CHAPITRE 20

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Oui, j'ai encore changé de couverture... Mais c'est parce qu'une amie à moi m'a dit que sur l'ancienne couverture, c'était une fille de one piece ou de Naruto, je ne sais plus. Et pourtant quand j'ai cherché une image, c'était indiqué que c'était Lucy ! Enfin bref, bonne lecture !
*****
Le lendemain matin, quelque chose de doux effleure mon front. J'ouvre doucement un œil pour croiser un regard noir et profond.
Je fais un bond dans mon lit, manquant de l'assomer au passage, tout en lâchant un cri de frayeur.
« AAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !!!!!! »
Grey, car c'est bien lui, me fixe quelques instants avant d'éclater de rire.
Je croise les bras sous ma poitrine et affiche une petite moue boudeuse.
« Tes vêtements, je grommelle. »
Il baisse le regard sur son corps avant de lâcher à son tour un cri.
« AAAAAAHHHHH ?????!!!! ILS SONT PASSÉ OÙ ??!!!
— Derrière toi. »
Il me remercie et se rhabille. Après avoir boucler sa ceinture, son regard remonte vers moi.
Et brusquement, ses joues deviennent rouge écarlate, comme les cheveux d'Erza.
« T... Tes... Tes yeux... »
Mes yeux ? Qu'est-ce qu'ils ont mes yeux ? Je regarde en face de moi, là où trône cet immense miroir.
Et mon visage se décompose immédiatement.
Mes... Mes yeux... Mes yeux sont noisettes.
Je détourne précipitament la tête mais c'est déjà trop tard, il a bien vu. La nuit, je ne dors pas avec les lentilles car à force c'est douloureux... Mais j' aurais du le faire, ne serait-ce que pour aujourd'hui.
« St... Sting ? »
Je ne me retourne pas vers lui, gardant toujours la tête obstinément baissé.
« Lucy ? »
Quoi ??!! Je relève brusquement la tête. Attendez, il vient de dire quoi là ? Il vient bien de dire mon prénom, je n'ai pas rêvé...
« Lucy, répète-il. »
Non, je n'ai pas rêvé, il a vraiment dit mon prénom... Ou alors c'est que j'ai deux fois la même hallucination... Ce qui serait tout de même bizarre...
Je le dévisage doucement, lui adressant mon regard le plus innocent.
Et brusquement, je l'empoigne par la chemise, le tire et le retourne pour qu'il finisse allongé dans mon lit, moi à quatre pattes au-dessus de lui, mes genoux sur ses mains.
Il semble déboussolé, il ne s'attendait sûrement pas à ce que je réagisse de cette façon.
J'approche mon visage du sien, les sourcils froncés.
« Depuis quand le sais-tu ? je chuchote.
— Dès le départ, je savais que tu n'étais pas Sting. Après, il ne manquait plus qu'à trouver ton vrai nom. »
Je me redresse et m'assoie à califourchon sur ses jambes.
« Pourquoi tu ne lui as pas dit ?
— Pourquoi je n'ai pas dit quoi ? Et à qui ?
— À Natsu, pourquoi tu ne lui as pas dit que je n'étais pas Sting ? »
Il passe sa main dans ses cheveux en lâchant un profond soupir.
« Je voulais savoir jusqu'où tu étais prête à aller pour sauver ton frère...
— QUOI ??!! Parce qu'en plus tu sais que c'est mon frère...
— Yep, me lance-t-il, un grand sourire aux lèvres.
— Mais... Mais comment...??!!
— "Le glaçon", ça te dit quelque chose ?
— Le gla... »
Je m'interromps brusquement. Je me souviens d'un petit garçon... Enfin, petit, il avait tout de même un an de plus que moi... Ce garçon... Il s'était enfui de l'orphelinat. Il avait noué ses draps ensemble et c'était enfui par la fenêtre. Et il n'avait que dix ans. Ce garçon était devenu une légende. On le surnommait le glaçon car il avait toujours chaud bien que sa peau soit glacée.
« Tu... Tu es le garçon qui s'est enfui de l'orphelinat Sainte Marie.
— Lui même, fit-il en esquissant une révérence.
— Mais... Mais comment ?! Que t'es t'il arrivé tout ce temps ?
— Je suis allé par-ci par-là... »
Je me penche et m'empare de mes lentilles sur la table de chevet. Je les pose délicatement sur mes prunelles. Lorsque c'est chose faite, je me positionne en tailleur, met mon coude sur mon genoux et pose mon menton sur ma paume de main.
« Je t'écoute. »
Il éclate d'un rire franc. Un rire que je trouve extraordinairement beau.
« Bon et bien si tu insistes. Lorsque j'étais petit, mon village, ma famille, tout ceux que j'aimais, furent détruit par quelque chose de fort, très fort. On le nomma Deliora. »
Pourquoi, que ce soit lui ou Erza, ont-ils tous les deux des histoires qui débutent vraiment tristement ?
« Des sœurs me trouvèrent dans les décombres. Elles m'emenèrent dans un orphelinat, me disant que j'étais sauvé maintenant. Mais je ne voulais point être sauver. Je n'avais en tête que de tuer Deliora. Je ne pensais qu'à partir. Alors, lorsque j'ai réussit à m'évader, j'ai parcouru des plaines immenses, des villages emplis de rires, de grandes étendues glacées, des montagnes frôlant les nuages. Je faisais des petits travaux par-ci par là. Lorsque personne ne voulait de moi, je mendiais. Un jour, j'ai croisé le regard d'une femme et d'un petit garçon. La femme me prit sous son aile, elle se nommait Ul et était une mercenaire réputée, malgré qu'elle soit une femme. Je lui demandais de m'entraîner et à force d'insister, elle accepta. Je devins donc son apprenti. Mais je n'étais pas le seul. Le garçon qui se trouvait avec elle, se nommant Léon, était lui aussi en apprentissage avec Ul. On se détestait, on était toujours en concurrence. Mais au fond de nous, nous savions que nous nous adorions. Elle m'apprit tout ce que j'avais à savoir, le maniement des armes, l'endurance, la rapidité. Mais je n'abandonnais point mon objectif. Trouver et tuer Deliora. Un jour les nouvelles fusèrent comme quoi une ombre inconnue et violente se trouvait dans le village voisin et tuait tout le monde sur son passage. Je n'avais aucun doute sur l'identité de cette ombre... Deliora. Je suis parti en courant de la maison d'Ul tandis qu'elle m'hurlait que je n'y arriverai jamais, que j'allais me faire tuer, que je n'étais pas assez expérimenté. Je n'ai pas voulu l'écouter, je ne pensais qu'à me venger. Lorsque je suis arrivé, l'ombre était toujours là j'ai dégainé une épée et lui ai fait face. J'ai bataillé pendant ce qu'il me semblait des heures. Alors que je me couvrais peu à peu de blessures, mes coups ne semblaient pas porter. L'ombre me fit tomber à terre, et alors qu'elle allait me porter le coup fatal, Ul, mon maître sortie de nulle part et trancha cette sorte de tentacule noire. Elle battailla. Léon et moi nous nous fîmes presque immédiatement assommé et l'ombre nous envoya très loin du combat entre elle et mon maître. Et vu la puissance que Deliora déployait, je m'aperçu que là, elle se donnait vraiment. Lorsqu'elle était avec moi, elle ne faisait que s'amuser. Je me suis rapproché de Ul. Mon maître m'a souri. Un sourire doux, rassurant. Elle a dégainé une nouvelle épée tout en me murmurant. « Je scellerai les ténèbres qui sont en toi. »
Alors, elle s'est jeté sur Deliora et a transpercé son cœur avec son épée.
L'ombre tomba à terre et sa couleur se fit plus terne. Mon maître se retourna vers moi, un doux sourire sur les lèvres. Elle avait réussi, elle avait tué la cause de tout mes cauchemars, elle avait vengé ma famille. Je ne l'en admira que plus pour ça... Et brusquement, une tentacule noire, couverte de sang, sorti du cœur d'Ul. Elle s'effondra au sol. Fou de rage, je me suis précipité sur l'épée de mon mentor avant de la jeter sur l'ombre. Celle-ci lâcha un cri tel que je n'en avais jamais entendu, situé juste entre un sifflement et un hurlement. Elle s'effondra une nouvelle fois au sol. Et cette fois-ci, elle s'enfuit, rampant misérablement au sol. Je me suis tournée vers Ul mais c'était déjà trop tard. Elle était morte, je le voyais bien. Léon s'est alors relevé. Voyant notre maître à mes pieds, il poussa un long cri de douleur avant de tourner vers moi un regard emplit de larmes. « Toi, avait-il lâché. Tu as tué Ul. Si tu n'avais pas voulu aller te battre, elle ne serait pas morte... On t'avais dit que tu n'y arriverais pas. C'est de ta faute... Je t'épargne aujourd'hui en mémoire d'Ul car elle t'aimait. Mais si nos chemins se recroiser un jour, Grey Fullbuster, je te tue... » Alors, il s'est effondré en pleurs sur le corps de la mercenaire. Je suis parti, trop lâche pour resté et croiser le regard vide de celle qui m'avait élevé comme son propre fils, de celle qui s'était sacrifiée pour moi... Deux ans passèrent... Un jour, il s'avéra que ma route croisa celle d'une jeune fille rousse et de deux garçons. Un aux cheveux bleus et l'autre aux cheveux roses... La rousse me fixa quelques instants avant de murmurer quelque chose à l'oreille du rose. Celui-ci hocha la tête avant de me tendre sa main. « Je me nomme Natsu Dragneel et je veux que tu fasse partie de mes meilleurs amis. » Je l'ai alors regardé longuement, le prenant pour un fou. Mais il avait du voir mon regard sceptique sur lui car il poursuivit sur sa lancée. « Je ne me moque pas de toi, je te le jure. » Un ami... J'étais seul depuis si longtemps. Léon ne pouvait plus me voir... Ul était morte par ma faute. Oui, j'avais définitivement besoin d'un ami. Je lui ai alors serré la main et ça a payé, cette amitié est vraie. La preuve, je suis toujours là aujourd'hui. »
Grey... Je ne savais pas qu'il avait vécu tout ça... Comment a-t-il pu le supporter ? Obéissant à mon instinct, je me penche en avant et le prend brutalement dans mes bras. Il est tout d'abord surpris mais referme bien vite son étreinte. Oui, j'ai des tonnes de questions à lui poser. Sur lui, sur Natsu. Sur ID END, sur Igneel, sur ses coups, ses bleus... Mais pour ça, j'irais voir directement Natsu. Je veux savoir, je veux qu'il me dise tout sur lui...
Je suis brusquement sorti de mes pensées par le beau brun. Il prend une mèche de mes cheveux blonds désormais courts et l'entortille autour de son doigt.
« Tu es toujours aussi belle...  »
Attends... Quoi ?!
Réalisant ce qu'il vient de dire, il se lève d'un bond et part en courant. Mais alors qu'il allait fermer la porte derrière lui, il s'arrête avant de me murmurer doucement.
« Tu me plais encore plus qu'à l'orphelinat, Lucy Heartfilia ! »
Et là, il part réellement.
*****
Coucou
Et un chapitre 20 ! Un !
Alors, cette fois-ci, on parle de l'histoire de Grey, un personnage fantastique, on va pas se mentir.
Que pensez-vous de son passé ?
Grey, attiré par Lucy ?
Lucy n'est pas encore aller demander à Natsu des explications sur la dernière fois...
Sinon votez commentez ça fait toujours plaisir.
Bisou bisou.

1) Pour toujours à tes côtés [terminé]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant