PARIS,3
13:37.Calista.
Je sort mon sourire le plus faux et essaye de garder mon calme. Je détestes se genre de soirée mondaine. Dans se genre d'endroits on ne trouve que des milliardaires qui font la compétition à celui qui aura la plus grosse. Ses événements sont faits pour exhiber leurs femmes comme des objects, montrer leurs dernières montre Rolex ou comparer leur net worth.
Je marche dans la salle, en tant que serveuse, plateau à la main, et prends les verres vides pour les remplacer avec des verres pleins.
Je sens une main se poser sur mes fesses et par reflex je me retourne pour lancer à regard noir à l'imbecile qui a cru que j'étais à vendre. Je lui aurai bien jeter ma main dans la figure mais mon salaire en prendrai un coup, donc je me contente juste de lui sourire.
– Désolée monsieur mais vous n'avez pas le droit de toucher aux serveuses. Règle de la maison. Dis-je avec un faux sourire
Je n'attends même pas sa réponse et file. Ne regardant pas où je vais je me cogne à un torse musclé. La totalité du champagne se renverse sur moi, et je sais d'avance que ça va me coûter chère.
– Désolée, je ne vous ave-
– Vous pouvez pas marcher droit comme tout le monde? Vous avez de la chance que aucune goutte ne soit tomber sur mon smoking. Dit une voix grave et autoritaire
Pardon?! Mais il parle à qui lui?
Je lève les yeux pour lui faire face et tombe sur un magnifique brun ténébreux. Il me regarde droit dans les yeux et son regard me glace immédiatement le sang. Il n'y a aucune once de pitié ou de remord, seulement du mépris et de l'insignifiance. Comparé à tous les autres milliardaires dans cette salle lui a l'air différent, mais plus cruel que les autres.
Je reprends mes esprits et repart en mode contre attaque.
– Je te rappel que c'est toi qui m'as foncé dessus, Complètement faux, alors la moindre des politesses c'est de s'excuser. Je dis en fronçant les sourcils
Il a l'air surpris de ma réponse mais pas impressionné. Même si son regard s'adoucit il n'en reste pas moins terrifiant.
– Heureusement pour vous je n'ai pas le temps de vous humilier devant cette foule, j'ai des choses beaucoup plus importantes à faire que restez la à parler a quelqu'un sans importance. Dit-il d'une voix sèche et stricte
Il me dégage de son passage et continue son chemin. Mais il est vraiment culotté votre ami.
Je soupire et m'assois sur le banc des vestiaires. Mon boulot est enfin fini et je vais enfin pouvoir être payer après de dure efforts.
– Tien pour toi. Me dit ma patronne
Je prends l'enveloppe et l'ouvre. Je fais les yeux rond de surprise en voyant la somme dans la lettre.
– Attends, le salaire était de 1000€. Je dis, là c'est seulement 500.
– Tu crois que j'ai pas vue le champagne tomber au sol? Soit heureuse que le milliardaire que t'as bousculer ne se soit pas plaint. Dit-elle en quittant les vestiaires, oh et avant que j'oublie, t'es virée. Pas la peine de revenir demain, donc laisse ton uniforme ici.
J'entre ouvre la bouche et n'en reviens pas. Je viens de me faire virée là? Après lui avoir dépanné de l'argent c'est comme ça qu'elle me remercie celle là?
Je quitte les vestiaires avec mon sac à dos et ne prend même pas la peine d'enlever mon uniforme. Ma bite elle va le récupérer son uniforme.
Je sort de l'immeuble et bien sûr il pleut des corde en un plein mois de janvier à Paris, super. Je soupire et reste la en subissant l'averse.
Mes parents mon viré de chez eux, j'ai plus assez d'argent pour continuer mes études, et me voilà maintenant virée de mon boulot. Je vais faire comment pour trouver l'argent pour la galerie d'art maintenant? Quel vie pathétique je vis. 21 ans et je vis malheur sur malheur.
– Eh excusez moi, Calista c'est ça? Dit une voix féminine dans mon dos
Je sursaute en me retournant.
– Mais ca va pas la tête? Vous vouliez me causer une crise cardiaque?!
– Désolée, Elle rit, Je ne voulais pas vous fait peur. Je suis Jessica Spectra et je voulais vous proposer un boulot. Dit-elle en me sortant une carte de visite
Agence Florentia.
– Désolée, je fais pas vraiment dans la mode moi. Dis-je en refusant la carte
– Écoutez, prenez là et réfléchissait. On ne fait pas que de la mode à notre agence, et croyez moi que se boulot paye nettement plus que celui que vous avez actuellement. Dit-elle
Je soupire et range ma la carte dans ma poche. Je la jetterais plus tard.
Je lui lâche un vieux sourire et mon pouce en l'air puis me dirige vers le métro.
7:30.
Je suis devant la galerie et inspire un bon coup. Avec un peu de chance il fixeront enfin une date pour mon exposition.
Je rentre dans la galerie et regarde tous ses tableaux autour de moi. Si je me souviens bien JR est le photographe à qui appartient ses photos.
Si je suis 100% honnête je n'y connais strictement rien à l'art. Je suis plus du côté pratique de la choses. Je peints depuis que j'ai l'âge de six ans, et mon rêve a toujours était d'exposer mes peinture à New York, mais quand tu viens d'un milieu comme le mien il faut d'abord viser petit, alors j'ai commencer avec une école d'art. Malheureusement mon père était contre, et il m'avait prévenu plusieurs fois que si je voulais poursuivre la route des "métiers débile et des hippies comme mon fou de grand père" je le ferais en dehors de sa maison. Alors j'ai fait semblant d'aller dans une école de commerce pendant deux ans, mais je me suis fait prendre la main dans le sac et la secondes d'après il avait balancer toutes mes affaires dans la benne à ordures.
Maintenant je vis chez ma meilleure amie. Je déteste vivre au crochet de quelqu'un, mais je lui doit tout, c'est pour ça que je lui ai promis de nommer ma toute premières expositions à son nom.
– Ah! Calista, je ne vous attendez pas de si beau matin. Dit Pierre le gérant de la galerie, Ça tombe bien que vous soyez là. Malheureusement j'ai une mauvaise nouvelle à vous annoncer. Vous ne pouvez plus exposer vos toiles ici.
To be continued...
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𝐅𝐚𝐤𝐞 𝐑𝐢𝐧𝐠𝐬
Romance« Je n'ai jamais cru en l'amour, et sincèrement je sais pas si j'y croirais un jour. Mais si c'est avec toi, je veux bien essayer d'y croire. » CxC.