1) Pour toujours à tes côtés [terminé]

CHAPITRE 26

Grey... Il a perdu tout ce qui comptait à ses yeux... 😢
*****
Alors, me surprenant moi-même, je me jette sur lui et reprends ses lèvres.

Rogue...
J'ai embrasser Rogue.
Et... Et j'ai aimé le goût de ses lèvres sur les miennes, la danse qu'effectuaient nos langues, nos mains sur la peau de l'autre. Et... Et que je me la ferme !!! Ce n'est point normal, je ne peux point aimer un homme. Dieu va se détourner de moi, je n'aurais point de place au paradis.
Et... Et... Et puis merde !! Tant pis ! Je m'en moque ! Je me sens bien avec Rogue et ce n'est point une satanée Bible qui va m'empêcher d'aimer l'homme que je veux. Car oui, j'ai bel et bien fini par comprendre. Cette boule de chaleur au niveau de mon torse, les battements frénétiques de mon coeur, mes joues qui deviennent cramoisis, mes lèvres qui s'étirent chaque fois que je le vois sourire. Je ne suis point idiot. Je sais a quoi correspondent toutes ces sensations. Sensations que je n'ai jamais éprouvé avec une femme malgré tout mes efforts.
Rogue...
C'est lui le bon, lui l'élu de mon cœur lui celui avec qui je veux partager ma vie, lui celui pour qui je pourrais absolument tout quitter.
Je l'aime tant.
Et pourtant d'après Dieu je n'en aurais point le droit... Je n'aurai pas le droit de ressentir cette chose si forte pour lui. Mais je m'en moque ! Rogue à raison, Dieu a demandé d'aimer et moi aussi j'aime. J'aime mon beau ténébreux. Et je me moque de toutes les critiques.
C'est à ce moment précis que je me rends compte que ma mentalité a bien  évolué. Il y a peu de temps encore, je n'aurais pas hésité à l'envoyer brûler au bûcher, il y a peu de temps, je me serais bien moqué d'aller secourir Lucy. Elle n'est qu'une servante après tout. Mais c'est ma sœur. Et c'est lorsque je me suis rendu compte de ça que j'ai revu ma conception des choses. Lucy m'a sauver... Mais sa gentillesse ne l'a point sauvée elle. Elle m'a sauvée alors à moi d'en faire autant pour elle. De plus, elle s'est faite passer pour un homme qui plus est un prince lors d'une présentation officielle. Si elle se fait attraper, on pourrait lui infliger la peine capitale.
La mort.
Ma sœur est en danger.
Mais moi, je vais la sauver, je m'en suis fait le serment. J'aiderai ma sœur.
« Rogue ! »
Mon ténébreux, devant moi, se retourne suite à mon cri.
« Oui ? »
Et là, je me retrouve dans l'incapacité d'articuler un seul mot.
Rogue, le visage tourné vers moi, me contemple. Ses cheveux de jais flottent dans le vent, ses yeux mauves brillent d'une lueur tendre et rebelle, ses muscles jouent sous sa chemise qui, pour mon plus grand plaisir, est moulante. Les rayons du soleil éclairent ses dents blanches, ses lèvres  roses attirent mon regard. Elles sont pales, charnues. J'ai envie de les reprendre entre les miennes... Et comme si cela ne suffisait point pour le rendre irrésistible, le vent souffle des pétales de fleurs de cerisier dans sa direction, comme pour compléter son magnifique tableau. Rogue aperçoit les pétales, il en prend un dans ses mains qu'il a jointes en coupe. Il me sourit et tourne son visage vers le ciel, toute sa tête est baignée de lumière...
C'est bon, s'en est trop pour moi. Je descends précipitamment de cheval et accroche la bride autour d'un arbre. Je me dirige vers le joaillier qui observe mon petit manège avec surprise. Je le tire violemment par le bras, le faisant tomber au sol, mais le rattrapant in-extremist dans mes bras avant qu'il ne touche le sol. Je prends là aussi les rênes de sa monture et l'accroche au même arbre que le mien. Je laisse tomber mon chargement au sol et me met à quatre pattes au dessus de lui.
« Qu'est-ce que... »
Je le fais taire en m'emparant de ses lèvres.
« Putain,je chuchote alors que je m'écarte de lui de quelques centimètres. Fou. Tu me rends fou. »
Un sourire narquois apparaît sur son visage.
« Alors comme ça le prince Sting Eucliff jure.
— La ferme. »
Brusquement, il inverse les positions, lui se retrouvant au-dessus de moi.
« À mon tour de jouer maintenant... »
Il reprend mes lèvres mais soudain, il s'assoit sur mon entrejambe. Je lâche un gémissement étouffé par ses baisers.
« Calme-toi Sting, gardes ta voix pour le moment où je te ferais vraiement crier mon nom... »
Ces mots... Ces mots... Il n'a pas le droit de dire ces mots... Je ne peux pas lui résister...
Je lui rends son baiser avec violence, mon bassin se collant au sien, le faisant haleter à son tour.
« Bordel Sting... »
Je souris. Et ainsi commencent nos ebats.
Nos gémissement... Ses suçons dans mon cou... Nos caresses mutuelles... Sa langue qui me caresse de haut en bas... La douleur... Douleur si vite remplacée par le plaisir lorsqu'il commence à bouger... Nos hanches remuant ensemble... Ses grognements... Mes cris... La sueur qui ruisselle sur nos corps joints... Nos baisers...
Il se retire de moi et s'effondre à mes côtés avant de m'attirer à lui. Je plonge mon visage dans son torse nu.
Le temps que dura nos ebats et la nuit était tombée...
« Ça t'a plu, me chuchote-t-il en me caressant doucement les cheveux.
— Oui. C'était merveilleux.
— Tant mieux. Je t'aime Sting. »
Un sourire se dessine sur mes lèvres.
« Je t'aime aussi Rogue. »
Il m'embrasse une dernière fois sur le sommet du crâne et je m'endors doucement.