Parfois, deux personnes doivent être séparées afin de réaliser à quel point ils ont besoin l'un de l'autre.
Même lorsque mes parents étaient en vie, nous avions toujours eu l'habitude de venir dans l'état de Washington deux à trois fois pas an, c'était une sorte de tradition. Puis après leur mort, ma famille s'était en quelque sorte déchirée, chacun vivait dans son coin. Il a fallut attendre que mon oncle sorte de prison pour qu'il parvienne à faire en sorte que le nom des Bieber soit à nouveau respecté. Je crois que c'était l'une des choses les plus surprenantes qu'il ait pu faire jusqu'ici. Durant ma période au foyer, j'avais longtemps pleuré cet endroit. Il faut dire que c'était une sorte de refuge pour moi ; nous étions assez éloignée de Seattle. En fait, nous ne vivions même pas dans Seattle mais dans les banlieues des environs, bien plus calme. C'était l'endroit parfait pour se retirer de l'agitation de Chicago.
Je pénétrai dans notre concession, la longue allée qui menait jusqu'à la maison était éclairée par des lumières ce qui me faisait savoir qu'il y avait déjà quelqu'un. Je posai mon regard sur Cayla, elle avait encore les yeux ouverts mais je ne savais pas si elle était vraiment réveillée. Elle n'avait prononcé que très peu de mots dans l'avion et depuis que nous avions prit la route jusqu'ici, elle n'avait pas ouvert la bouche une seule fois. Mais je parvenais à la comprendre, elles étaient en froid avec ses proches, elle traversait un sale moment et personne n'était là pour la soutenir. Ces quelques jours ici lui seraient aussi bénéfiques.
-Cayla, l'appelai-je.
Elle sursauta et sembla atterrir sur terre. Elle s'intéressa enfin à l'endroit où est-ce qu'on se trouvait et descendit de la voiture. Elle regarda autour d'elle avant de poser son attention sur moi.
-Nous sommes en pleine forêt ?
-Rassure-toi, nous ne vivons pas en ermite, c'est juste que nous avons un voisinage restreint.
-Et est-ce que nous sommes loin de Seattle ?
-C'est à environ une demi-heure en voiture. Suis-moi.On marcha quelques mètres avant de se retrouver sous le perron de la maison. Je sonnai à plusieurs reprises et ce fut Jarred qui vint m'ouvrir. Super, comme-ci j'avais envie de le voir maintenant. Un sourire malicieux se forma sur ses lèvres et il m'enlaça contre mon gré. Bon sang, je détestais lorsqu'il faisait ce genre de chose !
-Frangin, tu m'as tellement manqué !
-C'est ça ouais.
-Oh, Cayla t'es là ? Je pensais que vous n'étiez plus ensemble ?
-Et je pensais que tu te mêlais enfin de tes affaires ? répliquai-je en entrant.Cayla me suivit mais fut vite arrêté par Jarred qui la prit dans ses bras et la fit tournoyer ce qui la fit rire. Non mais je rêve, elle ne m'avait pas sourit une seule fois et il aura fallu que Jarred se montre pour lui arracher un sourire. Je levai les yeux au ciel, je le déteste.
-Il paraît que tu l'as giflé c'est vrai ? Parce que si c'est vrai tu es bien la première à avoir eu le cran de le faire, tu mérites tout le respect du monde.
-Jarred, putain, grognai-je en lui lançant un regard noir.
-Désolé si tu as subi l'humiliation de ta vie.
-Sinon, où est l'oncle, c'est bien pour lui qu'on est là non ? demandai-je surtout pour changer de sujet.
-Il est plus de minuit Justin, n'espère pas les voir apparaître simplement pour t'accueillir, il va falloir que tu patientes.
-Très bien.Je saisis la main de Cayla et montai l'escalier. Je traversai le couloir à moitié éclairé et remarquai que la décoration avait changé depuis la dernière venue, mais l'on pouvait toujours voir plusieurs cadres nous représentant, toute ma famille réunie. On aurait pu croire, en regardant ces photos, que tout allait bien dans le meilleur des mondes alors que c'était complètement faux, personne ne s'entendait avec personne dans cette famille de déjantée. Cayla qui me suivait sans rien dire était trop occupée à admirer toutes les choses qui lui passaient sous les yeux.
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The Power Of Attraction
FanfictionElle et moi ce n'était pas une simple histoire de sexe même-ci j'avoue lui avoir enseigné bien des choses. Je l'ai prévenu du danger dans lequel nous entrions, mais que voulez-vous? Elle m'attirait, je l'attirais, nous étions tous les deux sur la mê...