Chapitre 16: les devoirs suite...

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Pensée d'Allison:
Je m'assis dans le bureau de travaille de mon père qui se situait dans le fond de la grande salle. Il était environ 21:00 et c'était la première fois que je m'assoyais depuis la réunion de ce matin... j'étais tellement fatiguée, mais je n'avais pas fini. Il fallait que je finisse les demandes que l'on voulais faire aux autres chefs que l'on accueille demain et après-demain pour que l'on puisse s'entendre et que l'on puisse signer un traité!! Alors, j'ouvra mon dossier et je commença à lire quand quelqu'un gogna à la porte...

- Oui!! Entrez!!
Je me leva en même temps que la porte s'ouvrît et Dagur et Mala apparurent...

- Mala!! Dagur!!! Qu'est-ce que vous faites là?? Est-ce qu'il y a un problème??

- Non, on voulait te parler, dit Mala.

-  D'accord, assoyez- vous.

Donc, ils s'assirent sur les deux chaises qui avaient devant le bureau pour permettre à mon père de recevoir des chefs ou d'autres personnes au calme et sans se faire déranger.

- Donc, qu'est-ce que je peux faire pour vous, dis-je en s'assoyant à mon tour.

- On voulait savoir comment tu allais, demanda Dagur.

- Je vais bien merci.

- Comment ça se passe avec tes parents et avec le village, demanda Mala.

- Plus tot bien.

- Tu sais que tu n'es pas obligé de faire ta tof devant nous, dit mon oncle.

- Je le sais.

- Alors, pourquoi as-tu pleuré tantôt?

- Pour rien, je suis fatiguée ce qui fait que je suis un peu plus émotive...

- C'est correct aussi si tu ne veux pas nous en parler, dit ma tante.

Je ne répondis rien et je baissa le regard en trouvant un certain intérêt pour la feuille de papier blanche qui était devant moi. Ils se levèrent et se digierent vers la porte quand j'ai relevé la tête.

- Qu'est-ce que je peux vous faire confiance?

Ils se retournèrent brusquement et me regardèrent.

- Ce que je voulais dire: c'est si je vous raconte ce qui me tracasse vous n'allez rien dire à personne... même pas à mes parents!!

- On te le promet, dit mon oncle sur un ton très rassurant.

- Ça ne fonctionne plus...

Il eut un petit silence.

- Je ne suis plus capable de tout faire...

Je me mis à pleurer. Je me sentais misérable. Je ne devais pas pleurer, mais je ne pouvais pas m'empêcher...

Pensée de Dagur:
Elle pleurait!!! La fille d'Astrid pleurait!!! OMG, c'était une première venant moi!!! Elle n'avais jamais pleuré devant moi... elle n'avais même pas pleuré quand ses parents avaient été blessés lors de l'attaque. Cela devait très important pour qu'elle pleure devant quelqu'un! Mala s'avança vers elle et la pris dans ses bras pour la calmer. Moi, j'étais figé sur place. En quelques minutes, elle arrêta se pleurer et reprit son calme.

- Est-ce que tu veux en parler où c'est trop difficile, demanda ma femme.

Elle respira un bon coup.

- Je ne suis pas capable de tout faire toute seule. C'est trop de stress et c'est trop point pour moi!! Il y a ma mère, mon père, ma soeur, les provisions, la guerre, les traités.... moi, je n'ai pas d'expérience, je ne sais pas comment faire tout cela. Je veux bien faire de mon mieux, mais là je suis arrivée au bout de ce que je pouvais donné toute seule, dit-elle.

- Tu sais que c'est correct de demander de l'aide pour faire ce travail-là. C'est tellement exigeant!

- Je le sais, répliqua-t-elle, mais vers qui je pourrais me tourner pour avoir de l'aide. Je ne peux pas demander à mes parents. Je ne peux pas demander à ma soeur parce qu'elle voudrait revenir et celle serait dangereux pour elle. Je ne peux pas demander à Ingrid à cause qu'elle est enceinte. Je ne peux pas vous le demander parce que vous habitez très loins d'ici. Je ne peux pas demander aux jumeaux quoi qu'ils sont devenus plus sage mais quand même... Alors, il me reste Rustik et la dernière fois que je lui ai demandé de l'aide, il s'est venté de tous ces exploits. Alors, vers qui je peux me tourner????

Elle avait l'air désemparée. On dirait qu'elle ne savait plus quoi faire... Je ne peux pas la blâmer, la tache de chef est très exigeant même pour toi. Alors, je n'imagine pas pour une jeune femme de 15 ans quand ça doit être dur!

Pensée d'Allison:
Je ne savais plus quoi faire... J'avais plein de questions, mais peu de réponses. J'étais épuisée de courir partout et d'essayer de tout faire ce qui était attendu de moi. Je ne savais même plus vers qui me tourner pour avoir de l'aide.

- Tu sais que tu peux toujours compter sur moi, Allie, dit mon oncle.

- Oui, mais vous habitez tellement loins...

- Ce n'est pas une raison, me coupa ma tante, tu nous envoies un message et on va faire de notre mieux pour venir le plus vite que possible pour t'aider. C'est ça, la famille!

- Okay!

Je n'étais pas très sure et très convaincu de la réponse de ma tante, mais bon...

- Donc, est ce que tu faisais ici à cette heure-là, me demanda mon oncle en me sortant de mes pensées!

- Je regardais les demandes que j'allais faire aux autres chefs pour la signature des traités.

- Ce n'était pas sensé être dans un mois, la signature des traités, me questionna mon oncle.

- Oui, mais j'ai du les changer de date!

- Pourquoi cela, demanda ma tante.

Euh.. je ne peux pas lui dire la vraie raison, car sinon , je vais griller la couverture de ma sœur... qu'est ce que je peux bien leur...

- Allison, est ce que tu es toujours avec nous, continua cette dernière.

- Oui, oui, euh... euh... je n'ai pas le droit de vous dire la vraie raison pour l'instant et je n'ai pas le goût de vous mentir, car j'ai un trop grand respect pour vous deux. Donc, disons que...

- C'est correct Allie, t'as pas à te justifier, me coupa mon oncle. Est ce que tu as besoin d'aider avec tout ça?

- Ça ne serait pas de refus pour être honnête. J'apprécierais vraiment!

- Okay, mettons-nous au travail tout de suite alors..., dit ma tante.

- Donc, ici, tu vois que ....

Je passe une partie de la soirée et de la nuit, là avec mon oncle et ma tante à me donner des stratégies et des trucs sur plusieurs points important!

Quand la guerre s'en mêle...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant