sirius ✩ jikook

six

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me - the 1975

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Nous avons continué à nous revoir tous les soirs. Et j'ai continué à tomber un peu plus pour lui chaque jour.

Lui et ses cheveux dorés, ses iris éclatants et son sourire respirant la pureté. Il était mon étoile, - bien qu'une étoile abîmée par les coups - et j'aimais l'observer, me perdre en lui.

« Comment tout ça a commencé ?, » avais-je prononcé à voix basse, j'avais eu presque peur que quelqu'un d'autre entende nos conversations nocturnes, auxquelles je m'étais attaché.

« Depuis que je suis tout petit. Je crois que je me suis jamais vraiment senti en paix chez moi. Mon géniteur boit, beaucoup, et il me déteste aussi. Rien d'étonnant, » ricana-t-il.

J'avais l'impression qu'il me décrivait un tableau, qu'il était à l'extérieur et que cela ne l'affectait même plus depuis le temps. C'était affreux.

« Un jour, quand je devais avoir six ans, il était complètement saoul, et il m'a attrapé par les cheveux puis il m'a plaqué contre un mur. Depuis cet horrible jour, dès qu'il buvait un peu trop, il avait la fâcheuse habitude de me pousser à bout jusqu'à que je pleure. C'était d'abord des insultes, puis des coups, puis les deux, et j'ai fini par penser que je le méritais. Tout ce que je voulais, c'était qu'il m'aime ? J'étais qu'un gosse..., il reprît sa respiration, et aussi du courage pour terminer son dur récit, Un soir, à mes douze ans, il m'a poussé du haut de l'escalier, et c'est comme ça que je me suis fracturé le coccyx. Mais tu sais ce qui est le pire ? C'est qu'à l'hôpital, quand on m'a demandé comment je m'étais fait ça, j'ai dit que j'avais chuté par moi-même. »

Je le voyais, il avait les yeux encore plus brillants qu'habituellement à cause des larmes, même s'il essayait de me le cacher.

« Tu avais peur, ça se comprend Jimin, mais maintenant tu peux fuir tout ça... Echappe-toi de ton passé... Et ta mère ?, avais-je tenté de chuchoter, tout en l'attirant contre mon torse.

- Ma mère ? Ne l'appelle plus comme ça. Elle ne me considère pas comme son fils, alors elle ne sera jamais ma mère. »

Il avait haussé le ton, et j'avais senti qu'il le faisait parce qu'il menaçait de craquer à n'importe quel moment, alors au lieu d'en rajouter, j'ai embrassé sa chevelure blonde, et je l'ai laissé s'endormir sous mes caresses.

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Tes yeux couleur corbeau
respirent la tendresse,
j'ai vu dans ta détresse,
un homme si beau.

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