Chapitre 6:

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-Mais bouges tes fesses faux blond c'est pas possible, criait Zayn depuis de longues minutes ses mains autour de sa bouche en porte-voix. 

Perrie à côté se tenait à son siège si fortement que ses jointures devenaient blanches alors que son visage ne quittait pas le terrain devant nous. Elle gesticulait sur le banc se tortillant sur elle même et poussant des petits cris lorsqu'un de nos amis avait enfin le ballon en main ou soufflant lorsque leur équipe perdait la main. 

Nos deux amis courraient depuis de très longues minutes sur le terrain devant nous, tous deux vêtus de la couleur rouge emblématique de leurs équipes. Les résultats étaient serrés et tous les joueurs semblaient vouloir en découdre, si bien que l'on se demandait tous désormais si le match ne se terminerait pas sur une égalité. La pression montait de toute part dans les gradins, autant dans les personnes grimées de tenues et de maquillages rouges autour de nous que ceux entièrement recouverts de bleu face à nous encourageant l'équipe adverse. 

Ben nous avait ramené à chacun des bières dont la sienne commençaient déjà à se vider à ses pieds malgré tout tant il gesticulait dans tous les sens en criant autant sur mon meilleur ami que sur Léo. Je ne pouvais réprimer un sourire amusé en voyant combien tout le monde se sentait investi dans le match de nos amis, réalisant peu à peu que tout notre petit groupe était déjà extrêmement soudé. 

Un cri de joie général autour de moi et le bras de Perrie tirant sur le mien pour me lever comme tout le monde en criant mes encouragements à l'équipe me sortirent de mes pensées. Je jeta un œil sur la piste et compris rapidement que ce panier avait été tiré par mon meilleur ami en le voyant se dandiner dans une danse parfaitement ridicule alors que tous mes amis sautaient dans tous les sens en criant le prénom de l'Irlandais. Celui-ci se remit de ses émotions lorsque le match reprit bien qu'il ne perdit pas l'occasion de nous faire un petit signe faisant redoubler nos cris hystériques dans les gradins. 

Il ne restait plus que quelques minutes de match et de toute évidence peu de chance que l'équipe adverse rattrape son retard, tout le monde commençait déjà à presque fêter la victoire alors que les joueurs sur le terrain restaient parfaitement concentré, jusqu'à ce que le signal de la fin du match ne fende l'air. Tout le monde sautilla sur place en entonnant l'hymne de l'équipe cherchant à savoir lequel chanterait le plus fort, tandis que chacun de mes amis m'entraîna dans un câlin collectif en sautant sur place. Les joueurs sur le terrain n'étaient pas forcément plus malin que nous alors qu'ils se félicitaient tous les uns les autres comme des bourrins se déboîtant presque l'épaule à chaque accolade. 

L'engouement ne baissa pas tandis que les joueurs avaient rejoints leurs vestiaires pour se changer. Tout le monde terminaient leurs bières et discutaient fièrement du match les uns les autres pendant de longues minutes sans même se connaitre ce qui était loin d'être un problème. Nous redescendions finalement des gradins empruntant les escaliers bancales du gymnase avant de rejoindre l'extérieur où Ben et Niall nous attendaient déjà douchés et changés. On les prit chacun dans nos bras les félicitant en leurs ébouriffants les cheveux avant de rejoindre en vitesse les deux seules voitures qui nous avaient menées là, celle de Perrie et celle de Niall.

Je montais sur le siège passager de la Dacia noir de mon meilleur ami bientôt suivit de Ben à l'arrière qui chantonnait encore l'hymne de leur équipe en ne cessant de taper amicalement l'épaule de Niall en lui répétant qu'il était celui qui les avaient menés à la victoire, et de toute évidence, le sourire fier qui dessinait mon visage ne devait pas être très discret. 

Nous avions d'un commun accord décidés de nous rendre dans la pizzeria du coin avant le match, ravis de passer une soirée tous ensemble et de manger un bon repas pour pas cher. Le "Pasto Dolce" était un restaurant Italien type qui profitait de prix attractifs pour remplir sa salle tous les soirs et s'assurer un très bon revenu, tous les Berguois connaissaient et adoraient cette adresse sûrement pour cette même raison. 

Saphir - Larry (En pause)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant