DIX-SEPT.

18 4 1
                                    




17 dec 07.

Ma Lise,

J'ai été boire un verre avec Antoine hier soir et il m'a demandé de parler d'Amsterdam. Je ne lui en avais jamais parlé jusqu'à présent ; il ne savait même pas que j'avais passé mon enfance là-bas. Plus je parlais, plus la ville me manquait. Et là, je me suis demandé depuis quand je n'y avais pas mis les pieds... Ca fait 3 ans ! Trois ans que je n'ai pas foulé les rues d'Amsterdam, pris un vélo pour traverser le Jordaan ou mangé des zoute.

Et plus je parlais de la ville à Antoine, plus je me disais que Louis devait connaître les origines de son père. Je veux qu'il sache d'où je viens, où j'ai vécu et connaisse le pays qui m'a construit.

Il était bébé quand tu l'as vu la dernière fois mais c'est un petit garçon de deux ans maintenant, curieux de tout et rieur. Et j'aimerai qu'il découvre Amsterdam et qu'il te rencontre, toi. Il connaît ton visage, il le voit placardé sur les murs de la maison mais je voudrais qu'il rencontre celle sans qui l'homme que je suis n'existerai pas.

Alors, que dirais-tu si on te rendait visite avec Louis ? Je ne veux pas m'imposer, je sais que tu as ta vie à Amsterdam, un travail chargé et des amis à qui tu consacres beaucoup de temps. On prendra une chambre d'hôtel si tu préfères ou on dormira chez ma tante mais je veux te revoir, Lise. Ca fait trop longtemps.

Tu me manques plus encore qu'Amsterdam manque à mon cœur.

Tendrement,

Klaas.

... et t'attendre à NoëlOù les histoires vivent. Découvrez maintenant