L'aveugle et l'ophtalmologue [Ereri]

Chapitre 18 [Lemon]

PDV Eren - Nuit 16 au 17 juin

Je m'approchai doucement et déposai mes lèvres sur les siennes. Il ouvrit les yeux, surpris. Nos regards se croisèrent et Levi referma les yeux en me répondant. Le baiser devint vite plus ardent lorsque nos muscles roses se rencontrèrent, débutant un ballet endiablé. Ma main droite, légèrement baladeuse, parcourait le ventre de Levi, dessinant ses abdominaux. Nous mîmes fin au baiser par manque d'oxygène. J'avais à peine repris mon souffle que Levi m'attirait pour un deuxième échange. Je répondis tout en remontant ma main vers ses boutons de chaire, m'amusant à les titiller. Levi mit fin au baiser et poussa un petit gémissement qui me laissa l'accès à son cou. Je ne perdis pas une seconde pour m'y attaquer en déposant des baisers ou pour lui faire des suçons. Je marquai le cou de Levi, puis léchai les marques fraîchement faite.

Je relevai la tête pour le regarder et la vision était bien trop magnifique pour que nous en restions là. Levi avait les joues rougi, le chandail relevé, laissant apparaître son torse musclé à la perfection. Ses yeux semi-ouverts, remplis de désir et son souffle saccadé étaient tout simplement bandant. Je me mis à califourchon et lui retirai son vêtement qui me bloquait la vue entière sur son corps. Levi rougit encore plus, mais ne dit rien. Je repris d'assaut ses lèvres pour un échange plus que passionnel. Ses mains, d'abord timides, commencèrent une exploration sous mon chandail qui alla rapidement rejoindre le sien sur le sol. Je plongeai vers son cou, déposant des baisers papillons tout en descendant vers l'objet de ma convoitise. Pendant ce temps, les mains de Levi continuèrent leur douces caresses sur mon corps brûlant de désir.

Lorsque j'arrivai sur son bas-ventre, je le regardai et un sourire carnassier apparu sur mon visage. Je massai la bosse qui déformait le pantalon de Levi, appréciant les gémissements qu'il laissait échapper de sa bouche. Je continuai ma douce torture gestuelle pour Levi et auditive pour moi. Ses râles de plaisir m'excitaient tellement que j'en voulais encore plus. Je voulais qu'il me supplie et que ses gémissements remplissent la pièce entière, que nos corps ne fassent plus qu'un, mais j'allais devoir être patient.

Je déboutonnai son jeans dans un geste lent qui le fit grogner. Je souris et pris mon temps pour lui retirer ce vêtement qui le laissait à l'étroit. Il finit par onduler les hanches pour que j'accélère, mais je prenais un malin plaisir à le voir si impatient. Une fois que son pantalon eut rejoint nos chandails, je repris une nouvelle fois ma torture avec mon genoux le temps de venir déposer quelques baisers brûlants sur ses lèvres. Il lâcha des gémissements contre les miennes ce qui m'excita encore plus. Je délaissai ses croissants de chaire pour ses tétons que je suçotai, léchai et mordillai. Encouragé par ses râles et ses soupires, je retirai à mon tour mon pantalon et redescendis vers son entre-jambe. Je donnai des coups de langue sur la bosse bien présente sous le boxer de Levi. Je sentis son corps frissonner de plaisir ce qui me mit encore plus à l'étroit dans mon sous-vêtement. Je retirai le dernier vêtement de mon amant et l'observai en me mordant la lèvre inférieure tellement la vision de Levi s'abandonnant à moi était jouissive.

Je pris le sexe de Levi dans ma main et commençai des va-et-vient lents. Le voir se tortiller dans tous les sens me fit sourire. Je remarquai qu'il essayait de dire quelque, alors je demandai.

- Qu'est-ce qu'il y a Levi ? Tu veux me dire quelque chose ?

- ... Ah... Eren~ ...pl... Plus.. Ah... vi... Vite...

Je souris et accélérai mes mouvements sur son sexe. Lorsque je le sentis proche de la jouissance, j'arrêtai mes mouvements et appréciai le grognement de frustration qu'il venait de pousser. Je ne le laissai pas longtemps sans plaisir et pris en bouche sa virilité, ce qui lui provoqua un cri de surprise. Je commençai avec des mouvements lents, passant ma langue sur son gland, me régalant de ses soupires de satisfaction. Ses mains vinrent se poser sur ma tête et je compris ce qu'il voulait, j'accélérai donc mes va-et-vient. Au bout de longues minutes de pur plaisir, Levi se libéra dans ma cavité buccale. Je me relevai pour le regarder avec des yeux désireux tout en avalant sa semence. Il rougit et d'un coup, il se releva et m'embrassa sauvagement. Je répondis immédiatement, me sentant basculer sur le côté. Levi se retrouva sur moi, ondulant des hanches contre mon sexe, gémissants tous les deux, la pièce était remplie de luxure et de désir. Nos corps couverts de sueur semblaient consumer d'une envie refrénée depuis longtemps.

Levi arrêta ses mouvements et descendit vers ma virilité, toujours cachée par mon boxer. Il me le retira et y donna des coups de langue expert. Je ne pouvais pas retenir mes plaintes de plaisir sous les gestes de Levi. Lorsqu'il arrêta finalement de me torturer, il la prit en bouche et s'amusa à suçoter mon gland ce qui me procurait des frissons de plaisir. Il commença des mouvements lents, très lents qui me firent brûler d'impatience. Je le suppliai d'aller plus vite ce qu'il fit. Après plusieurs minutes dans lesquelles Levi me procurait toutes sortes de sensations, je l'avertis de ma jouissance. Il ne se tassa pas pour autant et je jouis dans sa bouche. Il avala ma semence en m'offrant une scène plus qu'érotique. Je ne lui laissai pas le temps de comprendre quoique ce soit qu'il se retrouvait de nouveau sur le dos, moi entre ses jambes. Je lui présentai trois doigts qu'il prit volontiers. Pendant ce temps, je pris une capote qui était dans le tiroir de la table de nuit et l'enfila. Lorsque je jugeai mes doigts assez humidifiés, je les présentai à l'entrée de Levi. Je m'amusai à le faire patienter, puis au moment où il s'y entendait le moins, j'entrai doucement un doigt. Il émit un gémissement de surprise. Je bougeai un peu, puis en mit un deuxième. Il se crispa légèrement et je commençai à le masturber pour le détendre. Je fis des mouvements de ciseaux, puis une fois que je le sentis plus détendu, j'entrai le troisième et dernier doigt, puis attendis qu'il s'y habitue avant de les bouger. Lorsqu'il bougea son fessier, je débutai mes mouvements de va et vient et de ciseaux. Quand j'estimai qu'il était suffisamment préparé, je retirai mes doigts, lui arrachant un énième grognement.

Je plaçai mon membre à l'entrée de son intimité et le regardai. Il me fit signe d'y aller, ce que je fis doucement pour ne pas lui faire de mal. Je le sentis se crisper alors je ne bougeai plus, commençant à le masturber pour lui faire oublier la douleur. Une fois que je fus totalement entré en lui, j'attendis qu'il s'habitue à ma présence avant de faire un quelconque mouvement. J'essuyai les larmes de douleur que Levi tentait de dissimuler, mais je lui en empêchai et l'embrassai doucement. Lorsqu'il ondula ses hanches pour me donner le feu vert, je débutai mes mouvements d'abord lents, puis rapide. Ses jambes autour de ma taille suivaient mes va-et-vient à la perfection. Nos corps ne faisaient plus qu'un désormais, laissant nos gémissements, nos râles de plaisir ainsi nos soupires de satisfaction remplirent la pièce. La température de nos corps, maintenant plus qu'enfiévrée, réchauffait la pièce. Nos corps, dégoulinant de désir, de luxure et de sueur, consumaient dans un feu ardent nos envies primaires et nos pulsions sexuelles. À ce moment-là, il ne restait plus que nos corps dansant à l'unisson dans la semi-pénombre de la chambre d'hôtel. Nous n'avions pas besoin d'autre chose que de nous.

Cette nuit-la, pour nous, c'était plus qu'une simple union corporelle, c'était le début d'une relation. Comme une promesse silencieuse qu'on était les seuls à connaître.