CHAPITRE 25

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À lire c'est important svp :
Ce chapitre est spéciale, il regroupe le points de vue de Lucy et Natsu. Alors pour opérer un changement de pdv, je mettrais °°° avec à côté l'initiale du narrateur. Exemple : pdv Lucy : °°°L et pdv Natsu : °°°N.
On commence en premier par un passage pdv Lucy !!
Voilà, j'espère que mon explication est compréhensible, n'hésitez pas à me le signaler si elle ne l'est pas. Sur ce, bonne lecture !!
*****
Je le force à me lâcher et me précipite sur les pas de Natsu sans un dernier regard pour le brun.
Car si je le regarde, j'ai peur d'y lire toute la douleur que je viens de lui infliger.
Je cours plus vite que je n'ai jamais couru. J'ai mal aux jambes. Et pourtant, je continus à courir. Je manque de m'effondrer à chaque pas mais je me redresse toujours au dernier moment. Je ne peux pas me permettre de céder. Je sais ce que Natsu est allé faire. Ou du moins, je sais ce qui va lui arriver. J'ai peur pour lui. Natsu... Je ne veux pas qu'il souffre plus. Alors je cours encore et encore, toujours plus loin. Sans jamais m'arrêter.
Mais sur mon chemin, j'observe un bien curieux phénomène. Les serviteurs, les bourgeois, les notables, les maîtresses, les écuyers, les soldats, les chevaliers... Tout le monde, absolument tout le monde se précipite le plus loin possible de l'aile ouest du château. Comme s'il fuyait quelque chose, comme si cela leur faisait mal de contempler la douleur d'un autre.
Mais moi, je n'ai pas peur de cette douleur, je veux simplement l'arrêter, je veux simplement qu'elle cesse.
Plus je m'enfonce dans cette partie du château, plus les cris et les pleures que j'entends se font forts.
Natsu, j'ai peur pour toi. Promets-moi que tu vas bien, que tu résistes.
Promets-moi que tu continues à vivre.

Finalement, les cris et les pleurs me conduisent devant une grande porte.
Natsu... Il est derrière. Et il souffre.
Je ne toque pas. Je ne suis pas à ça près. Non, je ne toque pas. J'enfonce la porte. C'est beaucoup plus rapide.

°°°N

Je retire ma chemise...

C'est pour mon bien. Pour mon bien. Mon bien. Non, cela ne me fait point de bien.
Cela me fait souffrir. Mais j'ai besoin de souffrir, je mérites de souffrir. Je ne suis pas digne de vivre. Mais après, me tuer serair céder à la facilité. Et je ne dois pas, je dois enchaîner toutes les épreuves de la vie. Les réussir. Ou tomber. C'est ma punition. Ma punition pour avoir tuer mon frère...
Je me souviens. Je me souviens de cette fameuse journée. De cette journée qui fut marquée par la mort du seul être que j'aimais. Zeleph ainsi était le nom de mon frère. Étant le plus âgé de nous deux, il était l'héritier de la couronne. Et c'était lui qui subissait les coups de père. C'est qui lui prenait tout à ma place. Je savais que mon frère se faisait battre. Mais j'avais peur. Peur de subir la même chose, peur que père se déchaîne ensuite sur moi, peur de sentir le cuir fouetter contre ma peau. J'avais peur, j'étais jeune... Mais cela n'excuse en rien. Si j'avais réagi, Zeleph serait sûrement encore avec nous. Si j'avais réagi, je n'aurais eu point été dans l'obligation de tuer mon frère. Oui, je l'ai tuer. De mes propres mains. De sang froid. Sous les coups de père, il était devenu fou, prenant tout le monde pour ses ennemis. Et ses ennemis, il les tue. Il brûla des villages entiers, décima des familles. Il était si cruel que l'on finit par le surnommé le Prince Noir. Mais un jour, durant son sommeille, je me suis approché de lui et ai plongé une dague dans son cœur. Zeleph s'était brutalement redressé, il avait brutalement refermé ses mains autour de mon cou, le serrant de plus en plus. Et il m'avait regarder droit dans les yeux... Tandis que je voyais de plus en plus flou, j'avais vu la lueur meurtrière mourir dans le regard de mon frère. Et il était tombé, droit comme un I, relâchant sa prise autour de ma gorge. Mais de cet événement, j'en ai gardé des cicatrices, deux plus précisément. Une au niveau de la gorge, lorsque ses doigts s'étaient enfoncés dans ma chaire et l'autre, invisible, au niveau du cœur. Ce funeste événement date d'il y a seulement un an. Et j'ai pris la place de mon frère. Sa place d'héritier et de victime de père.
Cela fait si peu de temps que père a commencé à me battre... Enfaîte, c'est depuis peu de temps après l'arrivée de Sting. Peu après son arrivé, j'ai découvert le vrai visage de mon père. Son vrai visage et sa véritable haine. Haine qui est dirigé contre moi.

