Đēstīny [ 𝒯𝑒𝓇𝓂𝒾𝓃𝑒́𝑒 ]

🌧 ...: 11 ...: 🌧

Je m'étais réfugiée dans ma chambre. J'avais les larmes aux yeux et mon mascara avait coulé. J'avais l'air affreuse.

Et perdue.

Perdue ? Je l'étais. Sasuke et moi, ça avait l'air sérieux. Je me voyais dans un avenir proche avec lui avec deux bons petits enfants et une jolie bonne qui m'appellerait "Madame Uchiha" et que je respecterais comme elle le fasait.
Je m'étais projetée dans une vie qui ne m'appartenait pas, c'était celle de cette femme brune aussi féminine et coquette soit-elle.

Je m'étais assoupie, fatiguée, harassée, blessée et le coeur piétiné et meurtri. Sasuke avait réussi son coup.

Peu de temps après, Ginger frappa à ma porte et je lui fis signe d'entrer. Elle s'exécuta et me rejoignit sur mon lit, elle avait l'air inquiète.

《Mademoiselle Haruno ? Ça va ?

《Oui ne vous inquiétez pas, j'ai juste un peu mal à la tête.
《Je peux vous apporter un cachet et une robe de chambre si vous le voulez. ~ Declara Ginger.

Je la remerciai silencieusement puis elle revint avec un verre d'eau et un cachet d'aspirine. Elle m'aidera ensuite à mettre une robe de chambre rose pâle en satin. Je me demande qui était cette fille et surtout pourquoi avait-elle appelé Sasuke "chéri". Celà était évident mais je refusais d'y croire. Non, pas après la soirée que j'avais passé avec Sasuke. Ginger, après que j'eus fini de prendre mon cachet et but le contenu de mon verre, s'en fut à la cuisine.

Puis elle revint quelques minutes plus tard. Nous avions entreprit de parler comme ça, de tout et de rien. Elle m'avait promis de m'emmener demain, voir ce qu'était devenu l'orphelinat. J'entrepris de lui parler de cette jeune dame que je suppose être la fiancée de Sasuke. Il m'avait bien berné, le minus. J'étais prête à l'embrasser après tout ce qu'il m'avait dit, qu'il me trouvait belle.

Toutes les escort-girls soignent leur apparence. N'étais-je qu'une distraction pour lui ?

《Ginger ? Puis-je te poser une question ?

《Oui ; je t'écoute. ~ Me répondit-elle en souriant.

Nous avions commencé à nous tutoyer, elle et moi ; on était amies maintenant.

《Qui c'est ; cette femme ?

Pov omniscient.

Sasuke était en colère.

Il aimait Sakura.
Il était sur le point de lui démontrer son amour pour elle, mais il a fallut que Yuki vienne tout foutre en l'air, Nom de Dieu.

《Alors ? Tu m'expliques ? ~ Questionna Sasuke en se tournant vers la brune.

Elle était relax. Yuki Wang Wonder, La fille du célèbre styliste Karl Wonder était assise dans le canapé de Sasuke, les jambes croisées et buvait son verre de champagne qu'elle avait fait apporté par Ginger.

《Quoi ? Je t'ai envoyé un fax pour te dire que je rentrais.
《Après que je t'ai dit que c'était fini entre nous.

《Oh mais mon chéri...
《Ne m'appelles plus jamais comme ça.

Yuki n'en revenait pas. Qu'est ce qui avait poussé son fiancé à agir de cette manière ? Elle ne le savait pas.
Il fallait qu'elle creuse encore et encore.

Ah oui !

Ce ne serait pas ....

Pov omniscient.

Ino Yamanaka avait tout pour plaire.
Fille de bonne famille, études accomplies, incarnation de la déesse de la beauté. Elle était l'amie de la rose et avait un dur métier.

Elle était pin-up.

Certains verront son métier comme de la prostitution mais non. Ce n'en était pas. Elle posait Et récoltait son dû : Quoi de mieux pour une femme dans un monde où seuls les hommes ont leur mot à dire ? Elle était passionnée par les récits interminables de son amie Sakura Haruno Uchiwa sur les droits des femmes et l'égalité qu'elles ont avec les hommes.

Mensonges.
Enfant bercée d'illusions.

"Une femme n'avait de la place que dans son foyer où elle devait s'occuper de son homme et de sa descendance".

Combien de fois sa mère ne lui avait répété celà ?

Maintenant, installée sur le fauteuil en cuir noir, dans le salon de son mari et dans la maison de ce dernier, Ino était occupée à choisir laquelle de ses photos, envoyées depuis l'entreprise "Pineapple-up" avaient sélectionnées pour le magazine mensuel. Et il était question de choisir la plus "désirable".

Si bien qu'Ino selectionna celle là. Son revenu dépendait de la qualité de la photographie.

Elle allait dévoiler ses charmes au pays voire au monde entier. Mais pour être indépendante c'était la seule voie ...

Ino enviait un peu son amie. Avoir la chance de travailler dans un milieu "pour homme" était une grâce ; une bénédiction.

Un milieu quasiment fermé.

Son mari allait rentrer dans moins d'une heure et elle s'activa avec sa bonne pour le dîner de ce soir.