Chapitre 9

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Je me débattis lorsque je sentis quelqu'un me saisir les poignets. Je reconnus Croyance :
-Lâche moi espèce de dégénéré ! !!!!
Il s'exécuta, comme si je l'avais brûlé.
-Je...désolée...Je voulais pas...
Je pris sa main. Il se déroba, sans doute instinctivement.
Mais en moi, je brûlais de rage. Je ne voulais que la fin de ma misérable vie. Norbert n'aura fait que la retarder de quelques heures.

"-Qu'est-ce qui t'arrive ? Fit Adèle, tremblante.
Je poussais un cri qui n'avais rien d'humain.
-Jetez moi un sort! N'importe lequel!
-Ça ne va pas non?
-Poussez vous! Fit la voix de Norbert, qui nous avait suivi et avait sans doute tout entendu.
-Ne faites pas de mal à Delta! Fit ma soeur d'une voix basse mais menaçante.
Elle avait sorti sa baguette, qui était assez originale: très colorée en son genre.
-Delta est...
-J'en suis un aussi monsieur Dragonneau! Viens Delta. Intervint Croyance, d'une voix où ne transparaisait aucune crainte.
-Pourquoi tu y tiens tellement ?
-Non. Les gars laissez là. Dit Adèle, qui avait senti en moi la peur et la colère.
L'obscurus commença à se manifester.
J'ai transplané. Sauf que j'ignore se qui s'est passé à ce moment là, mais je me suis retrouvée à Poudlard, au milieu d'un groupe de première année. Je ne préfère pas raconter ce qu'il se passa ensuite.
Je ne me maîtrisais plus.
L'école semblait vide...vide. Un liquide sombre éclaboussait les murs. J'entendais des cris...J'avais du sang sur les mains, et sur le visage .
Je sentis qu'on me secouait.
J'étais assise par terre, normale. Où ? Il faudrait déjà que je voie quelque chose.
"-Hé Dédé !
Ça me rapelait désagréablement quelqu'un...
-Que..Quoi...ne...
Je réussis enfin à ouvrir mon oeil valide.
Norbert avait disparu. Croyance aussi. Ne restait que ma soeur.
-Il s'est passé quoi?
-Eh bien...Je sais pas trop...Tu es devenue pâle comme un mort...Et tu es tombée...
-Je n'ai tué personne?
-Quoi? Non tu es restée là! Croyance est rentré, cette tapette...
-Et Norbert ?
-C'est qui lui?
-Ah j'ai dû rêver...
-Tu es amoureuse?
-Quoi? Non! Il est beaucoup trop vieux!
-Oh il n'y a pas d'âge ! Tu sais, Croyance est libre et..."
Je l'ai attrapée par un bras et nous avons transplané vers Grindelwald.
"-Tiens je t'attendais Delta! Tu étais venue par vengeance. Regarde qui nous avons trouvé !
À ses pieds, se convulsant, il y avait Norbert, et...Bun.
J'ai souri, l'air tromphale.
Adèle avait l'air catastrophée.
J'espère que Norbert connaît le morse...Je lui ai dit de ne pas s'inquiéter en tapotant le sol avec mon pied. Par contre...Que faire de Kurt ?
"Il faut savoir pardonner ". Les mots de Dumbledore résonnaient dans ma tête... Je m'approchais de lui, avant de lui mettre un coup de pied dans le ventre. Il hurla de douleur. Les partisans se mirent à rire, sauf ma soeur.
"Pour le plus grand bien ". "Il faut savoir pardonner ".
Il était allongé, les bras en croix. Je levai ma baguette, vit un sourire apparaître sur le visage de Grindelwald et....Je pris sa main pour l'aider à se relever, à la surprise générale. Lui non plus ne semblait pas croire ce qui lui arrivait. Je lui rendis sa baguette, et nous nous mimes à attaquer les disciples, dos à dos. J'ai envoyé un rapide sort pour libérer Norbert, qui récupéra également sa baguette. À un moment, je me retrouvais face à Grindelwald. Il attaqua, j'esquivai en enjambant les cadavres.
-Sectumsempra ! Ce n'était pas Grindelwald qui m'avait jeté ce sort. Tandis que le sang se répandait en flaques, je vis une jeune femme, la baguette levée. C'était elle. Vinda Rosier.

Endoloris, j'ai pensé

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Endoloris, j'ai pensé. La femme s'est mise à se tordre de douleur. Apparemment j'étais douée en sortilèges informulés. Norbert profita de ce moment de répit pour venir vers moi.
"-Alors...Tu ne l'as jamais rejoint?
-Bien sûr que non! Par contre j'ai bien failli tuer réellement Bun.
Il prononça une incantation bizarre qui referma les plaies du sortilège.
-Stupéfix! Murmura Grindelwald
-Expelliarmus!
Sa baguette lui échappa des mains, et stupéfixia Abernathy.
Kurt était entouré des pires gars possibles, mais Adèle vola à son secours.
Mais Grindelwald était accompagné d'un petit elfe de maison, plus petit que ceux que j'avais rencontré dans les cuisines de Poudlard. Il avait un petit nez, de grandes oreilles, et n'était vêtu que d'un torchon noir de crasse.
"-Vas-y attaque là, fit-il à l'elfe.
-Mais monsieur Grindelwald, Mlle Rosier...
-Ça je me débrouille.
C'est à ce moment que j'ai crié :" Crève charogne! "en lançant mon sortilège le plus puissant....qu'il écarta d'un geste de sa baguette nonchalant.
-Perdu ma mignonne. Dit-il amusé.
-Espèce de taré ! Endoloris !
-Ça ne marche pas comme ça Dédé, dit-il, Tu n'as pas l'air de vouloir ma souffrance.
J'envoyais un nouveau maléfice à Abernathy, qui venait à peine de se libérer du sortilège de stupéfixion.
-Accio! J'ai pensé.
Surpris, Grindelwald vit sa baguette lui sauter des mains, je l'attrapai d'un geste rageur.
-Endoloris ! J'ai crié, en l'imaginant se rouler par terre en criant, je ne sais pas si c'est grâce à la baguette où juste parce que je voyais sa tête rouler, mais le sortilège fonctionna. Pas longtemps mais il fonctionna.
Il a également lancé ce sort, et pendant que j'étais par terre, il récupéra sa baguette. Il s'approcha de moi et posa un genou à terre:
-Tu n'as pas compris, petite sotte. Ce n'est pas ton ridicule combat qui me ralentira. Tu m'as certe fait perdre des disciples , mais croyais-tu honnêtement avoir une chance contre moi, toi la gamine de 15 ans contre moi, le plus grand mage noir de tout les temps?
-Si vous vouliez parler du plus soûlant, il existe pire : et il s'appelle....Dumbledore !
Il lança un nouveau sort, qui fit apparaître une large entaille sur mon ventre. J'en lâchai ma baguette, qui roula sur le sol. Mais j'eus vite fait de me relever, de le gifler, et de tenter de lui porter des coups au hasard. Il transplana, ainsi que ses disciples encore vivants. J'étais toujours en train de frapper dans le vide quand Norbert m'attrapa les poignets, se baissant pour éviter un coup.
-Hé c'est fini. Oh. Stop. Dit-il d'une voix douce.
-Oh t'inquiète pas, je vais le retrouver...
-Non! Répliqua ma soeur. S'il te plaît, ajouta t-elle d'une petite voix."
Je la serrai dans mes bras, l'étranglant presque.
Kurt était dans son coin, un peu gêné. Je m'asseyais sur un banc un peu cassé, à deux mètres de lui:
"-Alors c'est vrai ce que tu disais dans ta lettre.
-Ouais. J'aurai...Enfin je...si tu veux bien...On pourrait apprendre à se connaître...Je...J'ai agis comme un con.
-Ne me fais pas regretter de ne pas l'avoir fait.
-Je suis désolé. Pour elle. Je...
-Alors tu l'as fait de toi même?
-Oui. C'est vrai que j'ai un peu erré au hasard...
-Qu'à fait Dumbledore pendant ce temps?
-Euh...
Mais je n'attendais pas se réponse.
-Il aurait pu venir se battre. Mais non. Il envoie des gens à sa place. Il en serait capable !!!
-Calme toi, il doit avoir ses raisons pour...
-Rahhh! "
Je me levai, et il ferma les yeux, s'attendant sans doute à s'en prendre une, mais je détruisis un des derniers murs qui restait de cette maison de moldus.
Avant que je ne puisse recommencer, Adèle m'entraîna dans un coin.
"-J'aimerais bien te soigner, mais nous n'avons pas encore vu les sortilèges de guérisons, ni...
-Oh c'est pas grave. Mon corps part en lambeaux, j'ai l'habitude...
-Et ce garçon, qu'est ce qu'il t'a fait?
-Tu es trop jeune pour comprendre.
-J'ai vu des gens mourir tu sais. Je les ai entendu hurler avant que la mort les emporte.
-Il m'a...fait quelque chose de pas correct. En première année. Et après, il est venu tous les matins pour m'insulter et me faire mal. Tout ça jusqu'à la 2ème année. J'ai commencé à me défendre. Finalement j'aurais dû le tuer.
-Il te doit la vie. Crois moi un jour ça t'arrangeras de l'avoir fait. Nom d'un elfe, c'est touchant ce que je dis.
-Tu parles comme une philosophe.
Elle ricana.
-Ça doit être les lignes que j'ai copiées à Beauxbâtons.
-Tu étais là-bas toi?
-Ouais. Mais c'est nul. Heureusement que ce sont les vacances. Bah oui on est en décembre ! Ajouta t-elle en voyant mon regard étonné.
-Adèle, tu pourrais nous laisser s'il te plaît ?
-Et pourquoi je ferais ça ?
-Je dois examiner sa...
Elle lui jeta un regard soupçonneux, avant de partir voir Kurt.
"-Tu voudrais bien...
-C'est vraiment nécessaire ? Ça peut guérir tout seul si....
-Ça m'a l'air profond, même en regardant de loin. S'il te plaît Delta, je ne vais te faire aucun mal...
Des bribes d'un rêve, ou plutôt d'un cauchemar que j'avais fait de lui me revinrent en mémoire. "On est tous comme ce bon vieux Kurt ! "
Ma respiration s'accélèra.

J'espère que ça vous a plu!

HufflepuffOù les histoires vivent. Découvrez maintenant