CHAPITRE 28

1.3K 94 20
                                    

Happy !!! On ne mange pas les poissons qui ont le buste d'une femme !!!
Mais est-ce que ça a bon goût ? 🤔
Bonne lecture !
*****
Adieu...
Il y a une lumière blanche. Une douce lumière blanche. Elle m'attire. Elle m'intrigue. J'ai envie de savoir ce que cache ce halo blafard. Je m'en approche. Je sens que je dois y aller. C'est le seul endroit où je peux me rendre sans faire souffrir tous ceux que j'aime.
Cet endroit ?
Le paradis.
« Bats-toi. Bats-toi. »
Je me retourne vivement. Cette voix... Elle semblait venir de derrière moi. Et pourtant, il n'y avait personne. Je reprends ma route. Ma route vers le paradis. Et pourtant la voix reprend. Je n'y fais pas plus attention. Alors la voix se met à me crier.
« Bats-toi. Bats-toi. Bats-toi. Bats-toi. Bats-toi. Bats-toi. Bats-toi. Bats-toi. Bats-toi. Bats-toi. »
Je me mets alors à courir. Je cours de toutes mes forces. Mais plus j'avance, plus j'ai l'impression que la lumière est loin de moi. Comme si elle ne voulait pas que je l'atteigne, que je me consume dans sa douce étreinte.
Alors j'accélère encore et encore.
« Bats-toi. Bats-toi. Bats-toi. Bats-toi. Bats-toi. Bats-toi. Bats-toi. Bats-toi. Bats-toi. Bats-toi. »
Je trébuche et tombe au sol. Je relève lentement la tête, le nez en sang. Je suis dans une grande plaine à l'herbe verdoyante. Il n'y a plus ce long tunnel dans lequel je courais, plus cette lumière qui était sensé être ma porte de sortie. Un groupe d'hommes se tient devant moi. Ils doivent tous avoir la quarantaine et portent une épée à leurs ceintures. Il me regarde de haut, un grand sourire aux lèvres.
« Alors gamine, tu es sûre de ne rien avoir pour nous ? »
Je secoue négativement la tête. Sans que je ne le désires, mes yeux s'embuent.
« N-Non. Je... Je vous le promets...
— Tu nous le promets hein... »
Sans que je ne puisse faire quoi que ce soit, celui qui semble être le chef, un grand barbu, se penche vers moi et brusquement, il arrache mon pendentif que j'arbore à mon cou. Il l'examine d'un œil minutieux, un sourire apreciateur sur ses lèvres fines.
« Tu n'as rien... Et pourtant ce collier a lui seul coûte une petite fortune, de quoi se bâtir une armée assez conséquente. Comment une gamine dans ton genre peut le posséder ?
— Non, arrêter, je vous en supplie, rendez le moi ! Il représente beaucoup pour moi ! »
Ma voix est plus fluette que celle que je pensais avoir. Mais lorsque l'on se dirige vers le paradis, a-t-on seulement conscience de sa propre voix ?
Je me mets à effectuer des bonds pour tenter de reprendre mon bien alors que l'homme s'amuse à lever son bras pour le mettre hors de ma portée.
« Tu sais ce que je crois, me chuchote-t-il. Je pense que tu es une voleuse. Oui c'est ça, une vulgaire voleuse. Et tu sais ce qu'on leur fait aux voleurs ici ? »
Je secoue négativement la tête. Je ne le sais pas, mais je n'ai pas vraiment envie de le découvrir. Et pourtant, il prend mon petit poignet dans sa main rugueuse et le tire vers lui.
« On leur coupe la main. »
Alors, il fait semblant d'abattre sa deuxième main sur mon poignet, tel le mouvement d'une hache. Je lâche un cri et essaye de me dégager de la poigne de mon agresseur.
« Je vous le promets, je ne suis pas une voleuse ! Je ne suis pas une voleuse, je sanglote.
— Alors comment une gamine dans ton genre peut se balader avec un collier d'un tel valeur ?
— Je sais pas. Je sais pas. »
Sa poigne se ressert autour de mon pauvre petit poignet et je lâche un glapissement de douleur.
« Excusez-moi... »
Les deux acolyte de mon assaillant se retourne d'un même mouvement pour se retrouver face à un petit garçon de mon âge, aux cheveux blonds en épis indisciplinés aux grands yeux bleus innocents. Une de ses mains est cachée dans son dos.
Sting...
« Qu'est-ce que tu veux gamin ?
— Pardon de vous déranger, messieurs, mais je cherche ma sœur. Je ne la trouve plus.
— Oh, nous sommes vraiement désolés, fait faussement l'homme qui me tient. Si nous la trouvons, nous te le dirons. À quoi ressemble ta sœur ? »
Un étrange sourire flotte sur ses lèvres, un sourire qui ne devrait pas appartenir à un enfant de 6 ans.
« Elle ressemble à celle dont vous venez de voler le collier. »
Alors, sans qu'ils n'aient le temps de réagir, le jeune blond leur saute dessus et leurs plonge simultanément le poignard qu'il tenait dans son dos dans leurs cœur. Leurs yeux s'écarquillent, un glaviot de sang s'échappe de leurs bouches. Leurs corps tombent à terre dans un bruit sourd.
Sting se redresse et retire sa lame d'un des deux cadavres. Il se tient droit, une dague ensanglantée dans la main, une brise agite ses cheveux d'or, son regard est déterminé. Franc, droit. Royal...
Un petit lion furieux...
Mon agresseur lâche un juron, il me met une longue gifle. Un goût métallique m'emplit la bouche, j'ai sûrement dû me modre l'intérieur de la joue. Il me lâche au sol. Mon poignet touche en premier le sol, je le vois se tordre d'une étrange façon avant que je m'effondre dessus. On entend un "crac". Je me mors alors violemment mon poing valide pour étouffer mon hurlement de douleur. J'attire mon poignet blessé près de ma poitrine avant de remonter mes genoux près de mon menton que j'ai baissé. J'essaye de me balancer légèrement, essayant d'atténuer la douleur. Mais ça fait mal. Tellement mal.
L'homme s'est approché de Sting. D'un coup sur le poignet, il le fait lâcher son arme avant de l'empoigner par le col et de le soulever de terre.
« Comment un gamin comme toi a pu tuer deux hommes ?! COMMENT ??!! »
Et tandis qu'il l'injure, son poing frappe son ventre avec toute la force dont il est capable. Un sourire moqueur se dessine sur les lèvres du blond. Un sourire moqueur qui incite l'homme à redoubler d'ardeur dans ses coups.
« Sale vermine ! Je vais te buter tu comprends ?! Te buter !! »
La respiration du blond est sifflante alors qu'il tourne son regard vers moi, toujours au sol. Ses yeux s'agrippent aux miens et refusent de les lâcher. Je ne peux que contempler cette lueur de douleur qui brille. Je ne parviens pas à bouger. Je reste à terre, en position fœtal, me protégeant de toutes les horreurs du monde. Je ne veux pas voir Sting, je m'efforce de croire que c'est le fruit de mon imagination. Je ne veux pas voir ce garçon devant moi. Je ne veux pas le voir se faire battre. Et pourtant son regard reste attaché au mien et je regarde se bleus apparaître, ses plaies s'ouvrir.
« Bats-toi. »
Tels sont les mots qu'articulent ses lèvres, il n'a même plus la force de parler. Ses yeux se baissent sur le poignard au sol avant de se replanter dans mes prunelles. Je comprends, je sais ce qu'il veut que je fasse. Mais je n'y arrive pas. J'ai l'impression que mes jambes ne pourront pas supporter mon poids. Je me recroqueville encore plus si cela est possible, les larmes dévalant mes joues alors que je fais mon possible pour oublier le bruit sourd du poing qui s'enfonce dans l'estomac de mon frère.
Je ne peux pas. Je ne peux pas. Je ne peux pas.
Mais soudain, le cri de mon jumeau résonne. Il a parler, des sons sont sortis de sa bouche alors que tout l'air sortait de ses poumons à chaque coup.
« Bats-toi Lucy ! Ne te laisse pas abattre ! N'abandonne pas aussi vite !! Dans la vie, il y a toujours des épreuves alors si tu attends que quelqu'un les franchisse à ta place, tu n'y arriveras jamais !!!
— La ferme !! »
Un coup plus puissant que les autres l'atteint au ventre, l'obligeant à se plier sous la douleur. Mais cela ne l'arrête pas. Il continue. Il n'est pas comme moi.
« TU AS RÉELLEMENT ENVIE D'ÊTRE DÉPENDANTE DES AUTRES ?! NON JE NE LE PENSES PAS !! ALORS BATS-TOI LUCY ! BATS-TOI !!
— TA GUEULE !!! »
Cette fois-ci, le poing atterrit sur sa joue, près de sa mâchoire, à demi sur son nez. Sa tête part en arrière et y reste. Il cesse de se débattre. Son corps devient mou. Un filet de sang s'écoule de sa bouche et de son nez. Nez tordu dans une drôle de position. Ses cheveux d'or tombent par mèches sur son front, cachant ses yeux que je devine fermés. Je reste coate. Incapable de réagir. C'est... C'est vraiement terminé ? Sting est... Mort ? Non... Non... Nooooooooooon !!!!!!!!!!!!!
Je me lève, chancelante, faisant obstruction de la douleur. Je pense aussi avoir une cheville foulé vu la douleur et peut-être même une ou deux côtes cassées ou fêlées. Mais je fais abstraction de cette douleur. Je ne la ressens plus. Mon regard brille d'une lueur farouche. Haineuse.
De mon bras valide, je me saisi de la dague et la plonge dans le dos de l'homme, à l'emplacement du cœur. Le corps de celui-ci se raidit. Sa poigne se dessert sur la chemise de Sting qu'il finit par laisser tomber. Et à son tour, il s'effondre au sol pour ne plus jamais se relever.
Je me précipite auprès de Sting et le sert dans mes bras. Je l'attire contre ma petite poitrine et le berce doucement en me balançant d'avant en arrière. Je chantonne un petit air mélancolique, l'air que nous chantait maman je crois. Cette chanson m'apaise et a le don de faire ralentir les battements de mon cœur. Le visage de Sting aussi se détend. Il n'est qu'évanoui.
Alors, c'est ici, au milieu de cette plaine, que se trouvent deux jumeaux, l'un évanoui dans les bras de l'autre chantant une chanson. Deux jumeaux aux milieux du plaines à l'herbe verte. Herbe verte malgré le sang des trois cadavres qui la colore...

Bats-toi.
Oui, c'est toi qui m'avais dit ça. Pardon Sting. Pardon d'avoir été aussi idiote.
Tes mots, tes anciens mots de quand nous étions petits ont permis de me sauver une nouvelle fois. Tu as raison, je ne dois pas me laisser abattre.
Je fais parti de la famille de Heartfilia, je ne peux me laisser mourir...
Alors je te le promets mon frère, je vais me battre.

Alors, je rouvre les yeux.
*****
Coucou.
Alors, comment vous dire... Je comprend les gens qui sont parfois énervés contre Wattpad... Alors oui, c'est une application géniale, sûrement ma préférée même...
Mais disons que ce chapitre aurait du être publié hier...
Alors normal, j'ai du WiFi alors je m'apprête à mettre en ligne cette partie... Bizarrement, deux chapitres ont été inversés. Celui-ci et le 29 que j'ai à peine commencé... Donc déjà j'ai ouvert le mauvais... Ça c'est une bête erreur de ma part, je l'avoue. Donc je le quitte... Et cette partie refuse de s'ouvrir... Je réessaye plein de fois, impossible.
Alors je décide de quitter l'application, me disant que c'est un léger bug... Je reviens dessus et là, incapable de m'ouvrir l'histoire !!!!!
J'ai le titre "modifier l'histoire" suivit d'une page blanche...
Donc, je m'étais résigné à ne pas pouvoir y accéder... Mais je ne pouvais pas non plus ouvrir ma seconde histoire !!!
Alors, une fois que je n'ai plus de WiFi, je rouvre cette histoire qui, étonnamment marche très bien... Et là, le drame... J'avais plus de 1300 mots pour ce chapitre !!! Et toutes mes sauvegarde de la veille se sont effacés !!! 😭😭😭
J'ai quand même eu de la chance car il me restait un peu plus de 500 mots... Mais ça fait quand même mal car en plus c'était la première fois que je n'avais pas fait une copie de ce chapitre 😭😭😭😭
Bon bah finalement ce chapitre fait tout de même un peu moins de 1800 mots...
Alors fini de parler de ma vie (et désolée si vous vous en êtes fichu mais royalement 😂) qu'avez-vous penser de ce chapitre ?
L' avez-vous compris ?
Ce souvenir ce passe peu après l'incendie, avant leur arrivé à l'orphelinat...
Lucy a décidé de se battre... Et lorsqu'une femme se bat, elle se jette à corps perdu dans la bataille, quel que soit l'adversaire...
Sinon votez commentez, ça fait toujours plaisir
Bisou bisou

1) Pour toujours à tes côtés [terminé]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant