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Dès le jour où Monsieur Madara Uchiha m'a prise sous son aile, j'ai compris que le hasard faisait bien les choses

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Dès le jour où Monsieur Madara Uchiha m'a prise sous son aile, j'ai compris que le hasard faisait bien les choses.

J'étais assise sur le trottoir, les cheveux en bataille, gras et sales et le visage couvert de poussière. Mes habits ? N'en parlons pas. J'étais vêtue d' haillons, un véritable patchwork.

Il s'était approché de moi, me faisant un sourire qui se voulait rassurant. Parce que j'étais vraiment mal en point, Mademoiselle Steinfield était rentrée chez elle, prétextant le fait que son mari et sa fille, dont elle nous parlait toutes les heures durant, Ginger, lui manquaient.

Il me salua et me tendit la main.

Je la regardait avec insistance. Cette main aussi propre et blanche et surtout que j'imaginais toute douce.

Il ressemblait à ces gens de la "haute société", ceux qui n'avaient jamais manqué de quoi que ce soit.

Plusieurs personnes s'étaient attroupées autour de nous, voulant voir comment j'allais réagir. Mon regard traversa alors mon "bienfaiteur" et je plus voir une de ces voitures de luxe que seuls les personnes de cette classe sociale ont le secret.
Il me sourit une énième fois et il m' intima l'ordre de lui prendre la main, sans doute exaspéré de mon manque de réaction. Je la lui saisi.

Et pour la première fois de mon existence, je pu alors comprendre ce que c'était que de se sentir en sécurité, ou peut être d'être en contact avec un homme majeur qui s'apprêtait à devenir mon père.

♡♡♡♡

Nous étions ainsi dans sa voiture et j'étais assise près de lui, sur la banquette arrière. La voiture s'élança sur les chapeaux de roues.

Nous traversions les rues colorées des quartiers d'affaires de Konoha et pour Moi, tout ceci était un rêve. Je n'avais jamais rien vu de tout celà et j'étais vraiment impressionnée par toute la prestance que dégageait mon nouveau "père".
Je l' observait du coin de l'oeil, pauvre enfant timide que j'étais. Je n'avais que sept ans.

Je me souvenais encore de la mort de mes parents. Mon père qui était militaire combattait au premier front lors de la première guerre mondiale et y avait péri tandis que ma mère s'était suicidée. Elle m'avait laissée toute seule, sans défense et je pense qu'elle ne mesurait la gravité de la situation que lorsqu'il était trop tard.

Peut-être que se suicider était la meilleure des délivrances pour elle ?

Bref.

La voiture s'était brutalement arrêtée et je manquais de me cogner la tête sur le siège avant.

Mon père descendit du véhicule en me tenant la main. Je la serrai de réflexe, et il le remarqua pour cause, il me prit dans ses bras et nous fûmes entrés dans une enseigne de vêtement d'enfants.

Đēstīny           [ 𝒯𝑒𝓇𝓂𝒾𝓃𝑒́𝑒 ] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant