- Je suis désolé, nous n'avons rien pu faire pour votre femme.
Le monde autour d'Eijiro se mit doucement à tanguer. Puis alors s'avança une infirmière, tenant une petite chose emmailloté dans une couverture.
Son enfant.
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L'histoire My...
Se forçant à ouvrir les yeux, Eijiro se tourna vers son réveil qui lui indiquait deux heure du matin. Il se redressa et bailla à s'en décrocher la mâchoire tandis que le baby-phone continuait à lui transmettre des braillements.
S'extirpant de son lit, il se dirigea d'un pas lent et mal assuré vers la chambre du bébé.
La chambre était décorée d'un jolie vert pastel, les meubles était blanc avec quelques peluches et objets spécifiques pour bébé posés dessus. Le berceau d'où les pleures provenait, lui, se trouvait au centre de la pièce.
Le jeune papa s'approcha. Se penchant au dessus du petit lit afin de prendre l'enfant dans ses bras. Il se mis à la bercer doucement, chuchotant des paroles réconfortantes.
Il savait que le bébé n'avait pas faim, lui ayant donné son biberon une heure plus tôt.
Sentant la présence de son père, l'enfant commença à se calmer et pleurer moins fort.
Eijiro soupira de soulagement en voyant se petit être se calmer dans ses bras. Il ne comprenait pas certaines de ses crises et se retrouvait souvent démunie et faible sans pouvoir rien y faire face à ses pleures.
Il alla s'installer dans le siège à bascule qui était non loin,observant le petit bout qui suçait maintenant son pouce. Le bébé hoquetait encore de temps à autre dans ses bras alors qu'il se balançait doucement dans la chaise.
Sa fille ne lui ressemblait pas, du moins pour le moment, bien qu'il doute que cela change dans le futur. Elle était petite, ronde et rose comme n'importe quel autre bébé de deux mois, cependant, une petite touffe de cheveux blond trônait fièrement sur le haut de son crâne. Ses yeux qui été d'un bleus foncés propre à chaque nourrisson, commencé à devenir plus clair, ressemblant de plus en plus aux deux azur de sa femme.
Kaori... Son cœur se serra en pensant à sa défunte femme. Cela faisait deux mois qu'elle l'avait quittée. Deux mois et la douleur de sa disparition était toujours aussi forte qu'au premier jour.
C'est dans la chambre de sa fille maintenant endormi dans ses bras que Eijiro laissa une fois de plus libre court à sa peine.
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