« C'est pour ton bien, fils. Compte avec moi. Compte chaque coup, allez compte ! »
Un premier coup est porté contre mon dos nu. Je lâche un gémissement de douleur que j'essaye tant bien que mal d'étouffer.
  « Un... D-Deux... T-Trois... »
Les coups continuent à pleuvoir sur mon torse et mon dos. J'arrive à peine à compter. Je ne suis plus qu'une loque informe au sol, pleurant et gémissant.
« Tr-Trente-deux... T-Trente-trois... »
Mal mal mal mal mal mal mal mal mal mal mal mal mal mal mal mal mal mal mal... J'ai tellement mal... À l'aide... Au secours... Je vous en supplie... Que quelqu'un vienne m'aider... Je n'en peux plus... Stop... Que ça s'arrête... Que tout s'arrête... Laissez-moi... Laissez-moi tout arrêter... Non... Je dois poursuivre ma punition... Elle doit continuer encore et encore... Je n'ai pas le droit de l'arrêter... Pas le droit... Pas le droit... Pas le droit...
« Q-Quarante-six...Q-Quarante-sept... Q-Quarante-h... »
Non. Il n'y a pas de quarante-huitième coups. Je vois seulement un éclair doré.

Il y a bel et bien un quarante-huitième claquement. Bel et bien un quarante-huitième gémissement. Gémissement ne s'échappant pas de ma bouche. Claquement ne résonnant pas sur ma peau. Le coup s'est abbatu sur Sting. Ou plutôt, Sting s'est précipité pour prendre le coup à ma place.
« Stop, gronde-t-il. Cela suffit. »
Je vois le visage de père se déformer sous la rage qui se met à bouillir en son lui. Il lève une nouvelle fois sa ceinture. Je veux me jeter en avant, faire rempart de mon corps comme il l'a fait précédemment. Mais je suis bien trop faible. Je n'ai pas la force nécessaire.
Alors le cuir s'abat sur le blond.

°°°L

Le cuir s'échoue sur mon épaule. Je lâche un gémissement étranglé. Je le vois relever la ceinture et l'abattre une nouvelle fois sur moi. La brûlure des coups est presque aussi douloureuse que si j'avais mis du sel sur ces blessures. Mais je ne dis rien, j'encaisse, comme toujours, encore en encore. J'aperçois la lueur malsaine qui brille dans le regard d'Igneel. Je ferme les yeux, laissant le cuir me dévorer la chaire avec férocité, avec appétit.
Mais soudain, un bruit de déchirure se fait entendre. Je baisse le regard sur mon torse. Torse dont la chemise est déchirée. Chemise dévoilant le tissu. Tissu lui aussi déchiré. Tissu applatissant auparavant ma poitrine. Poitrine dont la naissance et une bonne partie de la peau est découverte.
Igneel s'est arrêté. Et lui et Natsu ont les yeux rivés sur la déchirure de ma chemise.
Et bah merci, j'ai été ravie de vous connaître...

°°°N

Une déchirure. Il pousse un énième gémissement. Sa peau qui se découvre, d'adorables boules de chaire faisant leurs apparitions.
Sting...
Oui, c'est sensé être cela son nom. Mais après ce que je viens de voir, s'en est un autre qui me vient à l'esprit.
« Lucy Heartfilia...  »
*****
Coucou !!!
Comment allez-vous ? J'ai terminé le chapitre 25 !
Alors ? Comment le trouvez-vous ?
Aimez-vous ce changement de point de vue ? Dites-le moi si c'est non car j'ai l'intention de faire de même sur deux ou trois autres chapitres !!
Comment Lucy va-t-elle se sortir de cette situation... Ou va-t-elle y rester ?
Sinon votez commentez ça fait toujours plaisir
Bisou bisou

1) Pour toujours à tes côtés [terminé]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant