Dopamine Kick || Ashton Irwin (Français)

11- Ils s'impatientent

     La semaine est passé à la vitesse de l'éclair. J'ai dû payer de ma poche pour ma journée supplémentaire à Chicago, mais ni Rachel, ni Ethan n'a insisté pour connaître les véritables raisons qui me pousse à vouloir demeurer une nuit de plus dans la ville du vent. Ethan ne pouvait pas se plaindre puisque j'ai poursuivis l'écriture de mon roman et j'ai été en mesure de lui envoyer dix autres pages. Il devrait répliquer bientôt avec ses nombreux commentaires. Sierra m'a confirmé qu'ils arriveraient à Chicago en après-midi le 8 septembre. Crystal m'a répondu qu'elle avait aussi hâte de me voir et elle a proposé que nous allions souper toutes les trois. Les filles m'ont brièvement parlé d'une fête organisée chez une connaissance des gars, mais elles n'avaient pas tous les détails encore. Comme Ashton m'avait mentionné, La promo pour leur nouveau single Valentine est sorti cette semaine et à voir l'envoûtement sur les réseaux sociaux, leurs fans sont impatientes de voir l'entièreté du clip. Je dois admettre que je le suis aussi puisqu'on y voit que des squelettes qui hochent la tête et je suis curieuse d'en connaître la signification. Comme c'est lui qui a dirigé le clip, je compte bien lui demander si l'occasion se présente. On s'est parlé un peu, mais rien d'énorme.

Je suis arrivée à l'hôtel Loews Chicago vers 11h et je suis monté à ma chambre pour y déposer mes choses. Faire ma valise a été tout un défi. Je crois bien avoir apporter des vêtements pour une semaine complète! Comme je ne sais pas ce que les filles ont en tête, j'ai apporté des ensembles pour toutes les circonstances. Pour le lancement de cet après-midi, j'ai opté pour une robe à carreaux de couleur ivoire. Je prends le temps de boucler mes cheveux et retenir quelques mèches à l'arrière avec une barrette dorée. Je retouche mon maquillage et je suis prête. Rachel serait fière de moi. Je suis à la fois élégante et professionnelle.

Le chauffeur de taxi s'arrête devant un vieux bâtiment en brique.

– Vous êtes certain que c'est ici ? je demande perplexe.

– C'est bien le Davis Theater. C'est l'adresse que vous m'avez donné.

Je remercie le chauffeur, paie et descend de la voiture. Les lettres du mot Davis sont suspendues dans les airs par une structure de métal et sur la façade extérieure, on peut voir de grandes affiches où on y présentent les films du moment. Je pousse les portes en verre du cinéma. Plusieurs bouquets de fleurs décorent l'entrée et des affiches révélant la couverture du nouveau roman de Meredith Ayre me confirme que je ne me suis pas trompé d'endroit.

– Bonjour et bienvenue. Puis-je savoir votre nom s'il vous plaît.

Deux jeunes femmes sont installées derrière une table sur laquelle se trouvent plusieurs petites étiquettes avec différents noms.

– Bonjour. Emmylou McKay.

Elles me remettent un billet et un sac de bienvenue.

– Le numéro à l'endos de votre billet correspond au siège qui vous est attitré dans la salle. Vous avez un exemplaire du roman de Madame Ayre, un carnet et un stylo dans votre sac si vous voulez prendre des notes durant la conférence, m'explique l'une des jeunes femmes.

– Nous vous invitons à vous dirigez vers le bar. Il y a un cocktail d'offert et la conférence devrait débuter dans une quinzaine de minutes, ajoute sa collègue.

– Merci beaucoup.

Je leur souris étonnée par l'organisation de l'événement. Un tapis noir à motifs d'éventails dorés recouvre le plancher le long de l'entrée et les lustres suspendus au plafond donne à l'endroit un look glamour. Une trentaine de personnes sont déjà présentes et discutent tout près du comptoir bar. Des serveurs en complet se promènent entre les invités avec des plateaux de flûtes de champagne. L'un d'eux m'en offre une au passage, je l'accepte volontiers. Je souris en repensant au modeste lancement de mon dernier livre et le compare au luxe de celui-ci. Je n'ai pas de difficulté à imaginer Rachel me préparer un lancement aussi prestigieux pour mon prochain roman. Par contre, je dois admettre que ça ne serait pas à mon image. Je préfère les événements intimes.