Quand la guerre s'en mêle...

Chapitre 18: le problème!

Pensée d'Allison: 

- Quoi, demanda Loïc. 

-Allo, dis-je en me retournant vers eux. 

- Est-ce que tu fais là? Comment tu es arrivée là? On te cherche depuis ce matin, dit Emy. 

- J'assiste à la réunion qui va commencer bientôt pour répondre à ta première question et pour répondre à ta deuxième, j'ai marché pour arriver ici.

Ils me regardent tous les deux d'un mauvais oeil, mais je ne dis rien, je suis trop fatiguée pour argumenter avec eux. C'est à ce moment que les deux personnes qui manquaient, mon père et ma grand-mère, décident de ce montrer le bout du nez ce qui me sauve d'un interrogatoire sûr par mes amis et ma mère. 

- Oh, vous l'avez retrouvé, dit mon père. 

- Mais, qu'avez-vous tous à dire que vous l'avez trouvé à la fin, elle ne s'est pas perdu à ma connaissance, dit Kran. 

- Laisse tomber Kran, dit ma mère. 

Shit... je ne pourrez pas la laisser filer celle-là. Je vais devoir répondre à des questions plus tard, j'en suis sûre maintenant. Surtout avec tous les commentaires et les regards que mes parents ont émis et ceux de mes amis. La réunion commence finalement, je pense que je n'ai jamais été aussi contente qu'une réunion débute. Les points habituels sont discutés. À l'habitude, ce sont des choses qui m'intéressent et dans laquelle je participe, mais aujourd'hui, je n'étais pas capable me concentrer. J'avais mal à la tête et j'avais l'impression que toute mon énergie m'était aspiré. Alors, pour passer sous le radar de tous et pour ne pas attirer encore plus l'attention, je ne dis rien. Je ne comprenais pas ce qui se passait jusqu'à ce que je me rappelle de la chute de pression que j'ai fait il y a quelques mois de ça où j'avais ressenti les mêmes effets. Il faut que j'aille me chercher un fruit ou un aliment de sucré, si je ne veux pas perdre connaissance. Au moment, où j'ai voulu me lever, j'ai été prise de vertige, tout tournait autour de moi. Je ferme les yeux quelques secondes dans l'espoir que ça passe, mais quand je les réouvre, ce n'est pas mieux. Il faut que j'aille chercher de l'aide sinon, je sais ce qui s'en vient. Alors, je rassemble mes efforts pour attraper le bras de Loïc qui était à ma gauche pour attirer son attention. Il ne se retourne pas et je ne comprenais pas. Alors, je l'agrippe un peu plus fort et il finit par tourner la tête vers moi. 

Pensée de Loïc: 

Je n'y comprends rien. Qu'est-ce qui s'est passé? Comment elle a fait pour apparaitre comme ça? On a fait le tour de l'île, je ne sais pas combien de fois et elle n'était pas là. Décidément, il y a quelque chose qui me manque pour pouvoir comprendre. Je sens quelqu'un m'attraper le bras. Je  sais que c'est Lia, mais je n'ai pas le goût de lui parler présentement, je suis fâché et déçu contre elle. Je sens l'agrippement qu'elle avait à mon bras se renforcer. Alors, je tourne la tête pour voir ce qu'elle me veut. Quand je la vois, je comprends que ça ne va pas. Elle n'a pas l'air bien, elle fait presque peur a voir. Je me demande comment elle a fait pour que personne ne le remarque jusqu'à maintenant. C'est vrai que maintenant que j'y pense, elle n'a pas parlé depuis le début de la réunion. Je commençais vraiment à m'inquiéter parce que avec ça et sa bizarre de disparition, si l'on peut qualifier ça de disparition, je commence à penser qu'il y avait peut-être plus que ce qu'elle laisse paraitre. Je la regarde dans les yeux, deux secondes, et je vois de la peur, mais aussi de la fatigue. Elle mime avec des lèvres un mot que je n'arrive pas déchiffrer. Après la 4e tentative, je réussis comprendre que le mot qu'elle essayait de me dire est « sucre ».  Je me penche pour chuchoter à son oreille : 

- Tu as besoin de sucre ? 

Elle secoue la tête légèrement. Donc, je me lève et je vais chercher un verre de jus d'orange. Je lui donne. Elle réussit à prendre quelques gorgées. Presque tout de suite, je vois un changement dans ses yeux et son dynamisme.