CHAPITRE 2

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Lisez la partie de la note de l'auteur en bas svp, c'est important merci d'avance ! Bonne lecture !!!!
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La chambre de Sting est grande, vraiment grande. Et encore, ce n'est qu'une mince partie de ses appartements car il y aussi un boudoir, deux salles de bains, une chambre d'ami, un salon...
Sting referme aussitôt la porte derrière moi. Il va dans la première salle de bain, la plus grande. Il se déshabille tandis que je détourne pudiquement les yeux et prépare son bain. Il a beau être mon frère, il y a des limites. Il se glisse dans l'eau et ferme les yeux, attendant que je m'occupe de lui. Je m'empare d'un savon et commence à lui frictionner le torse, le dos, la nuque, le visage, les bras... Je n'ai pas le droit d'avoir ma main sous l'eau, de plus je ne verrai pas où je le savonerai. Alors, comme à chaque fois, je lui tends le cube de savon. Il s'en empare tandis que je me retourne pour aller lui préparer ses vêtements de la journée en fonction de ses cours.
J'entends le bruit que fait le gros cube de savon sur sa peau mais brusquement, je l'entend lâcher un juron tonitruant... Je me retourne pour voir ce qu'il lui est arrivé et là, tout s'enchaîne. Je marche sur le cube de savon qu'il a échappé, je tombe en avant, agitant les bras dans l'espoir de me raccrocher à quelque chose... Et finalement je me retrouve tête la première dans son bain. Je refais surface, suffocante et crachotante de partout. Stibg, lui, a les sourcils froncés et même temps, il rit aux éclats, se moquant clairement de ma maldaresse. Je suis dépitée et rouge de honte. Ma robe est toute trempée ! Dire que Lévy s'était donné du mal pour la débarrasser de sa crasse !
« Tu es tellement nulle Lucy !! Je ne sais point comment tu as réussi à te faire embocher comme boniche !! »
Je baisse la tête, ravalant toutes les insultes dont je pourrais injurier mon "cher" frère jumeau.
Mais je ne dis rien et me relève. Ma robe est trempée, plaquée contre mon corps. Mes cheveux sont tout dégoulinant.
J'enjambe le rebord de la grande bassine et parcourt la pièce du regard. Je m'essuie avec quoi maintenant ?
« Lucy ! Viens là espèce d'incapable ! Donne moi ma serviette ! »
Je lui obéis, laissant la trace de mes pieds mouillés sur la belle mosaïque qui constitue le carellage du sol. Il s'empare de la serviette que je lui tends et l'entoure autour de ses hanches. Il se relève et me suis alors que je me dirige vers sa chambre. Il s'assoit sur un tabouret et attend. Je me munis d'une autre serviette et lui essuie vigoureusement ses cheveux épi de blé pour en enlever toute l'eau. Lorsque c'est chose faite, je lui essuie le reste du corps. Après, je pose mes mains sur ses épaules et le masse délicatement, avec légèreté. Mais cela ne semble pas lui plaire car il fait claquer sa langue sur son palet et me crie.
« Plus fort ! Cela ne me fait absolument rien là !! »
Je m'applique à mettre plus de force dans mon massage mais cela ne lui convient toujours pas car il se lève d'un bond et crache.
« Espèce d'idiote !!! Tu es incapable de faire quelque chose correctement ! »
Je baisse la tête avant de m'incliner devant lui.
« Veuillez me pardonner Votre Altesse. Je ne suis toujours pas apte à vous convenir ! 
— Va me chercher mes vêtements ! »
Je me dirige vers la lourde penderie et  lui sort doucement ses habits du jour : un pantalon marron avec une chemise noir, ainsi que ses vêtements de cérémonie, constitués d'une chemise blanche aux manches bouffantes rentrée dans un pantalon noir et moulant lui même enfoncer dans de hautes bottes sombres. Un lourde cape rouge dont les pans sont reliés par un cordon de cuire doré vient alors draper ses larges épaules. Je l'aide à se vêtir dans ses somptueux vêtements. Ah, que j'aimerai porter cette soie si douce, ces fils d'or, ce cachemire, ce cuir parfait...
Je suis plongée dans mes pensées. Je ne vois donc pas le coups partir. Un coup de poing m'atterrit en plein visage et je m'effondre, sous le choc, ne m'y attendant pas du tout.
« Qu'est ce que... je bégaie.
- Je te donne seulement un moyen de retenir plus vite comment me faire plaisir, me chuchote-t-il, un sourire malsain sur les lèvres. »
Un coup de pied m'atterrit dans l'estomac et je m'étouffe avec ma propre salive. Je tente de me relever, chancelante, mais un autre coup au visage me renvoie directement au sol. Je crache du sang, un goût métallique emplie ma gorge. Sting se reporte devant moi, son genou rentre en contacte avec mon abdomen et je vole à travers sa chambre. Je m'écrase contre un mur et tombe de nouveau au sol, suffocante. Je recrache un nouveau gâlot de sang. Ce liquide vermeille, indispensable à la vie, s'écoule aussi de nombreuses entailles que le choc contre le mur à causé. Je suis faible, je respire par saccade. C'est dure, vraiment dure, mes poumons me font mal, très mal. Je souffre. J'ai mal au niveau de mes blessures. Mais surtout au cœur. La blessure au niveau de mon cœur est pire que tout. Cette blessure, elle est ouverte car c'est mon propre frère jumeau qui me fait subir ça.
Sting s'approche lentement de moi, il contemple mon corps meurtri, il a son éternel sourire hautain collé au visage et ses yeux moqueurs me contemplent de haut en bas, telle la fourmi que je représente à ses yeux d'Infant.
Je ne connais pas ce Sting là, et j'aurai préféré ne jamais le connaître. Ce Sting, c'est le Sting violent, celui qui rigole de la souffrance d'autrui. C'est celui que je n'aurais jamais cru connaître quand nous avions seulement 12 ans, que nous n'étions que des enfants innocents qui croyaient en la possibilité de sauver ce monde car personne ne leur avait dit que cette terre était déjà morte. Non, personne
Il se penche vers moi pour me chuchoter à l'oreille.
Il me chuchote ces mots. Ces mots qui ont un si bon sens mais qui, prononcée par lui, donne envie de pleurer toute les larmes de son corps sans pouvoir s'arrêter. Et quand il me dit ça, c'est exactement ce que j'ai envie de faire, pleurer et partir en courant pour cacher ma peine à cet être si méprisable. Il me chuchote des paroles si purs mais en même temps si durs lorsqu'elles ont le sens qu'il leurs attribuent... Des paroles moqueuses, creusant ma tombe. Des paroles prononcées par mon jumeau que j'aime en débit de tout.
« Joyeux anniversaire, Lucy. »

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Coucou
Presque 1300 mots pour ce chapitre !!!!! Je suis trop contente !!! Du coup, je me suis imposé une règle, chaque chapitre doit contenir au moins 1000 mots, sinon je devrais le revoir. J'espère que mon idée vous plaît et que les longs chapitres ne vous embête pas.
Enfin, que pensez-vous de Sting ?
Dites moi si vous avez trouver ça trop violent, pas assez expliquer, trop rapide, ect...
Pour la description, de ma tenue, elle sort tout droit de mon imagination donc excusez-moi si vous ne la trouvez pas assez détaillé.
Ah oui, j'ai oublié de vous dire, je suis ouverte à tous commentaires, qu'ils soit bons, mauvais, qu'importe, du moment que vous restiez poli. Je ne pourrais pas forcément y répondre mais sachez que lorsque je le pourrai, je répondrai à tout les commentaires, merci d'avance.
Sinon, votez, commentez, ça fait toujours plaisir
Bisou bisou

1) Pour toujours à tes côtés [terminé]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant