Chapitre XII

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" - Alors, où est passé ton côté extroverti, petite chose ?

- Non, non, je ne joue plus à ce jeu. J'ai eu ma dose pour la journée.

- Tu me dis ça, après ce que tu viens de me faire et que je vienne de te sauver la vie ! Mais tu es une ingr...

- Non, je ne le suis pas, l'interrompis-je en l'embrassant. " 

Je ne parvenais plus à me contrôler. J'étais entièrement possédée par une envie qui venait du plus profond de mon être. 

Il parut dans un premier temps, surpris, puis il répondit à mon baiser. 

Je passai mes mains autour de sa nuque et prit avidement ses cheveux d'ébène. 

Ses yeux changèrent de couleur. D'habitude vert émeraude, ils devinrent vert électrique et luisaient dans cette pièce obscure. Mes yeux devinrent aussi rouges-sang et mes cheveux noirs prirent une teinte obscure aux reflets violacés. 

Il s'amusa à me mordiller ma lèvre inférieure, ce qui raviva le désir. Ses baisers ne faisaient que me rendre encore plus envieuse par ce jeune homme qui était, à vrai dire, plutôt avantagé par la situation. Il me coucha délicatement sur le lit sans pour autant arrêter de m'embrasser. Étonnée par ce geste, j'ouvris la bouche pour répliquer et, à cet instant, Damian profita pour jouer avec ma langue. Je ripostais en jouant avec la sienne. C'était un ballet d'échange de baisers entre nous deux. 

Il se sépara de moi pour reprendre son souffle et profita, par la même occasion, pour me retirer la partie du haut de mon pyjama. Il me souleva, fondit sur mon cou et me mordit. Je sentis ses canines se planter alors. Cela me fit monter un profond sentiment de chaleur qui remontait en moi et qui s'acheva par un gémissement de plaisir.

" - Je crois que ça te plaît, dit-il en reprenant l'autre côté de mon cou.

- Damian, arrête ! fis-je en me retenant de gémir.

- J'ai faim.

- Moi aussi mais je ne le ferais pas !

- Quoi donc ?

- Te mordre, espèce d'idiot et puis lâche-moi maintenant ! m'écriai-je de plus en plus énervée.

- Tu en es sûre ?

- Oui. "

Il me desserra et il mit son cou en évidence face à moi.  Bien que ce soit juste de la psychologie, je dois bien avouer que c'est dur de résister face à un tel repas. A cet instant, je fondis sur son cou et je lui plantai mes canines. Je ne sais pas pendant combien de temps je restai en possession de ce délicieux sang. Pendant que je contentais de boire son sang, je sentis qu'il me prit doucement dans ses bras et qu'il semblait profiter de ce moment de la même manière que moi il y a de cela quelques minutes. 

" - Vas-y doucement. Je ne vais pas m'enfuir. 

- Grrr, fis-je en ralentissant un peu la cadence.

- C'est mieux. Merci princesse. " 

Je m'endormis, dans ses bras, quelques temps après avoir été rassasiée suite à ce bon repas. 

Un assassin...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant