1) Pour toujours à tes côtés [terminé]

CHAPITRE 32

Erza et Jellal en petits chats😍... Toute excitée pour notre chevalière et en mode "c'est quoi ce truc ? Qu'est ce qu'il me veut ?" pour notre bleu ! 😂
Bonne lecture !
*****

Je pleure.
Encore.
J'ai tant de fois pleurer depuis qu'elle est là.
Mais elle m'a sauvé.
Elle m'a sauvé face à mon père.
Elle m'a sauvé face aux fantôme de mon passé.
Elle m'a sauvé face à moi même.
Je lui dois celui que je suis.
Mais est-ce qu'un jour, je pourrais la revoir ?
Je suis enfermé et elle... Elle... Elle est au bûcher.
Je tourne mon regard vers la voûte du bas plafond et ferme les yeux. Deux larmes, plus rondes, plus pures, plus grosses que les autres, franchissent la barrière de mes cils et coulent lentement sur mes joues.
Je l'aime tant.

Ma blonde.
Ma protectrice.
Mon ange.
Ma guerrière.
Et... Et en ce moment même, elle est conduite vers sa mort.
Ma blonde

Ma protectrice.
Mon ange.
Ma guerrière.
Elle me manque.
Je veux la voir.
Ma blonde.

Ma protectrice.
Mon ange.
Ma guerrière.
J'ai besoin de sentir son corps sur le mien, ses longs cheveux d'or caressés délicatement mon visage, ses mains jouées dans ma chevelure rose et... Et ses lèvres sur les miennes.,Le seul baiser que j'ai échangé avec elle avait un goût amer et salé.
Salé de nos larmes.
Amer car c'était le premier baiser que nous avons pu échangé mais également le dernier.
Un baiser au goût de tristesse.
« Merde !! »
Mon poing frappe violemment le mur en face de moi. Marre marre marre !! J'en ai tellement marre !! Pourquoi ce genre de malheur ne m'arrive qu'à moi et à... Et à ceux que j'aime ? Serais-je maudis ? Dieu m'aurait-il puni d'avoir tué mon frère ? Si c'est le cas, je n'ai que ce que je mérites. Mais Dieu n'a point à rejeter aussi la faute sur Lucy !
Ma blonde.
Ma protectrice.
Mon ange.
Ma guerrière.
Je veux la revoir !! J'ai besoin de la revoir !! J'ai l'impression que je mourrai si je ne l'embrasse point une seconde fois.
Soudain, j'entends un cliquetis de porte qu'on ouvre. Immédiatement, je me redresse d'un bond. Cette fois-ci, je ne réagirai point comme lors de la première visite où je m'étais pour ainsi dire cacher derrière Lucy. Cette fois, je me mis en position de combat, les jambes flèchies et les poings serrés ramenés comme une protection sur mon visage.
Mais ce n'est point Igneel qui rentre, mais un beau jeune homme aux cheveux bleu et à l'étrange tatouage rouge autour de l'œil droit.
« Jellal, fais-je dans un souffle. »
Celui-ci pose un doigt sur ses lèvres pour m'intimer le silence.
Malgré le fait que nous soyons ami, je n'ai jamais eu de longue discussion avec lui. Nous nous contentions généralement des banalités. Il ne parle que dans des cas d'extrême urgence. Il ne gaspille pas sa slive pour des futilités. C'est justement pour cela que tout le monde l'écoute à chaque fois qu'il prononce le moindre son. Sa parole est tout simplement sacrée. Tout mot sorti de sa bouche est divin, est parole de Dieu.
Le jeune commandant jette un regard tout autour de lui, comme pour vérifier que nous ne sommes pas surveiller, que nous ne risquons pas d'être entendu. Une fois qu'il est certain de la confidentialité de notre échange, il se tourne vers moi, le visage grave.
« Igneel a repris tes anciens plans, et il les a modifié pour lui même commander l'attaque. »
Je n'ai point besoin de lui demander de quoi il parle. Je sais parfaitement quels sont ces plans, ces mêmes plans que j'avais moi-même imaginé.
Faire tomber le royaume de Fiore.
Mon père est un mercenaire, un guerrier, un commandant, un chevalier. Mon père connaît l'art de la guerre depuis ses débuts, lorsque les hommes vivaient dans des maisons de bois. Et même encore avant. Mon père est féroce, têtu, cruel, puissant.
Le royaume de Fiore tombera.
Le roi Weisslogia et sa femme, le véritable Sting... Et tout les habitants de ce royaume... Tous tomberont sous la coupe d'Igneel.
Le royaume a déjà perdu. Et il n'a même pas eu à se battre pour que son sort soit déjà scellé.
Je regarde Jellal longuement avant qu'il ne prenne la parole.
