Chapitre 17

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Dans la partie précédente :

Maman : Hyunjin ? Qu'est qui ne va pas ?

Moi : tout.

Ma mère venait de m'apporter une tasse de thé en même temps que la sienne.

Maman : raconte moi tout.

Moi : je...

Tout à coup, rien ne voulait sortir. Je n'avais plus envie de dire ce que je ressentais. Je n'avais plus envie de me confier.

Moi : je... Je ne sais pas trop... Je n'arrive pas à m'habituer à l'université et ça me fruste. J'ai l'impression que tout le monde s'est déjà fait à la vie universitaire et il n'y a que moi de perdu.

Maman : oh mon chéri, ce n'est que le début et puis il y a tes amis avec toi. Ils te montreront le chemin et t'aideront dans tes moments difficiles ne t'inquiète pas. Il y aura toujours des personnes là pour toi. Hyunjin il ne faut pas te renfermer quand tu as besoin d'aide. C'est humain de ne pas comprendre parfois. Personne ne se moquera.

Elle fit une pause en buvant dans sa tasse.

Maman : mon bébé m'a tellement manqué. Hyunjinie, j'ai l'impression que ça fait des éternités que je n'avais pas vu ton adorable visage.

Je lui souris puis répondis.

Moi : toi aussi tu me manques beaucoup maman.

Maman : tu dors ici ?

Moi : Biensur !

Maman : ok, je te prendrais un billet pour ton retour.

Moi : D'accord. Je vais dans ma chambre.

Maman : repose-toi bien mon ange.

J'hochais la tête et reparti dans ma chambre sans avoir toucher au thé qu'elle m'avait préparée.

Ah, ma chambre... Ça m'avait manqué, tout ces posters de Jinyoung ainsi que des GOT7 affichés sur un mur entier, Ces crayons étalés sur mon bureau,  ma penderie à présent vide, mon ordinateur, que je vais d'ailleurs prendre, se reposant sur mon bureau aussi, ces murs blancs comme la neige... Et puis au milieu de ces murs aussi blanc se trouvait ton dessin.
Ce dessin si joli et bien dessiné et pourtant si sombre et brutal quand on essaye de décrypter la chose. On pouvait y voir 4 personnes. Trois, dont deux garçons et une femme, ensemble, main dans la main, souriant chacun de toute leurs dents et puis une personne, une fille, au fond, accroupis dernière au dernier plan. Elle pleurait et avait peur. Comme si il y avait un esprit diabolique derrière cette fille. Son ombre était en forme de diable. Elle avait les mains sur la tête, comme si elle entendait des voix et voulait ne plus les écouter. A ton si jeune âge, tu avait déjà des pensées suicidaires... Ce dessin n'est pas vraiment, voir pas du tout, joyeux mais je l'ai gardé dans ma chambre pour me souvenir de toi, de ce que tu as pûs ressentir pendant que nous, nous étions heureux. Pour me souvenir que je ne peux être heureux. Je dois endurer ta souffrance, même si elle n'est pas comparable à ce que tu as endurer. Je ne saurais être heureux en sachant que tu es partie malheureuse et sans espoir.

Moi : salut. Tu vas bien ?

Biensur, je sais que tu ne répondras pas mais c'est histoire de me soulager.

Moi : je sais que sans moi c'est vide mais il faudra s'y faire.

Je commençais à ranger mes crayons.

Moi : Changbin est dans mon dortoir. Ça se passe mal... Si seulement tu étais là...

Je souriai à mon dessin avant de sortir  de ma chambre. Je me rendais vers ta chambre.
Ses murs peignés d'un sombre violet. Elle n'as jamais changée, maman n'ose pas y entrer. Et papa... Papa y entre pour pleurer parfois. Il pense qu'on ne l'entends pas mais, de ma chambre, je pouvais distinguer ses larmes.

Ce bureau noir décorée d'une lampe, d'un journal, de cahier de cours, une trousse cylindrique et de ta lettre. Ta dernière lettre. Je ne l'ai lu qu'une fois. Le jour où tu as décidé de partir. Puis je n'y ai plus toucher. Je ne connais plus que brièvement les choses que tu as écrites mais je peux me souvenir que c'était poignant. Trop poignant... J'avais pleuré durant toute ma lecture.
Et grâce à ce journal, on a pu savoir ce qui n'allait pas. Pourquoi tu avais fais cela ? Ce que tu as cautionner sans qu'on ne s'en aperçoivent.
Pardonne-moi... Je t'aime sincèrement.

In the same bed • CHANGJIN •Où les histoires vivent. Découvrez maintenant