Un assassin...

Chapitre XXIX

Je l'emmenai au teinturier de l'entreprise et lui passai une chemise et lui demanda de me donner la sienne.

" - Quel est le nom de cette jolie fleur ?

- Pardon, excusez-moi, je ne comprends pas très bien, je crois.

- Je m'appelle Klaüs et vous, quel est votre petit nom ?

- Raven. M. Wayne m'a parlé de vous.

- Damian ? 

- Oui, tenez. Il m'a montré cette photo, lui dis-je en la sortant. "

Soigneusement, il la prit, l'observa et se mit à rire. 

" - Qu'est-ce qui est drôle ? 

- Je ne le croyais pas capable de conserver ce vieux souvenir.

- A ce que j'ai pu voir, vous vous connaissez depuis longtemps.

- Depuis le collège. 

- Vraiment ?

- Oui. 

- Étonnant. "

Je me contentai de regarder la machine à laver en espérant que le temps s'écoulerait plus rapidement.  

" - Il fait chaud, vous ne trouvez pas ? me questionna Klaüs. 

- Tout dépend de la personne qui ressent cette sensation, répondis-je mécaniquement.

- Vous êtes la nièce du Caporal et je suis venu en renfort pour votre mission.

- Pourquoi j'étais sûre que votre retour n'était pas un bon présage.

- On m'avait aussi dit que tu adorais le contrôle et que tu étais ravissante.

- Vos flatteries ne changeront en rien mon comportement. 

- J'apprécie la résistance et ça m'enivre, tout comme votre odeur. 

- Non, restez loin de moi pour votre sécurité personnelle.

- J'aime ce côté mystérieux que vous dégagez. 

- Suivez mes instructions à la lettre et tout ira bien. 

- Lesquelles sont-elles ?

- Partez de cette pièce, refermez la porte derrière vous et appelez M. Wayne. 

- Vos normes me déplaisent et c'est pour ça que je vais vous désobéir. "

Sur ces mots, il se déplaça à une vitesse étonnante pour un humain. Là, il m'embrassa sans crier gare et je me retrouvai plaquée contre un mur avec en face de moi, un mec qui ne paraissait pas prêt de lâcher le morceau. 

Je me mis à prier intérieurement pour que n'importe quel individu se pointe ici et me sauve de cette situation embarrassante. Il me rappelait vaguement Damian, lors de notre première rencontre.