XXX.

2.2K 247 47
                                    

Si je vous dis : 🍋🍋 ? Ai-je besoin d'en dire plus ?

Après m’avoir dit qu'il me désirait, j'avais fini par craquer. Tout mon être était frappé par cette envie. Non, ce besoin de le posséder. Désireux d'enfin lui faire l’amour, j’avais emmené Abell dans ma chambre pour le prendre. Cette nuit, il deviendrait mien.

Et j’étais content qu'il ne soit pas plus gêné que ça à l’idée de perdre sa virginité et de faire l’amour avec moi. Au contraire, il était aussi passionné que moi quand on s'embrassait. Bien que par moment il n'arrivait plus à se servir de son nez pour respirer pendant que nos lèvres s'unissaient. Quand Abell était excité, il était beaucoup plus sexy et spontané. Il n’avait pas peur d’écouter son corps et de partager sa première fois avec moi.

- Ah…
- Prépare toi à une nuit exceptionnelle, Abell.

Je poussai mon partenaire sur le lit en me jetant littéralement sur lui tel un prédateur qui désirait sa proie. Je ne ferai qu’une bouchée de lui à partir de maintenant. Jamais plus je ne retiendrais mon envie de coucher avec lui.

Cette nuit, je ne comptais plus me retenir. Oh non, j’allais entièrement me donner à lui pour lui rendre ce qu’il me donnait. Une fois au dessus de son corps, je continuais à partager des baisers avec, Abell. Contre mes lèvres, il gémissait et par moment, mordillait ma lèvre inférieure en tirant dessus. Je le lui rendais parfaitement en suçant sa langue. Mais je ne m’arrêtais pas là.

Abell me voulait ? Alors j'allais lui donner ce qu'il voulait le plus en cet instant. Répondre à ses attentes devenaient mon obsession principale. Le décevoir, la hantise.

Mais étant déjà nu, se caresser mutuellement était beaucoup plus facile. J'invitais Abell à nous masturber ensemble, en tenant sa main autour de nos sexes. Et à ma grande surprise, il accepta sans réticence. Abell nous masturba avec de tendres mouvements, parfois maladroits. Mais je n’en avais que faire, il me caressait en joignant nos deux membres excités l'un votre l’autre. Et la douce voix de mon amant me poussait à grogner sans me retenir. Bordel, c’était trop bon, il était le premier à me mettre dans cet état. Même en couchant avec Marilyn, je n'avais jamais été aussi comblé qu'en cet instant.

De toute ma vie, je n’avais été aussi heureux que maintenant. Il me rendait heureux et fier de l’aimer. Mes sentiments pour lui n’avaient pas de mots. L'amour en soi n’était pas assez fort pour exprimer ce que je ressentais.

Et tout ce temps, je mettais retenu d’approcher Abell. Si je devais avoir un regret, c’était de ne pas l’avoir pris bien avant. Faire l'amour avec lui était la plus belle sensation du monde…

- Anh, Bel…

J’embrassais son cou sans y planter les crocs. Si Abell se donnait à moi, je ne devais pas non plus abuser de sa gentillesse. Et ce n’était pas le bon moment pour le marquer. Je vivais l’instant en descendant mes lèvres sur ses clavicules, puis sa poitrine que je marquais sur mon passage. Sa peau blanche qui contrastait avec la mienne plus foncée marquait facilement. Je n’avais aucun mal à laisser mes marques sur lui, à le tracer de mes lèvres pour aller embêter son nombril.

Mon amant arqua son dos soudainement quand il sentit mes lèvres autour de son sexe. Je suçais Abell en savourant ses cris et ses réactions. Je bandais comme une brute, rentrant en ruts immédiatement. Puis je vins entrer un doigt profond en lui, le forçant à hurler mon prénom.

Son corps tremblait, pris par des spasmes quand j’ondulais ce même doigt en lui. Ma bouche le travailla encore avant de laisser ma langue glisser sur ses bourses, et de forcer ses hanches à se lever légèrement pour avoir accès à son intimité. Je léchai cette entrée sacrée, sentant qu’il se tint à mes cheveux désespérément. Abell était pris au piège, victime de son plaisir. Mais c’était plus fort que moi, ma langue prépara mon compagnon pour qu’il accepte plus facilement le moment de notre union.

- Bel… ça suffit, je t’en p-prie…

Il vint prendre mon visage en coupe en me forçant à me mettre à sa hauteur. Nos visages proches nous entraînaient à nous embrasser la seconde qui suivit. Nos souffles se mêlaient, nos langues se touchaient tandis que nos mains nous touchaient mutuellement une nouvelle fois. Je le masturbai, il faisait pareil pour moi.

- Viens…

Si j’étais encore lucide, je ne l’étais plus à présent. Si, juste pour me rappeler de l'importance de me protéger pour qu'il ne tombe pas enceint dès notre première relation. Je contrôlais à peine mes ruts. Mais bientôt, je reviendrai fou en me liant à lui.

LE BÊTA ET L'ALPHA DESTINÉSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant