Friends With Benefits ( Larry AU )

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Un mois plus tard, mon cœur se brise.

Louis et moi avons continué, probablement plus que jamais. On le fait partout, y compris ma chambre. Il s'est endormie quelques fois dans mon lit, et je le regarde alors qu'il rêve. Sa beauté est tellement ennuyante et il ne s'en aperçoit même pas. Comme toujours, je m'endors et il finit dans mes bras, rendant tout ça bizarre le lendemain matin.

J'ai du mal à l'université, n'arrivant pas a certains devoirs parce que je n'arrive littéralement pas à penser a autre chose qu'a Louis.

Ce matin je suis couché dans mon lit, repensant a combien Louis était beau hier soir quand on a baisé à l'endroit même où je me trouve. Je peux presque goûter ses lèvres, ressentir ses hanches quand il m'a chevauché, sentir la pression de ses mains sur les miennes alors qu'il les maintenaient au dessus de ma tête. Il a tellement bien joui, s'écroulant sur moi, me laissant le baiser pour qu'il le refasse encore une fois. Je suis venu si violemment que je pouvais à peine respirer.

Ce qui était pire, c'est que j'ai dû le tenir pour le prendre, sentir sa peau douce, sa chaleur, sa lourde respiration contre mon cou.

Je suis dur rien qu'en y pensant, me faisant fixer ma queue. Sérieux ? Louis dort toujours.

Mon téléphone vibre à coter de moi, je l'attrape rapidement. Maman ?

« Allô ? » Je réponds.

« Coucou bébé. » Dit-elle. « Comment tu vas ? »

Je me rallonge. Elle a l'air d'aller bien.

« Ouais ça va. » Je mens à moitié. « Et toi ? »

« Ça va. » Elle répond. « J'ai besoin de te parler de quelque chose. »

Je fais la grimace.

« Okay. » Je suis confus.

« J'ai un cancer. » Elle lance, et je m'assois rapidement, la tête qui tourne.

« Quoi ? » Je demande rapidement.
« C'est- C'est pas si grave, mais je vais être malade pendant un moment. Le docteur a dit que je vais devoir arrêter de travailler, et je ne vais plus pouvoir payer mes factures. » Elle explique. « Il dit que c'est un cancer du sein. Mais c'est traitable. »

Cancer ?

« Tu ne pourras plus payer tes factures ? » Je m'étouffe.

« Et bien non. » Elle soupire. « Je vais avoir besoin de repos avec la chimio et- »

« Je rentre à la maison. » Je réponds rapidement. « Je vais rentrer et- »

« Non. » Elle chouine. « Ne quitte pas l'université pour moi, H. Il ne te reste qu'un an. »

« Je vais me faire transférer. » Je panique. « Je peux pas te laisser à la rue a cause de ça, maman. »

« Oh, H. » Elle commence à pleurer. « Tu es si bon avec moi. »

Ma gorge se serre.

« S'il te plaît, ne pleure pas, on va traverser ça ensemble, d'accord ? »

« D'accord mon bébé, je t'appelle plus tard, okay ? » Elle soupire, elle pleure toujours visiblement.

« Okay maman. » Je réponds.

Elle me dit au revoir avant de raccrocher.

Ma mère a le cancer ? Cancer ? C'est horrible. Je dois faire mes bagages, je dois le dire à Louis-

Louis.

Mon cœur se brise encore plus qu'il ne l'ai déjà, car je sais que ce que Louis et moi avons va devoir s'arrêter.

Je ne le verrais plus. Ses yeux magnifiques. Son rire. Son sourire. Entendre sa voix. Le voir me parler chaque jour.

J'ai du mal à respirer à cause de la douleur. Je n'ai jamais ressenti ça avant pour quelqu'un. J'ai besoin de lui dire, lui dire que je pars.

J'entends le bruit d'une cuillère contre un bol dans la cuisine me fait réaliser qu'il est réveillé. Je me lève, déterminé.

Je sors de ma chambre et jette un coup d'œil dans la cuisine. Il est dos à moi, les muscles de ses épaules bougeant quand il mange, les cheveux superbement en pétard. Mon cœur me fait mal.

Dit lui. Arrache le pansement. Fini ça.

« Louis, je dois rentrer chez moi. » Je l'appelle, reconnaissant à peine ma voix. Reprends toi, Styles.

Sa cuillère tombe bruyamment, résonnant dans la cuisine avant qu'il se dépêche de la ramasser. Sa tête se tourne vivement vers moi, ses yeux bleus remplis de choc et d'autre chose avant qu'il ne retourne fixer ses céréales.

« Oh. » Il a l'air contrarié.

« Je suis vraiment désolé, je sais que c'est au dernier moment mais- »

« Non, c'est- C'est bon, je peux me le permettre, ne t'inquiète pas. » Sa voix est contractée. C'est bizarre.

Comment des potes de baise se disent au revoir ?

« Oh, cool. » Je soupire. C'est dur.

« Donc, quand ça ? » Il demande, me regardant encore une fois, le soleil reflétant derrière son corps. Putain, t'es si magnifique.

« A la fin de la semaine. » J'admets.

Je peux le voir se figer, il ne s'y attendait pas. Plus vite je le fais, plus vite la douleur dans mon cœur disparaîtra.

« Oh, okay. » Sa voix est calme alors qu'il déglutit.

« Je- je vais aller faire mes valises. » Je panique parce que je pense que je vais pleurer.

Quand j'entre dans ma chambre, je tombe à genoux, sanglotant violemment. Ça fait mal. Ça fait tellement mal.

Je sursaute dans j'entend la porte de la chambre de Louis claquée. Il est en colère ? Je ne sais pas quoi pensé.

Ça lui fait quelque chose que je parte ? Je ne devrais pas penser a ça, on avait un accord. Pas de lien.