Les mouches bougent lentement, dans le fond de ma chambre, car elles sont à l'agonie.
Ces stupides bêtes coincées au sol.
Elles valsent au milieu des cadavres, elles vacillent, elles tombent et s'écrasent.L'écho de leur chute me fait frissonner à chaque fois, comme si je les avais eues entre mes doigts, puis vues s'évanouir.
Leurs grosses œillades rougies trient mes rêves avec application.
Ces mouches me fascinent et m'égarent.Vois.
Leur tracé sur ma vie, à la suite de ton départ.