Après la tragique histoire d'amour de cet auteur anonyme, je ne voyais plus les choses d'un même oeil. J'en arrivais presqu'à douter de mon histoire avec Sophia.
"En fait, ce journal est plutôt gore", pensais-je.
J'avais passé toute la nuit à me poser mille et une questions. Mais en guise de consolation, je me contentais de regarder des photos de ma bien-aimée dans mon téléphone, des photos de ces moments que nous avions eu la chance de passer ensemble, comme si cela allait m'aider à trouver le sommeil. L'amour m'avait donc rendu pathétique à ce point !
Sur certaines d'entre elles, nous avions l'air extrêmement heureux, riant à plein poumon, faisant des grimaces. Nous en avions passé, des bons moments!
La voir sourire était une grâce, si beau était son sourire. Même dans la plus laide de ses grimaces, je trouvais de la fascination - pourtant elles n'avaient rien de charmeur, ces grimaces.Ma préférée de ces photos par contre, était très certainement celle que nous avions prise un soir, six mois auparavant. Nous étions allé voir un vieux film ce soir-là, "Le comte de Monte-Cristo" (c'est une amoureuse des classiques et du vintage, une grand-mère coïncée dans un magnifique corps d'adolescente).
Sur la photo, elle était agrippée à mon dos, avec ses cheveux bruns tressés en une mèche sur le côté, m'embrassant sur la joue. Et moi écarquillant les yeux dans une grimace, j'avais les yeux qui brillait fort à cause du flash. Encore des grimaces!
Cela lui plu que j'eus ressemblé à un de ses vieux Shinigami qu'on voit dans les mangas au graphique écoeurant mais à l'histoire qui accroche, à la "Soul Eater". C'est ainsi que cette photo devint ma favorite.Je regardais ces photos, et sans vraiment m'en rendre compte, mes lèvres dessinèrent un sourire que je ne pus m'expliquer. Un sourire avec un arrière-goût de tristesse.
Le lendemain, j'allais voir Monsieur D, ce vieil homme qui m'avait offert ce journal, pour lui poser des questions. Il fallait que je sache qui il était exactement, et pourquoi ce journal sensé être écrit fort longtemps plus tôt faisait mention de lui.
En arrivant devant la porte de sa maison, je marquais une pause. Je refléchissais à comment j'allais ordonner mes questions, de sorte qu'il ne me complique pas avec ses réponses contes.
Puis je sonnais.
J'attendis quelques secondes avant de sonner une nouvelle fois. Puis une troisième et une quatrième fois. Rien. Apparemment la maison était vide.
" Où diable peut bien être ce vieillard ?! "
Je m'assis sur le pas de la porte, espérant qu'il rentrerait et qu'il me trouverait. Je ne savais même plus combien de temps j'attendis là. Une heure peut-être ? Deux ? Peut-être plus.
Puis je vis une jeune femme sortir de la maison d'en face. Elle avait l'air beaucoup trop belle et chic pour ce quartier de vieux." Elle me renseignerait peut-être, elle. "
Alors je m'approchais pour lui demander. Mais plus je me rapprochais d'elle, plus elle me paraissait être une véritable beauté, dans sa belle robe du dimanche. Elle ne ressemblait vraiment en rien à ce quartier. Une mère célibataire sûrement, qui devait alterner la garde des enfants avec son enfoiré d'ex mari.
- Euh... bonjour ! lui dis-je.
- Salut ! Me répondit-elle.
- S'il vous plait, sauriez-vous qui habite la maison d'en face, là-bas ? Lui demandais-je en pointant la maison du doigt.
- Euh... je ne sais pas trop. Je n'ai jamais vu personne y entrer. Les propriétaires doivent l'avoir laissé depuis un moment déjà.
- J'ai pourtant raccompagné un vieil homme qui semblait y habiter hier.
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Tu devras mourir
Romance" Que le destin peut parfois être cruel... " Stéphane est depuis quatre ans amoureux de la même fille, Sophia, mais il n'a jamais proprement déclaré son amour. Le jour où, enfin il a le courage de se confronter à sa bien-aimée, le destin se dresse c...