lorsqu'elle aperçut le grand bâtiment blanc qui semblait tenir debout par magie.

Léana regarda la créature vêtue d'un uniforme rouge qui se tenait à côté du portail en bronze lorsqu'elles montèrent les escaliers. La créature faisait environ une tête de moins qu'elle mais elle ne semblait pas pour autant très amicale. A défaut de sa petite taille la créature avait de long doigt fin, une barbe en pointe et le teint sombre.

- Elles n'ont pas l'air très amicales ces créatures, fit remarquer Léana alors qu'elles entraient dans une grande salle.

- Ce sont des gobelins, répondit McGonagall, ils sont très intelligents.

La jeune fille n'ajouta rien et contempla la salle. C'était un vaste hall tout en marbre, d'énormes lustres pendaient au plafond et derrière de longs comptoirs étaient installés des gobelins. Certains pesaient des pièces sur des balances tandis que d'autres tamponnaient sur des feuilles ou examinaient des diamants avec des loupes. Des tas de portes étaient présentes un peu partout et de temps en temps quelques clients en sortaient escortés par d'autres gobelins. Le professeur s'arrêta finalement devant un comptoir plus haut que Léana.

- Bonjour, nous sommes venus prendre un peu d'argent dans le coffre de mademoiselle Reed.

- Vous avez la clé, madame ? demanda le gobelin en se penchant au-dessus du comptoir pour observer la concernée.

- Voilà, dit McGonagall en sortant de sa poche une petite clé en or.

- Très bien, je vais vous faire accompagner dans la salle des coffres.

Il les conduisit vers une des nombreuses portes qui se trouvaient dans la salle avant de glisser quelques mots au gobelin qui se trouvait devant. Il tendit la clé au professeur et s'en alla. Le gobelin avait ouvert la porte, elle donnait sur un passage en pierre éclairé par des torches en bois. Une voie ferrée se trouvait au milieu du passage alors qu'un wagonnet se présenta face au petit groupe. Ils montèrent tous à l'intérieur avant que le wagonnet ne démarre les emportant ainsi dans un long trajet à travers d'innombrables galeries, tournant tanto à droite, tanto à gauche. Léana avait l'impression de revenir au jour où elle était montée dans les montagnes russes d'un parc au nord-est de l'Espagne avec Connor et Julia.

Léana Reed et la Pierre PhilosophaleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant