Quand la guerre s'en mêle...

Chapitre 19: De nouvelles difficultés à affronter!

Un mois plus tard... 

Pensée d'Alicia:

J'entends quelqu'un cogner à la porte, je suis étonnée, car je n'attendais pas de visite avant quelques heures. Alors, je me lève du lit où je lisais un livre et je vais répondre à la porte. Quand j'ouvre la porte et je tombe vis à vis à ma soeur. Je suis choquée, car je n'avais pas eu de nouvelles depuis deux mois. Le mois dernier, elle ne s'est pas présentée à notre rendez-vous habituelle et j'ai eu peur que quelque chose se soit passé. Je la fais rentrer dans la chambre d'hôtel. La minute que la porte est fermée, je lui saute dessus pour lui donner un câlin. Je verse quelques larmes au passage, elle m'avait vraiment fait peur. Je me reprends en main. Une fois fait, je me détache d'elle et je la frappe à l'épaule. 

- Ça c'est pour la peur que tu m'as faite la dernière fois. 

-Je suis vraiment désolée sis, ce n'était pas mon intention, répond-t-elle avec un regard vraiment triste. 

- C'est correct, j'espère que tu as une bonne raison pour ta défense. Sinon, on va régler ça à la bonne vieille méthode (c'est-à-dire un duel), dis-je avec un petit sourire en coin.

Cette méthode a toujours été une de nos façons préférées pour régler nos différents,  pour pratiquer ou même juste pour le plaisir. 

-Oui, j'ai fait une chute de pression avant de venir ici. C'est ce qui a fait que je n'ai pas pu venir te voir. 

- Est-ce que tu es correcte, questionne-je sentant l'inquiétude commencer à m'envahir. 

-Oui, oui, tout va bien, je me suis reposée un peu et tout va bien maintenant, dit-elle avec un ton de voix que à pour effet de me calmer instantanément. 

Mais je sais aussi, qu'elle et le mot « reposer » ne va pas dans la même phrase. Ma jumelle est comme ma mère sur ce point, elle ne connait pas ce que veut dire ce mot!

- Alors, qu'est- ce qu'il y a de neuf?

Je vois son regard s'assombris et elle dévie le regard pour ne pas me regarder dans les yeux. Je comprends assez facilement qu'il y a quelque chose qui ne va pas à la maison. 

Pensée d'Allison: 

-Alors, qu'est-ce qu'il y a de neuf, demande ma jumelle. 

À ce moment, j'arrête de la regarder dans les yeux et je trouve un intérêt pour le plancher de la chambre. Je n'ai pas le goût de penser aux évènements du dernier mois. C'est trop douloureux, mais je sais aussi qu'il faut que je le nomme à ma soeur pour la prévenir et qu'elle aille le temps digérer la nouvelle. 

-Donc, est-ce que tu vas me le dire ce qui se passe à la maison, dit-elle. 

Je prends sa main et je m'assis avec elle sur le lit. Je prends une grande inspiration et je me lance dans le récit du dernier mot. 

- Donc, il y a trois semaines... 

Flashback.... 

Je suis, dans la grande salle, entrain de parler avec des villageois d'un problème que l'on avait dans les champs. Quand je me fais interrompre par Kran qui arrive à la course et se dirige vers moi. Il est tellement essoufflé que ça prend un bon deux minutes avant qu'il commence à parler. 

-Il faut que tu viennes avec moi, il y a un problème avec Astrid, dit-il. 

-Quoi, qu'est-ce qui se passe, questionne-je en commençant à courir pour suivre Kran. 

Je le suivis jusqu'à la hutte de Gothique où je vois que Varek, Rustik et Kogne l'avaient amenée. Je vois un mélange de la peur et d'inquiétude dans leur yeux ce que je n'aime pas du tout. 

- Mais qu'est-ce qui se passe à la fin, demande-je encore plus paniquée qu'au début. 

-On ne sait pas! On était dans la forêt avec ta mère pour faire l'inspection des berges comme ils avaient été convenus. À un certain point, elle a commencé à se tenir le ventre et la prochaine chose que l'on sait est qu'elle est couché au sol en boule parce que la douleur est trop grande. Alors, on a décidé de l'amener ici. À la moitié chemin, elle perdit connaissance, me raconte Kogne. 

Le stress, l'inquiétude, la panique, la peur m'ont tous envahis d'un seul coup. Je fais les cent pas pendant quelques minutes. Par la suite, le prends trois grandes inspirations pour me calmer et je me retourne vers mes oncles et ma tante. 

- Est-ce que mon père est au courant?

-Non, il est en mer pour toute la journée. Tu te souviens, c'est aujourd'hui qu'il partait pour l'ile des exilés, dit Varek. 

Okay, qu'est-ce que je fais? Aller pense, Allison. Ce n'est pas le temps de te laisser envahir par tes sentiments. Il y a des personnes qui comptes sur toi. Il faut que tu penses aux autres avant. Je prends une autre grande inspiration

-Okay, voilà ce que je veux qui soit fait. 1- Vous trouvez Erêt, Ingrid et Valka et vous leur expliquez la situation. 2- Je veux que Rustik et Dagur partent pour l'ile des exilés pour parler à mon père. 3-...

- Dagur, il n'est pas là. Pourquoi tu le mêles à tout ça, questionne Rustik. 

-Parce que toi, tout seul, ne sera pas assez et que j'aurais envoyé Ingrid avec toi, mais elle ne peut pas voyager.  Je sais aussi que papa va avoir besoin de quelqu'un sur qui s'appuyer pour ne pas perdre les pédales et je sais que Dagur peut le faire. 

- Et nous, demande Kran, on peut servir à quelque chose aussi. 

-Oui, vous allez! Après, avoir expliqué la situation, vous allez devoir assumer les devoirs de chef que ma mère et moi avions à faire aujourd'hui. 

- Et toi, il faut quelqu'un qui reste avec toi. Il ne faut pas que tu restes toute seule, s'inquiète Kogne.

- Je ne le serai pas. Je vais aller voir si Gothique a besoin aide. 

-Mais tu ne peux pas faire ça, c'est ta mère, s'exclame Varek. 

-Je sais, je suis aussi l'assistante de Gothique. Alors, je n'ai pas vraiment le choix. 

Je m'avance vers la porte qui me sépare de ma mère. Avant que je touche à la poignet pour l'ouvrir, je me retourne.

-Rustik, je veux que tu ailles chercher Dagur. Je ne veux pas qu'il apprenne la nouvelle par une lettre, je veux qu'il l'entend de vive voix. Est-ce que tout le monde m'a bien compris? Est-ce qu'il y a des questions? 

Personne prend la parole. Alors, j'assume que mes instructions furent claires. Donc, je me retourne vers la porte. Je prends la poignet dans ma main et la tourne. Je sais qu'il n'a plus de point de retour et que peut importe ce qu'il va arriver, il va falloir que je fasse tout ce qui est dans mon possible pour que ma mère survie à ça. Je rouvre la porte et je rentre dans la chambre où je vis Gothique s'est affairée au travail. Je referme la porte en lançant un dernier regard à mes oncles et ma tante, qui sont encore là, à m'observer faire. 

- Gothique, comment puis-je t'aider?  

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J'espère que le chapitre vous a plu!

Bonne soirée et à la prochaine xxx