Chapitre XXII

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Je me réveillai dans la nuit. Une faim me tenaillait éveillée. Je ne voulais pas sortir de mon lit pour descendre par la fenêtre et pour après rentrer dans la demeure par la porte principale. Trop de flemme mais je meurs de faim !

Je rassemblai le peu de volonté qu'il me reste pour me redresser sur mon lit. Je restai immédiatement paralysée. Deux globes verts électriques m'observaient. 

"  - Bon sang, Damian ! Qu'est-ce que tu fous éveillé à cette heure-là de la nuit et en plus dans ma chambre ?

- Je te retourne la question pour ce qui est de ton éveil.

- Je ne dispose pas du droit de me réveiller quand il me chante.

- Ouais, mais demain c'est mardi et on commence à bosser l'après-midi.

- Je n'ai pas regardé le planning. 

- Une bonne secrétaire se doit de savoir ce qui se passera le lendemain. 

- Est-ce là ton côté Macho ? Si oui alors, tire-toi !

- Tu ne serais pas en colère et éveillée dans la nuit car tu n'as rien pu avaler de la soirée.

- Non, pas du tout, mentis-je. "

Mon ventre en décida autrement. Pas le choix, il se mit à gargouiller. Damian se mit à éclater de rire. 

" - Alors, ça, c'est une indigestion !

- Tu es le pire Boss que j'ai pu avoir !!

- Dans ce cas, je vais te faire changer les idées, s'exclama Damian. "

Je ne savais pas répliquer alors je me tus et me contentai d'observer. Il s'approcha doucement de la lumière de la lampe qui était située au bas du lit et il se trouvait que ce vampire avait déjà tout prévu. Il était torse nu, ses muscles bien visibles et on pouvait largement dire que la salle de sport dans la maison ne servait pas de décoration. 

" - Alors, ça te plaît puisque tu me regardes avec des yeux affamés.

- Arrête de dire n'importe quoi ! J'ai faim, ok ? Mais ton corps ne provoque strictement rien.

- Pas maintenant du moins.

- Jamais, ce ne sera le cas.

- Je peux retourner dans ma chambre et ne pas me soucier de tes faims aiguës, dit-il en faisant demi-tour. 

- Oui, vas-y. Fais-le, lui répliquai-je pendant que je pensais strictement l'inverse. 

- Je passe te voir dans une heure. Nous verrons si tu es toujours aussi indécise. " 

Il quitta la zone de lumière et calqua brusquement la porte. J'allumai la lumière de la table de nuit et je décidai de me placer derrière la porte d'entrée pour lui sauter dessus et m'alimenter. Je rêvais éveillée de son cou. Je voudrais bien considérer ces actes comme le délire de la famine mais je savais qu'il y avait bien plus que ça. 


Un assassin...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant