Chapitre XVIII

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" - Je ne vois pas de quoi tu parles ni ce que tu insinues ! répliquai-je de plus en plus inquiète.

- Tu es la treizième espionne que l'on m'envoie. 

- Quoi ? Mais qu'est-ce que tu racontes ?

- D'accord, dans ce cas, je vais exactement de dire ce que j'ai fait à tes coéquipières. 

- Non, arrête ! Tu dérailles !

- La première, elle a duré trois heures. Je l'ai vidée de son sang. La deuxième, je l'ai brûlée vive. La troisième, je l'ai torturée jusqu'à ce que je me lasse de ses gémissements. La quatrième, un accident domestique : je n'ai pas pu m'amuser avec elle. La cinquième, je lui ai tiré dessus lors d'une séance de chasse...

- Stop ! Arrête cette torture ! C'est trop pour moi !

- La sixième je l'ai noyée dans la baignoire. La septième a été retrouvée pendue. La huitième empoisonnée. La neuvième enterrée sous terre. La dixième a fini ses jours dans le congélateur. La onzième a été décapitée et la douzième a fini en pâtée pour mes chiens, après avoir été délicatement tronçonnée. 

- Damian, écoute-moi. Je ne suis pas comme ces filles.

- Tu n'es pas la seule à l'avoir dit et bien entendu, je ne sais pas si te croire.

- Damian, lâche-moi ! "

Son corps s'était dangereusement approché du mien et je sentais la chaleur qu'il dégageait. 

" - Je ne sais pas comment m'occuper de toi !

- Laisse-moi en vie ! 

- J'y suis condamné puisque tu ne peux pas mourir !

- Non, pas ici, Damian ! lui dis-je en essayant de me dégager et en sentant ses canines jouer avec ma peau et se préparer à entrer dans mon cou.

- On est seuls, dans mon bureau, au dernier étage de l'immeuble le plus haut de la ville ! dit-il en remontant vers mon oreille.

- Damian, qu'est-ce que tu fabriques ?

- C'est ton parfum ! Il me rend dingue !

- Damian, il faut retourner au travail ! 

- Non, pas envie, dit-il en resserrant mon corps contre le mien. Je te désire depuis bien trop longtemps.

- Damian, écoute-moi. Ce soir, à la maison, je serai dans ta chambre à huit heures.

- D'accord. Si tu te ne viens pas, je viendrais dans ta chambre et je te ferais mienne, puis je t'enfermerais dans ma chambre pour que tu ne puisses plus t'échapper. Tu me le promets ?

- Je n'ai pas le choix.

- Tu es une gentille fille. " 

Il défit le foulard et me jeta une chemise un peu trop grande.

Un assassin...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant