Chapitre XXVIII

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Le lendemain, Damian et moi nous donnâmes rendez-vous dans la terrasse de la maison autour d'une bonne tasse de café.

" - Aujourd'hui, on accueille un ancien collègue de travail qui était en congé jusqu'à maintenant pour affaires personnelles. Il va travailler en collaboration avec toi. C'est un peu comme mon bras-droit. Il se nomme Klaüs. 

- D'accord. Pas de soucis. Tu as une photo de lui, par hasard ?

- Oui, tiens. "

C'était une photographie où l'on voyait deux jeunes garçons complices et très  souriants face à la caméra. L'un était en complet bleu marine et l'autre avait une tenue militaire. 

" - C'est toi en marin ?

- Oui et il serait préférable que je la reprenne !

- Non ! Tu me l'as donnée, je la garde. "

On s'est chamaillés comme des enfants pour cette photo. Il s'est mis à me courir et après sans vraiment m'atteindre ou prendre la photo. Ce spectacle a duré une quinzaine de minutes. Alfred a tout filmé mais ça, je l'ai su après.

" - Et puis, garde-la. Tu sais, je ne vois pas comment je pourrais en faire autant pour une si petite photo.

- Ah bon ? Merci.

- La voiture vient d'arriver. Il faut y aller.

- Très bien, dis-je en mettant la photo dans une poche intérieure de mon tailleur. "

Le trajet se passa en discutant au sujet des investissements en bourse et des avantages que l'on pourrait réellement soutirer du bénéfice de cette année.

En sortant du véhicule, j'entendis une jeune femme rousse se précipiter sur Damian. 

" - Ah Cathrina, quel plaisir de te revoir ! Que nous vaut cet honneur ?

- Damian, j'ai entendu dire que tu recherchais une comptable, alors je viens postuler pour l'offre, répondit celle-ci.

- Ah, je vois. Très bien, je vais demander à Raven quand il serait possible de caser ce rendez-vous. 

- Cet après-midi ou pendant la pause-déjeuner, répondis-je. Tout dépend des horaires de madame.

- C'est parfait, alors... " 

Je disparus du champ de vision de Damian pour me rafraîchir un peu. Quand je sortis de la cafétéria une tasse de café à la main, je me cognais violemment contre quelqu'un.

" - Vous allez bien ?

- Oui, merci. Je vous retourne la question.

- Rassurez-vous. Je vous dois un café, par contre. 

- Mais, non. C'est de ma faute, je suis maladroite et... Mon dieu ! Votre chemise...

- Ce n'est pas grave. 

- Attendez, je vais vous aider. 

- Si vous insistez. "

Un assassin...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant