Neji était rentré tard dans la nuit, oui il vous l'accorde, ça faisait deux mois entiers qu'il n'avait pas mis les pieds à la maison, qu'il n'avait vu ni femme ni enfant. Il admettait que pendant ces deux mois, il avait eu une seule aventure extra-conjugale, mais c'était pour "relâcher" comme il se disait pour lui même, essayant de se faire pardonner par son subconscient.
Pendant ces deux mois, beaucoup de choses s'étaient passées. Il travaillait excessivement pour la remise que son patron lui avait promis, cette remise qui lui permettrait d'envoyer sa petite famille en vacances à Disneyland.
Ainsi il n'était pas rentré à la maison car il faisait des heures supplémentaires, des voyages dans d'autres villes du Japon. Prendre la voiture tout seul la nuit était dangereux même pour lui. Lorsqu'il entra dans son bureau, Neji constata une chose anormale sur sa machine à écrire. Il s'approcha puis doucement il saisit la lettre posée dessus. Le Brun haussa un sourcil : Qui aurait pu écrire à sa place ? Avec SA machine à écrire ?
Il ouvrit délicatement la lettre et lut le contenu. Il manqua de s'écrouler ! C'était Tenten, Tenten qui avait écrit.
Il saisit une chaise de son bureau et s'en alla dans une lecture dévastatrice, dans laquelle il découvrit les sentiments ambigus de sa chère épouse, ses sentiments révoltés. Il ne savait pas qu'elle souffrait autant de son absence : ils ne se parlaient pas souvent : Qui aurait cru qu'ils se manqueraient de cette manière !
D'un geste sec, il balança la lettre, se leva et parcourit le couloir. Son but ? Reconquérir Tenten ! Ça n'avait que trop duré ! Pourquoi leur relation était si compliquée ? Il ouvrit la porte de leur chambre et découvrit une Tenten presque détendue, on aurait dit détendue si ses traits n'étaient pas tirés, ses joues n'étaient pas humides de larmes et qu'une grimace n'était pas figée sur ses lèvres roses.
Il s'approcha d'elle et lui caressa les cheveux qu'elle avait lâché. Et soudain, elle ouvrit les yeux. Elle sursauta lorsqu'elle vit les yeux de son mari la fixer et alluma la lampe de chevet à sa droite avant de se frotter les yeux.
__ Tenten...
__ Ô misère ! Me voilà en train de rêver d'une chimère, il faudrait que je consulte un med-... ~ Fît-elle, ignorant Neji qui essayait de la ramener à la raison.__ Tenten ! C'est moi, Neji. ~ Dit-il en s'approchant d'elle. Il essaya de la toucher mais elle se leva du lit et sortit de la chambre au pas de course.
Elle mit son manteau et son béret avant de courir vers la porte du salon, ignorant les appels de son mari. Tenten était sûre que ce n'était pas lui mais son imagination qui lui jouait des tours. Lorsqu'elle réussit à ouvrir la porte du salon, Neji apposa sa main sur celle-ci pour la refermer. La faible lumière de la lune éclaira le visage de Tenten, rempli de larmes. Elle n'arrivait pas à croire que Neji était rentré.
Il la prit dans ses bras.
__ Qu'est ce qui te prend ? ~ Dit-il alors que Tenten se dégageait de son emprise. Pourquoi est ce que tu...
__ Est ce que je Quoi ?! TU PENSES QUE ÇA ME FAIT PLAISIR DE TE VOIR ?! ~ Avait-elle lâché.
__ Je suis désolé.__ Hein ?!
Neji ne s'était jamais excusé et ce en plusieurs années de vies communes.C'était toujours elle qui passait son temps à s'excuser alors qu'elle pensait maintenant que leur relation était plus que toxique. Son mari ne s'était jamais excusé et ce depuis leur rencontre.
Elle se mit à pleurer.
__ Deux ans, deux ans que j'ai passé mon temps à te courir après. ~ Dit-elle. Écoute moi Neji, je ne vais pas me répéter. Je. Ne. Veux. Plus. Jamais. Te. Voir.
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Đēstīny [ 𝒯𝑒𝓇𝓂𝒾𝓃𝑒́𝑒 ]
FanfictionNous sommes au Japon, Mai 1925. L'Orphelinat de Mademoiselle Steinfield, Jeune ressortissante britannique venait de fermer et pour cause, le manque de moyens. Par conséquent, Moi, Sakura Haruno, me retrouvait encore une fois à la rue, avec mes comp...