Chapitre 19 : La recherche ou comment être gênée

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Ecrit par ladygogo1

Point de vue d'Amélia :

Un cauchemar. POURQUOI AI-JE ACCEPTE ? Je suis suicidaire, c'est sûr. A vrai dire, pour l'instant, il y a plus de risques que je me fasse tuer que je me tue. Pour décrire la situation, mes mains sont attachées derrière mon dos et au bout de la longue ficelle (1 mètre, tout au plus) se trouve Marichoun, la lutine furibonde et derrière elle, un troupeau de lutins. Je suis censée les mener dans une salle, nommée Salle aux Sucreries, dont je ne connais absolument pas la localisation. Le problème est que l'atelier est immense et donc je suis obligée de passer dans toutes les pièces. Cette salle serait « cachée » de la vue des lutins par la – bien évidemment – magie de Noël. D'ailleurs, est ce que Ethan possède des pouvoirs magiques ? Certainement pas, il aurait sinon éviter les nombreux incidents tel que celui sur l'allée et le retour de Lutina. Ou encore le décès de sa sœur, Sarah. Je me demande s'il pense à elle durant la période de Noël. Ça doit être dur de ne plus la voir ou l'entendre.

« Avance !

- Oui, ça va ça va !

- Je parie que tu penses à ton amour... me lance Lashki.

- Mon amour ?

- Ethan !

- ...

Que répondre à ça ? Non ? Ce serait mentir, je pense à lui. Oui ? Ce serait certainement aussi un mensonge... Quoi que...

- Alors, tu comptes répondre ? me lance malicieusement Lashki, la bouche en cœur.

- Non. Je n'aime pas parler aux idiots.

Je sens que les cordes se resserrent sur ma peau.

- Ne parle pas comme ça de lui ! Lashki est très intelligent ! lance Marichoun.

Ah, il y a peut être aiguille sous roche... Et quand je parle d'anguille, je parle de celle aux yeux en forme de cœur et avec de la bave au menton.

Tes comparaisons ou métaphores sont nulles à en pleurer.

Tais-toi ! Je n'ai pas besoin de toi !

Bien sûr que tu as besoin de moi, comment tu t'en sortirais sinon ? Comment est ce que tu te dirais que utiliser le possible « béguin » de Marichoun pour se barrer est une bonne solution sinon ?

Là, je ne sais pas quoi.

Ne dis rien, je sais ce que tu penses. Littéralement.

- Alors comme ça, tu trouves Lashki intéressant, Marichoun ?

Je vois le lutin se décomposer à côté de moi. Ses joues blanchissent pendant un moment puis, comme si Lashki avait un moment de gêne, elles devinrent complètement rouges.

Intéressant.

- Euh... me répondit la lutine, le rouge aux joues elle aussi.

- C'est-à-dire que... s'exclama à son tour Lashki.

- Vous savez, je pense que vous feriez un très beau couple !

Il faut que je sois convaincante.

- Vous seriez... Vous seriez...

Inspiration, viens à moi !

- Vous seriez comme le feu et la foudre, comme le pain chaud et la bouilloire, comme le chocolat fondu et la cheminée...

Ha ha ha ha ! Je... Suis... Morte... De... Rire... ! HA HA HA ! « Vous seriez comme le chocolat fondu et la cheminée »... Ha ha ha !

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