Chapitre 15

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Un Noël dérangé
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"Marchall est un homme adorable"

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Dans la banlieue de Londres, Noël se préparait dans la joie et la bonne humeur. Julia avait préféré attendre le retour de Léana pour décorer la maison pour les fêtes. Le quartier tout entier s'était donné à cœur joie et ainsi, toutes les maisons scintillaient dans la nuit. Des étoiles aussi avaient scintillé dans les yeux de Julia lorsqu'elle avait annoncé à Léana qu'elle avait rencontré quelqu'un. Premièrement, la jeune fille fut surprise. Jamais Julia n'avait pensé aux hommes après la mort de Connor, son défunt mari. Bien que cela fasse deux ans qu'il soit parti, Léana n'aurait pas pensé que sa mère adoptive, qui l'aimais d'un amour inconditionnel, tourne aussi vite la page. Mais elle était tout de même heureuse que Julia ait finalement réussi à trouver quelqu'un à qui elle puisse se joindre lorsqu'elle se sentait seule.

La maison était entourée de guirlandes lumineuses qui brillaient la nuit, se joignant ainsi dans un spectacle des mille couleurs avec les maisons voisines. Le sapin dans le salon, qui en touchait presque le plafond, était orné de guirlandes et de boules de Noël. Julia avait accroché du houx au-dessus des portes et le long de la cheminée sur laquelle elle avait aussi attaché les fameuses chaussettes de Noël.

- Ne t'en fais pas, avait-elle dit à Léana. Marchall est un homme adorable, tu devrais bien t'entendre avec lui.

Marchall était son prénom. Léana détestait ce prénom. Et puis elle n'était pas réellement sûre d'être prête à voir un autre homme que Connor passer la porte de la maison. Parce qu'il allait passer la porte de la maison, le jour de Noël. Il venait déjeuner et dîner, il venait passer la journée avec elles comme s'il était leur famille. Mais Léana aurait du mal à l'accepter, c'était un pressentiment qu'elle avait, et son instinct ne lui jouait jamais des tours.

Le matin de Noël, la jeune fille descendit à vitesse grand « V » les escaliers. Au pied du sapin se trouvait tout un tas de cadeaux. Toujours en pyjama, Léana s'assit en tailleur à côté de ses cadeaux et en saisit un dont elle enleva le papier. C'était un baladeur. Elle se tourna vers Julia qui, une tasse à la main, la regardait en souriant. Léana sourit. Elle adorait écouter de la musique, mais ce baladeur ne fonctionnera pas à Poudlard, les objets moldus n'y fonctionnent pas. Elle saisit un autre paquet. Cette fois-ci se fut une robe en soie noire et dorée qui l'attendait. Elle la trouva très belle mais comprit aussi qu'elle ne la porterait pas très souvent, à part pour les grandes occasions. Elle ouvrit d'autres cadeaux comme des livres ou bien des jeux, tout ce que l'on pouvait trouver dans la lettre de Noël d'un enfant de douze ans. Après l'ouverture des cadeaux, elle se rendit dans sa chambre parce que Julia voulait absolument qu'elle se prépare à l'arrivée de Marchall. Trois hiboux se trouvaient à sa fenêtre. L'un d'eux lui apportait la gazette du sorcier et une fois qu'elle lui eut donné cinq noises, il s'envola. Une chouette portait une lettre et le troisième hibou tenaient entre ses pattes un petit paquet et une autre lettre. Elle les détacha et ils s'envolèrent. Elle pensa tout d'abord que c'étaient Ron, Harry et Hermione qui lui avaient écrit quelque chose et fut secouée d'une petite panique lorsqu'elle remarqua qu'elle ne leur avait rien envoyé. Mais lorsqu'elle déplia la première lettre, le papier vieilli et l'encre fade noire lui rappelèrent l'étrange lettre qu'elle avait reçu dans la Grande Salle.

Léana, je sais qu'il est difficile de me croire puisque j'apparais comme cela mais je t'assure que je ne te veux rien de mal. Je voulais juste te souhaiter un joyeux Noël.

S.B

Léana regarda encore la lettre quelques instant, elle commençait de plus en plus à croire qu'en parler à Dumbledore serait une bonne chose mais finalement, elle décida de laisser couler l'eau sous les ponts. Elle avait d'autres problèmes plus importants pour l'instant. Comme Nicolas Flamel ou bien ce fameux Marshall. Elle saisit alors l'autre lettre que lui avait apporté le hibou avec un paquet et la lut.

Léana Reed et la Pierre PhilosophaleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant