Le réveillon s'était déroulé dans la joie et la bonne humeur. Même Cassandra semblait avoir oublié ses griefs contre son père,
Andromeda avait fait une entrée théâtrale, au bras de son mari, et James et Sirius n'avaient eu de cesse de lancer des allusions moqueuses à Remus, qui s'efforca de les ignorer.
Si Remus se montrait discret, ce n'était pas le cas de l'exhubetante Nymphadora, que la présence de ses parents ne gênait pas le moins du monde. Elle se colla à Remus presque toute la soirée.
À tel point, que Andromeda finit par prendre Sirius à part.
- Dis moi, il ne se passe rien, entre Dora et ton ami...
- James ? Voyons, il est marié.
- Ne fais pas l'imbécile, tu veux. Je te parle de l'autre...
- Remus, Andro. Il a un nom tu sais.
- Oui, bon, Remus. Alors ?
- Et si c'était le cas, quelle importance cela aurait ?
- Mais... Il est trop vieux pour elle.
- C'est vraiment tout ce qui te dérange ?
- Oui, bien sûr, quoi d'autre ?
Sirius soupira.
- Il ne se passe rien, entre eux. Ils sont amis, c'est tout. Mais si ça devient plus sérieux, je te promets qu'on t'enverra un faire part pour le mariage.
- Tu ne peux donc pas être sérieux cinq minutes ?
- Andro, ta fille est majeur, elle fréquente qui elle veut et elle n'a pas de compte à te rendre sur ses fréquentations. Rappelle toi que tes parents ne voulaient pas non plus que tu fréquentes Ted, à l'époque.
- Donc, ils se fréquentent.
- C'est tout ce que tu as retenu de ce que je t'ai dit !
- Non, tu as raison, bien sûr. Mais... J'espérais mieux pour ma fille.
- Attention, Andro, tu parles de mon ami. Remus est quelqu'un de bien. Il est sérieux, loyal, courageux...
- Ça va, ça va, ne me fait pas l'article. J'ai compris. Ce que tu peux être susceptible.
-- Toujours, dès qu'il s'agit de mes amis. Tâche de t'en souvenir.Le reste de la soirée se passa dans la detente, en dépit de Andromeda qui se mit à harceler Remus avec des questions concernant notemment son avenir. Elle s' arrêta, lorsque Ted lui fit remarquer qu'elle gênait le jeune homme. De plus, elle croisa le regard désaprobateur de Sirius, et n'insista pas.
Ce fut un soulagement, pour Remus, de les voir partir, sur le coup des trois heures du matin. Même si cela signifiait ne plus revoir Dora.
La soirée avait été marquée par les anecdotes de Bathilda Tourdesac, qui n'avait pas manqué de se moquer de James et Sirius, et par les facéties de Dora, qui changeait son apparence à volonté, provoquant l'hilarité des enfants.
Et Sirius et Méredith, se mirent au piano, pour jouer des chants de Noël.Lorsqu' ils regagnèrent leur cottage, Velia s'invita dans la tête de Sirius.
- Salut Beau gosse.
Sirius sourit.
- Salut Velia.
- Tu vas bien ?
- Ça ne pourrait pas aller mieux.
- Bon, alors, tâchons de faire en sorte que ça dure.
Il fronça les sourcils.
- Pourquoi, il y a un problème ?
- Non, détends toi, beau gosse, amuse toi, profite, je veille sur ta famille.
- Merci Velia. Joyeux Noël.
- À toi aussi beau gosse.Le lendemain matin, c'est le silence qui réveilla Meredith. Un silence anormal. Léo aurait déjà dû réclamer son biberon.
Elle se tourna sur le côté. Et constata que Sirius n'était plus là.
Elle se leva, enfila sa robe de chambre, et descendit.
Une odeur de pancakes, et de bacon grillé flatta ses narines.Elle le trouva dans la cuisine, un tablier autour des hanches, il sifflotaient vive le vent.
Cette image pour le moins inhabituelle la fit sourire.
Mais ce qui la surprit le plus, c'était Leo, assis sur le tapis, près du canapé, près de lui, assise en tailleur, sa fury de fille faisait voler une petite balle en mousse jaune, à la hauteur du bébé, qui tentait de l'attraper en éclatant de rire.
- Tu vois, Leo, disait elle, c'est un vif d'or, et si tu l'attrapes, tu gagnes. Un jour, tu deviendras aussi fort que Harry. Mais, il faudra t'entraîner, hein, parce que tu sais, Harry, c'est le meilleur attrapeur du monde.Meredith s'approcha de ses enfants.
- salut maman.
- Salut ma chérie. Dis moi, qui es tu et qu'as tu fait de ma fille, tu sais, grognon, sale caractère, susceptible.
Cassandra sourit, et Méredith eut le souffle coupé. Qu'est ce qu'elle ressemblait à son père, en cet instant.
- Je crois qu'elle a décidé d'être plus gentille.
- Ce sont tes resolutions pour le nouvel an ?
- On peut dire ça.
Meredith ébouriffa la tête de sa fille.
- Tu devrais t'habiller. Dès qu'on aura avalé le petit déjeuner pantagruélique que ton père nous a gentiment préparé on partira chez les Potter, pour voir si le père Noël est passé.
Meredith lui adressa un regard condescendant.
- Maman, je sais que le père Noël n'existe pas, depuis que j'ai cinq ans.
- Toi peut être, mais pas Leo.
- Il est trop petit pour comprendre.
- Qui sait ?
Cassandra attrapa la balle sous le nez de son frère, et sans mème regarder sa mère, lança.
- Tu serais d'accord pour adopter un loup ?
Sirius qui venait de boire une gorgée de café, la recracha aussitôt, en s'étouffant à moitié.
Cassandra se tourna vers lui, un sourire moqueur aux lèvres.
- Je plaisante. Papa.
Meredith pouffa et se tourna à son tour vers son mari, qui toussait et crachait.
- Elle plaisante. Le rassura t'elle.
Fière de l'effet qu'elle avait produit sur son père, Cassandra se redressa.
- Bon, je vais m'habiller moi. À plus.
Et elle gagna l'escalier en sautillant.
Sirius lui adressa un regard peu amène, qu'elle ignora superbement.
Meredith embrassa le duvet brun, sur la tête de son fils, et rejoignit son mari.
Celui ci, les yeux rougis, des larmes brillant au coin des yeux à force d'avoir toussé, prit une mine renfrognée.
Meredith posa une main sur son épaule, et déposa un baiser sur sa joue.
- Plus gentille, hein ?
- Elle adore te taquiner.
- Elle adore me faire enrager oui.
- C' est de ta faute, aussi, tu réagis au quart de tour
- Ne t'en fait pas, je me vengerai.
- Je n'en doute pas.
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Cassandra Fletcher Black tome 5 Le Prisonnier D'Azkaban
FanfictionCassandra entame sa troisième année à Poudlard, dans un climat de tension et d'angoisse. car dehors, une menace rôde. un ennemi, qui a toutes les raisons, de vouloir tuer Harry Potter, une fois,de plus, le courage et la détermination de la fille de...