Chapitre XXIV

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Un doux baiser glacé posé sur le front vint me réveiller. Comme la veille, ses yeux verts dominaient l'ensemble de mon champ de vision. Nous étions dans un véhicule.

" - Quelle heure ? questionnai-je d'une voix ensommeillée. 

- Bientôt treize heures, répondit une voix masculine grave.

- Damian, pourquoi toujours ce chiffre ?

- Parce que j'aime ce chiffre et puis c'est l'heure à laquelle tu te réveilles. 

- Et pourquoi dans la voiture ? demandai-je en avalant la moitié de ma phrase dans un bâillement.

- On a un rendez-vous avec différents promoteurs.

- Quoi ? criai-je en me redressant d'un coup.

- ON A UN RENDEZ-VOUS AVEC DIFFÉRENTS PROMOTEURS !!!!!

- Aïe, mes oreilles ! fis-je en m'abaissant."

Il s'approcha de moi et, avec un sourire de pervers, finit de monter la fermeture éclair de la robe. Puis, il déposa sa tête au niveau de mon épaule gauche et m'embrassa délicatement le cou.

" - Damian, la robe n'était pas sur moi il y a quelques heures, n'est-ce pas ?

- Ah, oui ! Je t'avais déjà prévenu que tu allais savoir qui je suis.

- Je me souviens de ça mais ça m'inquiète.

- Tu n'allais pas tout de même partir en pyjama au bureau !

- Tu n'as pas fait ce que je crois que tu fais !

- Je ne vois pas de quoi tu parles ! s'exclama-t-il en détournant le regard.

- Damian, je suis sérieuse ! lui dis-je en lui prenant le visage dans mes mains.

- J'ai envie de t'embrasser...

- Euh... commençai-je en rougissant.

- Ton geste me donne vraiment envie de le faire. "

Je laissai tomber mes mains qu'il reprit et qu'il plaça derrière sa nuque. Il déplaça mon corps en faisant que je me retrouve sur ses jambes. Il me tenait par le bas du dos en s'assurant ainsi que je ne perde pas l'équilibre.

" - Damian, peux-tu d'abord répondre à ma question ?

- Est-ce que tu me condamneras à arrêter si tu sais ce que j'ai fait ?

- Ça dépend.

- Jure-le que tu ne le feras pas.

- Faut voir.

- S'il te plaît…

- Tu n'es pas mis au supplice que je sache.

- Jure-le moi.

- Ok. Alors, raconte.

- Je t'ai habillée en prenant la robe la plus sexy de ta garde-robe.

- Pourquoi ça ne surprend pas ?

- Car je suis un pervers de première classe !

- Et t'en es fier ?

- Si c'est ma princesse qui le dit, oui.

- Andouille ! dis-je en l'embrassant. "

Nous fûmes interrompus par notre arrivée à l'entreprise.

Un assassin...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant