Chapitre 8 : un nouveau revers ?

85 5 2
                                    

Une fois que le chef est hors de vision, une personne « chargée de s'occuper de moi en l'absence du chef » me dirige vers le salon pour déjeuner. Maintenant que j'y pense, il est vrai qu'il est assez tard et mon ventre commence à me faire un peu mal. Je demande quand même si le chef a mangé. Elle me confirme qu'il mange souvent pendant les trajets. C'est un repas copieux qui m'attend. Dans la salle bien que je sois seule. C'est un peu triste.

- Pourquoi a-t-il fallu qu'il parte maintenant, soupiré-je. Normalement tout devrait bien se passer pour lui. Ce qui m'inquiète ce n'est ni le chef ou Toriko mais c'est Komatsu.

Alors je ne dois pas laisser ce repas refroidir. Ce ne serait pas digne. J'ai un peu plus d'appétit qu'avant. Cela doit venir de mon estomac. Mon palais ne fonctionne peut-être plus mais j'en réclame davantage, mon estomac à l'air d'apprécier tout ça. A moins que ce ne sois moi qui devient de moins en moins timide. Si c'est le cas, j'ai intérêt à me dépenser pour compenser ses repas. Je termine mes repas avec le même respect que le début. Une fois terminés, les plats sont débarrassés en un rien de temps. J'ai pourtant voulu aider en mettant au moins les plats sur le chariot mais ils sont pris aussitôt de mes mains. Heureusement que je ne les tenais pas fermement sinon il y aurait eu de la casse. J'en suis sûre !

- Excusez-moi ! dis-je à la dernière personne avant qu'elle ne parte.

- Ne vous en faites pas mademoiselle nous nous occupons de tout.

- Oui j'ai bien compris quand vous m'avez pris les plats des mains

- Ha, dit l'homme gêné.

- Mais je voulais vous demandez si vous avez des nouvelles du chef.

- Non pas pour l'instant mais pas d'inquiétude, il va revenir.

- Très bien merci.

Il baisse la tête sur mes remerciements, quitte la pièce en fermant la porte. Je décide de retourner dans ma chambre. Sur le chemin je croise l'un des scientifiques de ce matin. Il me regarde avec un grand sourire. Il est extrêmement ravi des résultats des tests. J'en rajouté une couche en lui disant qu'il avait dû surtout apprécier la dégustation. Ma réflexion l'a fait rire. Il m'a avoué qu'un chasseur de gourmet particulier avait amené ses oiseaux et qu'il les avait laissé se débrouiller.

- Et je peux vous demandez pourquoi vous avez choisi ma voix.

- Ce n'est pas nous qui avons choisi mais les oiseaux. Nous étions dans la volière quand nous vous avons entendu. Au début nous pensions que ça allait les faire fuir...

- Sympa !

- Mais ! dit-il en levant le doigts. Comme nous, les chocobirds et d'autre animaux alentours ont appréciés votre voix et se sont dirigés vers elle.

- Ho

- Oui je suis d'accord.

Nous avons continué de discuter encore un peu sur sa volonté de faire d'autres expériences de ce genre. Je lui dis que j'étais d'accord à condition qu'il en parle au chef, mais je suis presque sûre qu'il dira oui. Depuis tout à l'heure, je le vois tenir un porte document. Il me tend l'ensemble. Je le regarde interrogative.

- Le chef a pensé que ça pourrez-vous intéresser.

- Ho et bien merci beaucoup.

Je prends le porte-document à deux mains. Je le remercie et le salue. Il me le renvoie et je repars. Je commence à lire le contenu. Il s'agit de plusieurs espèces présentes sur le biotope, qu'elles soient captives ou en liberté. Je parcours plusieurs pages, description, photos, niveaux de captures qu'en j'en oublie le principal. Rejoindre ma chambre ! Je lève les yeux. Je suis arrivée à un endroit que je ne connais pas.

Une vie gourmande (En Pause)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant