Chapitre 13.

168 15 0
                                    

Pdv Kurt.
Je dois avouer que je suis jaloux. Il semble se passer quelque chose entre eux...

Pdv Delta.
Quoi qu'il se soit passé, jamais je ne l'avouerai à Adèle. D'ailleurs, je la vois dans un coin , et elle n'a pas l'air d'aller fort...
"-Adèle! Appelais-je.
Elle se retourna brusquement, rangeant une fiole dans sa poche. Ses cheveux sont à moitié châtains foncés.
-J'essayais juste une formule pour les changer de couleur, dit-elle avec une drôle de voix.
Elle avait sa baguette dans les mains.
-Elle est spéciale ta baguette, j'ai fait remarquer.
-Ouais c'est vrai. Je voulais une baguette originale.
-Adèle tu peux venir s'il te plaît ! Demanda le magizoologiste .
-Roh...
Elle alla le rejoindre.
Au moins elle ne m'a pas parlé de Norbert...Je revois son visage, si près du mien...
Je me surprends à rêver de lui. Les choses ne s'arrangent pas, même si je me sens un peu mieux.
Kurt ne cessait de me jeter des regards en coin.
À la mi-janvier, j'ai commencé à sortir en cachette, le visage dissimulé par une grosse écharpe, et le corps enveloppé d'une cape noire qui me faisait penser aux vêtements des détraqueurs.
Les gens s'écartaient sur mon passage  mais, ne voyant pas mon visage, ils n'avaient aucun soupçons, sachant que je sortais tard la nuit pour revenir fatiguée à l'aube, et me laisser tomber sur le lit.
Je vagabondais au hasard, parlais un peu avec Adèle, mais ne mangeais toujours pas.

J'ai reçu des dizaines de lettres de Dumbledore que j'ai brûlées sans ouvrir.
Mais, ce matin, Norbert était déjà devant la porte.
"-Delta! Dès que tu sors tu es en danger ! Les détraqueurs...
-Ce ne sont que des histoires. Dumbledore m'en a également parlé il y a peu.
-Ce n'est pas ta cape qui les bernera.
Rahhh il a toujours un argument à tout!
J'ai rougi.
-Et comment pouvez VOUS m'empêcher de sortir? Maintenant, laissez moi . Et si vous ne voulez plus de moi, je trouverai un autre hébergement.
-Où irais-tu ?
-Je l'ignore.
J'ai fait exprès de le vouvoyer, comme pour mettre une distance entre nous.
Il sortit sa baguette.
-Je n'hésiterai pas à m'en servir...même si je n'y tiens pas.
J'ai également sorti ma baguette.
-Moi aussi...
-Monsieur Dragonneau, pourriez vous....
Toujours là quand on a pas besoin de lui celui-là...
J'en ai profité pour transplaner sur le chemin de traverse.

Des sorciers en tous genres tentaient de se frayer un chemin dans la rue noire de monde

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou télécharger une autre image.

Des sorciers en tous genres tentaient de se frayer un chemin dans la rue noire de monde.
La plupart des boutiques avait collées des affiches de mon visage sur leurs portes.
Chez Fleury et bott, il n'y avait pas d'affiche pour prévenir la population que j'étais dangereuse, juste une publicité pour le livre de Norbert.
La rue se vidait petit à petit, le jour allait bientôt se lever, mais je ne pouvais pas me résoudre à rentrer, j'étais trop en colère pour ça.
Dans la foule, j'ai reconnu un sorcier que j'avais vu avec Croyance, l'autre fois.

La pluie recommença à tomber

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou télécharger une autre image.

La pluie recommença à tomber. Je ne savais pas où aller. Je ne pouvais pas prendre une chambre au chaudron baveur, ils me reconnaîtraient à coup sûr.
"Ma chérie, je sais que tu es énervée mais tu sois y retourner. "
-Non.
Je revis la lame tachée de sang que j'avais prise dans la cuisine. Je la sortis, hésitai puis la rangeai. Je transplanais sur le toit de l'appartement de Norbert, dont les tuiles étaient si mouillées que je glissais, avant de faire une chute de près de 6 mètres. Totalement terrifiée, je ne parvenais pas à mettre la main sur ma baguette, coincée dans ma poche. Je finis ma course par terre, en proie à une grande douleur au bras, et à ma jambe écailleuse. Je restai là, sur le sol détrempé, sans réussir à me relever. Au bout d'un certain temps, je parvins à  transplaner directement dans ma chambre, me faisant encore plus mal à la jambe, vu mon atterrissage.
On avait dû entendre mes gémissements de douleur car la porte s'ouvrit, alors que je dormais presque, roulée en boule.
"-Ne me touchez pas. J'ai dit d'une voix pâteuse.
-Norbert va arriver. Me rassura la voix d'Adèle.
-Je veux mourir.
Elle me prit dans ses bras.
-Aïe. Laisse moi...
Mais elle me serra plus fort encore. Je me débattis faiblement, se qui m'arracha un cri de douleur.
Une main effleura mon front. Et je m'évanouis.
"-Je m'oppose à la venue de détraqueurs à Londres ! Criait la voix de Dumbledore.
-Ce n'est pas à vous d'en décider. Mlle Deltanarya Daft est trop dangereuse pour être gardée à Azkaban. Elle subira le baiser du...
-Elle trouvera le moyen de se venger. Assura t-il avec un petit sourire, et, je l'aurais juré, un clin d'oeil dans ma direction.
-L'heure n'est pas à la rigolade Dumbledore ! L'heure est grave ! Dit Séraphina Picquery.

 -L'heure n'est pas à la rigolade Dumbledore ! L'heure est grave ! Dit Séraphina Picquery

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou télécharger une autre image.

La salle était remplie de ministres de différents pays.
-Ça reste une enfant. Objecta un sorcier.
-Une meurtrière, répliqua un autre.
-Nous n'allons pas exécuter une jeune fille! s'indigna une sorcière. Nous agirions de la même façon que Grindelwald !
-Si elle menace de révéler notre existence, ce sera la seule solution ! Fit Picquery.
-TRÈS BIEN ! QUI EST D'ACCORD !
Une partie des personnes levèrent la main.
-QUI S'OPPOSE !
Certaines mains se levèrent timidement , encouragées par Dumbledore.
-Même nombre de voix, marmonna un petit sorcier barbu."

Je sentis quelque chose de froid. J'ouvris discrètement un oeil. Rien. J'avais probablement imaginé. Était-ce un simple rêve, ou Dumbledore essaie vraiment de me défendre ? J'avais toujours aussi mal, bien qu'elle s'atténua un peu.
Un éclair illumina le noir de la pièce. Je m'asseyais. J'étais dans mon lit, enveloppée dans d'épaisses couvertures. Ma jambe était bandée, ainsi que mon bras. Je retins un grognement en voyant que j'étais attachée. Ma baguette avait disparu et j'avais la désagréable impression que j'en aurai besoin bientôt. Le couteau dans ma manche n'y est plus. Et dans la chambre, seule, dans le noir, j'ai peur. Chaque éclair me rappelle le visage du mage noir. Grindelwald. Ma respiration s'accélère. J'ai froid tout à coup. Je me rallonge, et fixe le plafond, jusqu'à ce que je me rendorme, peu avant le lever du soleil.
Je fais un autre rêve, absolument atroce: Kurt recommençait ce qu'il m'avait fait, avec Adèle. L'envie de le frapper me démangeait, mais j'étais toujours attachée, et il le faisait avec moi aussi....
Je restai éveillée le reste de la journée. Quand Norbert venait, je fermai les yeux, sans pour autant trouver le sommeil :
-Inutile de faire semblant, dit-il d'une voix douce.
-Je ne fais pas semblant. Maintenant si vous pouviez me rendre ma baguette,  je serais plus sereine, j'ai répliqué froidement.
-Désolé je ne peux pas.
-Je suis clouée au lit, détachez moi! Qu'est-ce que vous voulez que je fasse?
Il soupira, puis dénoua le noeud.
-Je suis désolée...Je ne sais pas vraiment où j'en suis. Je....
-Ne t'excuse pas. Je reviens.
Il m'effleura la joue en passant.

En fait, je me demande quel effet aurait eu le détraqueur si je m'étais approchée...Je n'ai aucune pensée heureuse en moi. J'ai perdu  à tout jamais l'envie de rire.

Salut! C'est plus court que d'habitude mais j'espère que ça vous plaira^^

HufflepuffOù les histoires vivent. Découvrez maintenant