Chapitre 10: libéré, mais prisonnier

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Pensée de Rustik:
Cela faisait je ne sais combien de temps que j'étais ici avec Krane. Cela faisait environ vingtaines jours que je ne avais pas vu Kognedur. On (Kranedur et moi) s'inquiétait beaucoup, on s'était imaginé tous les scénarios possibles, celle qui m'effrayait le plus est la mort de ma femme. Je n'avais pas eu beaucoup pour y penser car Krane et moi avons été torturés aux deux jours depuis que Kogne est partie. Notre adrénaline était très élevée, mais là elle avait descendu depuis que nous étions sur...

- Rustik, dit Krane.

Alors, je sortis de mes pensées

- Oui.

- Tu vas bien, demanda la jeune femme qui nous accompagnait.

- Ouin

- Je le vois bien que ça ne va pas dit-moi. On est ami depuis qu'on a 5 ans, dit Krane, donc je te connais assez pour savoir que quelque chose te traquasse.

Je eus une hésitation mais cela me ferais du bien de partager mes criantes avec quelqu'un d'autres qui les partage.

- Je pensais à Kogne. Je n'ai pas eu beaucoup de temps pour y penser.

- Tu as peur qu'elle soit décédée, demanda Krane.

- Ouais, toi aussi.

- Bien sur, je m'en voudrais d'avoir rien fait.

- Ne vous en faites pas les gars, dit la jeune femme, je suis sûre qu'elle va bien. Pour l'instant, aider moi à ramer.

Cette jeune femme avait les cheveux blonds avec quelques mèches plus foncées. Elle les avait attaché en queue de cheval. Ses yeux étaient de la couleur forêt. Elle était arrivée quelque temps après que Kogne soit partie et ce soir, elle nous a aidé à nous échapper de notre prison et elle nous a amené sur ce petit bateau pour nous conduire on ne sait où. Après quelques minutes, nous arrivions sur une petite île.

- Bon, vous restez là et il y a une personne qui va venir vous chercher, dit la jeune femme.

Alors, nous descendions du bateau sur la plage.

- Il y a une tente pour dormir et du bois pour faire un feu, mais je les ai mit de l'autre côté de l'île pour être sur que vous ne soyez pas repéré, continua la jeune femme. Rustik, peux-tu donner ça à la personne qui va venir vous chercher?

Elle me tendit une enveloppe.

- Oui, bien sûre. Oh... et merci Camille.

- C'est vrai, merci beaucoup de nous avoir fait échapper de cet enfers, continua Krane. 

- Au revoir, dit Camille.

Nous l'observions s'en aller sur son petit bateau pour retourner sur l'île d'où l'on arrivait. Quand elle ne fut plus visible, nous nous enfonçâmes dans la forêt pour traverser l'île. L'îlot était très petite, donc ça nous prit que quelques minutes pour arriver de l'autre côté. Arriver à l'endroit désigné par Camille, nous démarrons un feu et nous attendions cette fameuse personne. Donc, on était libre mais prisonnier de cette île jusqu'à ce que cette personne arrive.

L'après-midi de cette journée avant qu'ils soient libérés par Camille...

Pensée Loïc:
Comète était venue me chercher, elle avait l'air inquiète alors je l'ai suivit. Elle m'amena au Nord- Est de l'île de Beurk, cette île avait été fermé par le grand-père des jumelles car les dragons traînaient souvent là et il y avait eu, à l'époque, plusieurs attaques de ces bêtes, et je vis Allison qui faisait les cents pas. Cela doit être le refuge des jumelles, c'est l'endroit que mes amis et moi avions tant cherché. J'atterris un peu plus loin pour qu'elle ne me voit pas et qu'elle continue à parler. Je voulais savoir ce qu'elle disait.

- Deux semaines, hein, deux semaines sans nouvelle et s'il lui est arrivée quelques chose. Si elle a été démasqué. Si...

Je décida d'intervenir puisque ça n'avait pas de sens comment elle se faisait du mal en s'imaginant tout ces scénarios. Aussi, elle se blâmait de plusieurs choses qui aurait pu arriver mais qu'il était or de sa porté. Alors, je sortis de ma cachette et j'avança sur la plage pour aller la rejoindre. Lorsqu'elle entendis le bruit de mes pas, elle arrêta de parler et elle sortit son arme, qu'elle mettait dans son dos. Quand elle me vit, elle rangea son arme.

- Qu'est-ce que tu fais ici, me dit-elle.

- Je te retourne la question.

Elle haussa un sourcil et je lui adressa un sourire. Elle n'avait pas l'intention de répondre alors je décida de lui ma raison comme ça elle verra que mes intentions étaient bonnes.

-  Coco est venue me chercher. Elle avait l'air inquiète alors je l'ai suivit et elle m'amena ici.

Il eut un silence.

- Tu ne peux pas continuer à te faire du mal comme ça. Je le sais que tu t'inquiètes, moi aussi, je m'inquiète, mais tu n'as pas le droit de te blâmer pour les éléments or de ton contrôle.

- Mais, alors pourquoi elle ne m'écrit pas ça fait deux semaines, bordle!!!

- Oui, je sais... elle doit être occuper à gagner la confiance de Alrik.

- Mais, on avait dit une semaine maximum sans donner de nouvelles, me dit-elle en recommençant à faire les cents pas en forme de cercle devant moi.

- Oui, je le sais ça aussi. Arrête de tournée en cercle, tu vas me donner mal à la tête.

Elle s'arrêta en face de moi. Je la regardai dans les yeux, elle fit de même. Elle était tellement belle même fâchée, elle avait toujours ce petit sourire en coin. Ses yeux étaient de la couleur de l'océan, un bleu clair. Ses cheveux flottaient au vent et ils étaient blonds avec quelques mèches un peu plus foncée. Je m'approchai un peu plus d'elle.

Pensée d'Allison:
Loïc me regarda droit dans les yeux donc je fis de même. Il était trop mignon. Je pouvais voir, dans ses yeux, l'inquiétude face au mal psychologique que je me faisais subir. Il était très compréhensif et il était toujours là pour m'écouter ou pour me consoler (quand ma jumelle n'était pas présente). Il s'avança vers moi, mon coeur battait très fort. Je pensais qu'il allait sortir de ma poitrine. Je décidai de prendre mon courage et je fis, moi aussi, un pas en-avant. Il n'avait qu'environ cinq centimètres entre lui et moi. Puis, il s'approcha ses lèvres des miennes. Je vis l'hésitation dans ses yeux, je fermai les yeux comme signe d'approbation. La seconde suivante, je sentis ses lèvres se plaquer sur les miennes. Il m'embrassa avec fougue, ce fût très agréable. Quelque chose s'est déposé sur mon épaule donc, j'ai dû interrompre ce magnifique moment. Alors, je reculai pour me dégager et je vis Bibi, qui nous regardait étonné. Je me sentis rougir et je regardais le sol.

- Lia, il y a un message à la patte.

-Ah, oui.

Alors, je relevai la tête vers le dragon et je vis un message. Je le pris, il y avait deux papiers. Le premier papier était écris :« Je t'aime <3 Sis Cia xxx» et l'autre contenait une carte où une ile était entourée. Je le montrai à Loïc.

- Qu'est-ce que ça veut ?

- Elle veut que j'aie sur cette ile.

- Tu n'iras pas seul, on ira avec toi, dit- il pendant que je roula des papiers.

- Ok, mais on ne prend pas de risque.

Il hocha la tête. Donc, nous allons chercher les autres. Puis, nous prîmes la direction de l'ile que ma soeur a indiqué en fin d'après-midi. Lorsqu'on arriva sur l'île, il n'y avait personne.
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À la semaine prochaine xxx
J'espère que celui-ci vous a plus.
Le prochain chapitre sera en ligne la semaine prochaine :)

Quand la guerre s'en mêle...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant