Chuter, vivre et aimer

Naissance

Salutation à tous ! 

Je tiens à faire une petite mise au point pour cette histoire : Elle aura lieu dans le monde avec alter, mais pour le bien de l'histoire ,certains événements ou personnage du manga sera modifié, vous découvrirez lesquels dans les chapitres à venir ! Il s'agit bien d'un yaoi  ! Pour ne pas spoiler l'histoire et les différents couples qui seront crées... J'ai décidée d'en annoncer aucun tout simplement ! Tout les chapitres seront relativement court ! (je voulais faire un os de base mais il serait beaucoup beaucoup trop long >< )

Je remercie une nouvelle fois ma petite @Omiya_ que j'embête énormément avec toute mes questions et sans qui cette histoire ne serait pas publié :)

Bonne lecture à tous !

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Le temps était long, horriblement long. Le monde bougeait tout autour de lui, cependant lui ne pouvait que attendre. Attente qui allait finir par le rendre fou ! Déjà qu'il en avait l'apparence à force de tourner en ronds dans ce couloir, avec ses vêtements désordonnés et tachés de sang... Pas le sien non, celui de sa femme et de son enfant à naître.

Si seulement il avait pu éviter cet accident... Sa femme enceinte de 8mois et lui faisaient une petite marche, comme l'avait fortement recommander les médecins. Un exercice physique simple à faire dans son état . Ils traversaient tranquillement un passage piéton jusqu'à ce qu'un chauffard alcoolisé ne grille un feu rouge et les percutent de plein fouet.

Le choc avait été violent. Il avait protégé comme il le pouvait sa femme de la voiture en activant son alter, cependant ça n'avait pas suffit. Elle était là, dans ses bras. En sang. Pleurant et gémissant de douleur au ventre, de peur de perdre son bébé.Impuissant face à la situation, il avait essayé de la rassurer comme il l'avait pu, en espérant que les secours arrivent au plus vite.

Maintenant,il était là à se ronger les sangs. Une heure... Une heure que sa femme était en soin intensif et qu'on lui avait refusé l'accès. Il avait pourtant crié, menacé même pour que l'on le laisse passer. Mais les médecins et infirmières avaient été intransigeant... Attendre...

-Eijiro !

Le nommé se retourna d'un mouvement vif vers la voix d'homme qui venait de l'appeler. Katsuki Bakugo, son meilleur ami.

Celui-ci s'approcha avec un air grave et inquiet, Eijiro l'avait prévenue de la situation de façon incompréhensible au téléphone. Seul les mots accident et hôpital avaient été distinct. Il lui en avait pas fallut plus pour comprendre que la situation était inquiétante et il c'était précipité vers le lieu citer après avoir raccroché.

Katsuki était maintenant devant son ami, lequel avait baisser la tête puis serré la mâchoire, sûrement pour ravaler ses larmes. Le blond lui attrapa doucement le bras - et dieu sait pourtant que la douceur était loin d'être son fort - pour le guider vers les chaises un peu plus loin afin qu'il lui explique ce qu'il c'était passé.

Eijiro garda encore un long moment le silence avant de commencé à tout lui raconter d'une voix tremblante. La balade avec sa femme Kaori, l'accident sur la route, l'état de celle-ci, le fait qu'il se sentait faible alors qu'il était un héro censé sauver des vies... Qu'il n'était même pas fichu de protéger les deux personnes les plus importantes pour lui.

L'homme à l'alter explosif se sentit impuissant devant la détresse de son ami. Il ne pouvait qu'essayer de le réconforter, restant muet, ne voulant pas lui créer de faux espoirs...

C'est seulement après plusieurs longues minutes qu'un médecin sortit de la pièce ou avait eu lieu l'intervention. Eijiro se précipita à sa rencontre, suivit de Katsuki. Attendant que le médecin prenne la parole pour rendre son verdict.

- Je suis désolé, nous n'avons rien pu faire pour votre femme. Elle est partie trop vite... Nous avons seulement pu sauver l'enfant.

Le monde autour d'Eijiro se mit doucement à tanguer. Ses oreilles bourdonnèrent, l'assourdissant du bruit autour de lui, rendant ses pensées incohérentes et l'enfermant dans un cocon. Il vit des formes bouger, s'approchant de lui, mais les sons ne l'atteignaient définitivement plus.

Un touché, une main se posa sur son épaule et on lui parla. Il n'entendit rien, la bouche devant lui, se mouvant dans le vide le plus absolu. C'était comme s'il n'entendait et ne ressentait plus rien.

Il avait mal, tellement mal. Le monde se brouillait, comme si tout disparaissait devant lui.

Cependant, une voix revint plus forte à son oreille et la main sur son épaule le ramena enfin. C'est alors qu'il reprit conscience de ce qui l'entourait, des murs de l'hôpital, du sol, des gens autour de lui,des sons et de son propre corps.

Il cligna des yeux. Devant lui se trouvait une infirmière, tenant une petite chose emmailloté dans une couverture.

Son enfant.