« Désormais qu'il sait que Lucy n'est pas Sting, il sait parfaitement que...
— Attends... Tu connais Lucy ?! »
Un sourire lent étire les lèvres du jeune bleu.
« Je savais qu'Erza me cachait quelque chose et malgré moi, j'ai eu peur que cela soit un amant alors je l'ai suivi et je suis tombée sur elle et Lucy, c'est tout. Mais maintenant qu'Igneel est lui aussi au courant, fait-il en perdant immédiatement son sourire. Il sait qu'il n'obtiendra jamais le royaume de Fiore comme rançon, alors il a l'intention d'attaquer le royaume, comme toi tu as faillit le faire avant de te raviser. »
Rage. Je ne suis que rage. Je n'arrive plus à penser normalement. Je ne suis que fureur, que destruction, je n'ai plus aucune force morale.
J'ai juste envie de détruire. De tout détruire. De détruire mon propre père.
« Empêche-le, fut ma seule réaction.
— Je n'en ai pas trouvé le moyen.
— Alors tue-le ou je le fais moi-même. »
Ma voix à retenti comme le claquement d'un fouet.
« On ne tue pas aussi facilement un roi...
— Mais ? Je sens qu'il y a un mais.
— Mais ce n'est absolument pas l'envie qui me manque. Il t'a rabaissé. Il a rabaissé Erza ainsi que les femmes en général. C'est une chose que je ne peux accepter. »
Je ne sais point pourquoi mais ces mots me mettent dans une rage folle. Je le saisis par le col avant de le plaquer contre le mur.
« Alors tuons-le ! Je sais, je suis entrain de te demander de tuer un roi ! De tuer mon père ! Mais cet homme n'a rien d'un père ! Il n'a rien d'un souverain ! »
Il ne réplique rien. Je sais. Je sais très bien que s'il a cesser de parler, c'est qu'il n'en voit plus l'utilité, que notre conversation n'est plus importante pour lui. Ma mâchoire se serre et je le lâche brusquement, détournant la tête.
« Je sais, je sais, je murmure douloureusement. Je sais très bien que tu as cessé de parler car tu ne trouves plus que cet échange à de l'importance. Mais pour moi, il en a. »
Il ne réplique toujours rien. La porte s'ouvre. Deux soldats s'inclinent devant moi avant de regarder longuement Jellal. Celui-ci soupir, comprenant qu'il est temps pour lui d'interrompre sa visite. Mais alors qu' il allait sortir, il se fige et, ne se retournant toujours pas, il me dit.
« Si je ne t'ai point répondu, ce n'est absolument point par ennui. C'est seulement que je partage ton avis mais que je ne voulais point te donner de faux espoir alors que je n'ai aucun plan. Mais... »
Il se retourne vivement vers moi. Et je reste coat. Des larmes coulent le long de ses joues. C'est la première fois que je le vois pleurer, premiere fois que je le vois afficher des émotions, première fois que je le vois sans son masque impassible et froid.
« Mais je le tuerai. Je t'en fais le serment. Pour toi, pour Erza et même pour Lucy. »
Cette fois-ci, les gardes, impatients, forcent Jellal à sortir de la cellule. Il me jette un dernier regard avant de disparaître complètement de ma vue.
Lorsque j'entends un nouveau cliquetis de clé qu'on tourne, je me laisser tomber au sol, les bras en croix. Tuer Igneel, voilà mon objectif. Mais j'en ai aussi un deuxième et un troisième assez similaire. Même si j'ignore comment j'y parviendrai, je m'en fais la promesse.
Le serment de sauver Lucy.
Le serment que si Lucy m'accepte à ses côtés, je ne laisserai plus rien ni personne lui faire du mal.
Ma blonde.
Ma protectrice.
Mon ange.
Ma guerrière.
Ma promesse.
Je me redresse finalement d'un bond et balaie tout le "placard" du regard. Je cherche quelque chose. Quelque chose qui peut me permettre de faire tomber ces barreaux à ma fenêtre.
Après maintes recherches, je ne trouve qu'une seule solution.
Tresser les brins de pailles qui constituent le lit pour en faire une corde.
Je n'ai jamais essayer de tresser des cordes. J'ai déjà vu des personnes le faire mais je n'ai acquis que la théorie. Et comble de malchance, je ne suis vraiment pas doué de mes mains. Mais lorsqu'il faut y aller, il faut y aller. Je m'assois sur le sol froid et commence doucement à tresser tout les brins de paille entre eux.

C'est ma cinquieme tentative. J'ignore pourquoi mais chaque fois que j'ai tressé le quart de la corde, elle se dénoue entre mes mains comme si elle aussi veut m'empêcher de rejoindre Lucy.
De dépit, je jette violemment les bouts de paille constituant ma cinquième tentative et me prend la tête dans les mains, essayant vainement de trouver une seconde idée pour m'évader.

Je suis en pleine réflexion lorsque j'entends des bruits de pas. Je me redresse. Cette fois encore, je ne veux point que des soldats me contemple en situation de faiblesse. Mais ce n'est point de la porte que provienne ces bruits. Je lève un peu la tête apercevant du mouvements près de la fenêtre. Une corde se noue autour des barreaux et se tend. J'entends des personnes encourager quelqu'un ou quelque chose en frappant dans leurs mains. Soudain, les barreaux s'envolent, libérant un flot de lumière et de poussière dans ma direction. Par l'ouverture, je vois une, deux petites tête. Deux petites têtes aux cheveux bleus.
« Les jumeaux Gemini, je chuchote. »
Les deux enfants me tendent la main et m'aide à passer par la minuscule fenêtre. On dit que lorsqu'on passe la tête, tout le corps passe. C'est vrai pour moi mais à force de gémissements et de cortusions qui me vaudront assurément de beaux bleus demain.
Les deux bambins me montrent du doigt un cheval scellé. Je comprends immédiatement. Ces petits sont muets de naissance mais possèdent une intelligence hors du commun. Ils ont, par je ne sais quel moyen, compris que j'étais enfermé, à quel endroit et comment m'en sortir. Ils se sont servis de la force du cheval pour déloger les barreaux, cheval qu'ils m'ont aussi paré pour que je puisse le chevaucher.
Je me penche vers les deux enfants et leurs claquent à tout les deux un baisers sur la joue, les faisant frétiller de bonheur. Car à cause de leur cécité, ils sont injustement rejeté. Leurs parents les ont abandonnés, les pensant incapable de travailler aux champs et donc des Bouches inutiles à nourrir. Mon baiser est donc une rare preuve d'affection qu'on leur témoigne. J'aimerais les adopter. Peut-être que si avec Lucy... Je ne sais pas. Mais une chose est sûre, j'aimerais vraiment faire quelque chose pour ces deux chérubins rejetés par la société. Je n'ai que 19 ans et pourtant, j'ai déjà envie d'être la figure paternelle pour ces deux là. Oui, c'est certain. Après cette histoire, je ferai quelque chose pour eux.
J'enfourche le cheval et part au galop en leur adressant un dernier signe de la main.

Je chevauche en direction de la ville. Mon bassin va d'avant en arrière sur ma selle, accompagnant les mouvements de mon cheval.
Lorsque je suis à l'intérieur des fortifications, je me précipite vers la grande place, au centre de la cité. Je fend la foule, obligeant les roturiers à me laisser passer. Mais lorsque l'amas de gens se fait trop dense, je descends de cheval et fend la foule à grands coups de coude. Je suis près du premier rang lorsque je vois... Je vois un homme s'approcher d'un amoncellement de fagots de bois, tenant une torche à la main. Il abaisse sa torche.
Mais surtout, je la vois elle.
Ses longs cheveux d'or resplendissent sous les rayons du soleil, sa peau semble plus douce qu'elle ne l'a jamais été. Ses beaux yeux chocolats battent des cils. Yeux d'où perlent des larmes qu'elle ne peut refouler. Son corps n'est caché que par une courte robe de couleur ocre qui moule correctement ses formes, montrant cette beauté qui va partir en fumée.
Elle est sur le point de mourir et pourtant, je ne l'ai jamais vu aussi magnifique.
Je ne veux point qu'elle disparaisse. Je l'aime trop pour qu'il ne me reste d'elle qu'un simple souvenir et un cœur brisé.
Alors je crie.

« LLLLLUUUUUUCCCCYYYYY !!!!! »
Ma blonde.
Ma protectrice.
Mon ange.
Ma guerrière.
Ma promesse.
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Coucou
J'ai posté le chapitre 32 !
Qu'en pensez-vous ?
Personnellement, j'adore les pensées de Natsu vis à vis des jumeaux Gemini !
D'ailleurs, en parlant d'eux ? C'est quoi déjà leurs prénoms ? 😅
Finalement, il y a deux personnes qui ont crié le nom de Lucy :  Sting et Natsu.
Que va-t-il leurs arriver ?
Bah vous le saurez dans le prochain chapitre ! 😉
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Bisou bisou