Les espoirs sont-ils voués à être faux?

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Joyeux Noël guys!!! Au Québec il est genre minuit quarante et comme cadeau je vous offre le dernier chapitre de cette fanfiction!!!

Kirishima ouvrit les yeux. Même en se levant le matin, il avait les yeux trempés et les joues rugueuses de  larmes séchées. Il jeta un œil à son cadran. Dix heures trente-sept; il était déjà en retard pour l'école et il n'en avait absolument rien à chier! L'adolescent finit par péniblement se lever. Il avait la bouche pâteuse et, en y repensant, il ne se souvenait pas ça faisait combien de temps qu'il ne s'était pas brossé les dents. Il ne savait pas non plus à quand remontait sa dernière douche, ou son dernier vrai repas.

Eijiro se traîna jusqu'à la douche. Il était excessivement fatigué, bien qu'il ait passé la matinée à dormir. Il se regardait dans le miroir, se reconnaissant à peine. Ça faisait des jours qu'il ne s'était pas coiffé. Il était blême, ce qui faisait encore plus ressortir ses cernes qui s'étendaient de jour en jour. Il avait les yeux vides et un visage sans expression. La brûlure de l'eau trop chaude sur sa peau lui rappelait qu'il était toujours apte à ressentir la douleur, lui. En sortant il aperçut sa brosse à cheveux qui traînait sur le comptoir et se démêla rapidement les cheveux. Il s'empressa aussi de faire partir la sensation désagréable qu'il avait dans la bouche à l'aide de sa brosse à dent. Eijiro piocha dans son linge à peu près propre et s'habilla sans vraiment faire attention à ce qu'il enfilait.

Comme à tous les matins depuis l'accident, Kirishima trouva sur la table de la cuisine un déjeuner, soigneusement préparé par son papa, qui l'attendait bien sagement toute la journée et que sa grande sœur jetterait aux poubelles le soir en arrivant à la maison.  (LE GASPILLAGE C'EST MAL!!)

Eijiro consulta sa montre; onze heures vingt-deux. Il était encore un peu trop tôt. L'adolescent pensa s'écraser devant la télé pour se vider le cerveau mais il se surprit à revêtir une veste pour faire un tour dehors. Ses pas le guidèrent naturellement vers un petit dépanneur d'où il ressortit avec un sac de machins qu'il avait attrapé machinalement, sans vraiment faire attention. Eijiro ne savait même pas ce qu'il venait d'acheter et s'en foutait un peu. Il regarda quand même le contenu de son sac, plus pour s'occuper que par pur intérêt. En voyant ses achats, l'adolescent eut un pincement au cœur. Il avait des Doritos ultra piquantes, des skittles piquants (oui ça existe, le goût est... déconcertant! C: fuckin bon tu veux dire!!), des ramens poulet épicé et d'autres cochonneries dont il ne raffolait pas vraiment mais qui étaient les préférés de Bak... ses préférés.

(Pour ceux qui se demandaient, les deux chapitres que vous arrivez pas à lire c'est 1-Ma correctrice la bitch qui a (encore) publié un chapitre en avance et 2-un petit mot fuckall que j'ai supprimé. Et pour ceux qui ont lu ce petit mot et qui se le demandent, Ma quote de finissant c'est: j'ai voulu faire une quote de coming out mais j'ai pan-niquée!)

Eijiro soupira. Même son subconscient ne lui laissait point de répit. Il inspira un bon coup, puis expira rapidement. Aujourd'hui il s'était levé, douché, brossé les cheveux et il s'était même mis des vêtements propres. Aujourd'hui allait être différent. Pris d'un regain d'énergie, l'adolescent se mit à courir vers l'hôpital. Vers l'endroit où l'amour de sa vie aurait dû accoucher, l'endroit où ce même amour de sa vie avait été transporté d'urgence avec sa mère après un violent accident de voiture. Cet hôpital qu'il évitait comme la peste depuis trop longtemps, depuis que sa vie avait été réduit en miettes.

Ok, je viens juste de voir que ma correctrice (oui tu m'appartiens) laissait des commentaires (genre je le savais mais je croyais que c'était 1 ou 2 de temps en temps) pis j'aime vraiment aller les lire après la correction!! Quand même drôle qu'elle commence à faire ça à la fin de la fanfic mais bon!! (C: ✌️😜)

Petits problèmes techniques...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant