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L./

Mercredi 18 mai 2016

En plus de la journée de travail, la soirée s'est terminée au Per Se, un restaurant gastronomique sur Columbus, avec ma mère, Sebastian et quelques uns de leurs amis. J'ai eu le droit à toutes les questions possibles sur mon stage, ma thèse et mon avenir. Bien entendu j'avais une réponse élaborée et sans détour pour chacune.

En sortant j'ai envoyé un message à Harry, et bien entendu, à minuit passé il n'était pas couché. Je me suis donc dirigé vers le Palace sans le prévenir de mon arrivée même s'il s'en doutait sûrement.

Il n'empêche qu'en ouvrant la porte, la surprise fut bonne. Monsieur Styles, homme d'affaires en devenir, est encore au téléphone, mais seulement vêtu d'un boxer noir. Faute professionnelle impardonnable.

Il me jette à peine un coup d'oeil, trop concentré à parler des clients présents ce soir dans son établissement avec un des managers du Stockholm.

Je pose ma veste de costume sur une chaise et le rattrape hâtivement pour le stopper dans son ascension vers le balcon. Je passe rapidement un bras au-dessus de son épaule que je plaque en travers de son torse, mon autre bras autour de sa taille, ma main sur le bas de son ventre. Mes lèvres embrassent le côté de son cou et mon bassin se presse fermement au sien. Tout ça en à peine une seconde.

— Ce n'est pas son b-... put-..., il souffle au milieu de sa phrase.

La main sur son torse remonte dans son cou et bascule sa tête sur mon épaule, tandis que mon autre main caresse la peau fine de son aine.

— Mmhmh. Je vois. Je... mon- je pense qu'on peut se permettre ça mais je... je sais. 

Mes baisers dans son cou se font plus sensuels, mes doigts se glissent dans son boxer, et me presse toujours plus à lui.

— Écoute je verrai demain, j'ai...

Sa main libre se pose dans mes cheveux, ma bouche remonte sous son oreille, puis passe mes doigts là où je ne devrai pas.

— ... mon dieu... J'suis désolé, j'dois te laisser, on s'appelle dem... 

Il appuie juste à temps sur le "raccrocher" avant de soupirer de plaisir.

— Putain mon dieu...

Il relève mon visage et vient chercher ma bouche immédiatement, le souffle chaud et humide. Il retire ma main de son boxer et il s'attaque à mon pantalon en même temps qu'il m'embrasse.

— Dégage-moi ces vêtements, il m'ordonne presque, trop excité pour y mettre les formes.

Ses baisers ardents envahissent mon cou avant de revenir à mes lèvres, et bien trop épris par e qu'il me fait, je reviens à moi qu'une fois plaqué contre le lit, son corps contre le mien. 

— Tu m'as chauffé beaucoup trop vite là.

— Trop vite ? je questionne en l'obligeant à m'embrasser.

— À la limite de l'obscène ouais.

— Obscène ? 

Ses mains profitent de mes courbes, mais ne s'attardant jamais sur ma cicatrice.

— T'arrête de répéter ce que je dis ?

— T'arrête de reculer le moment où tu me dis que tu veux me baiser.

Ses doigts se resserrent aussitôt sur le haut de mes cuisses. Ses lèvres se glissent lascivement contre les miennes, son bras droit encercle mon dos et me renverse sous lui.

Sérendipité [Larry Stylinson]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant