Chapitre 12:

3K 165 8
                                    

- Qu'est ce qu'il voulait dire par "les autres camps"? Demandais je à Théo alors que je m'apprête à ouvrir la porte du loft de Derek, mais Théo m'en empêche. Il se met à renifler.
- Qu'est ce qu'il y a? Demandais je.
- Derek n'est pas chez vous non?
- Absolument pas pourquoi? M'interrogeais je les sourcils froncés.
- Y'a un loup à l'intérieur, il m'a l'air stressé et un peu triste aussi. Déclare Théo méfiant.
- Quoiqu'il arrive la seule manière de savoir c'est d'entrer! Continuais je en essayant d'ouvrir la porte, mais Théo m'en empêche toujours, je vois dans ces yeux que le loup inconnu se trouvant chez moi n'est pas dangereux, mais il ne me laisse pas entrer.
- Je pense qu'on devrait partir, aller boire un verre ça te dit! Change t-il de sujet avec un sourire absolument pas naturel. Je fronce les sourcils, et à l'aide de mes pouvoir et d'un simple mouvement de doigt j'ouvre la porte à la volée. Je me tourne vers l'intérieur... Isaac. J'affiche un faux sourire.
- Aller boire un verre! Quelle bonne idée! Déclarais je avec un enthousiasme hypocrite.
Je m'apprête à répartir quand je sens la main d'Isaac m'attrappais le bras. Je la retire violemment.
- Toi tu ne me touche pas! Ordonnais je fermement. Moi pire cauchemar, mon copain et mon ex ensemble dans la même pièce, on se croirait dans un livre pour adolescente culcul la praline!
- Adisson je t'en prie je veux juste te parler! Se justifie t-il, je me tourne vers lui pour la première depuis notre "échange", il n'a absolument pas changé, et il me répugne toujours autant.
- C'est bizarre parce que moi j'ai rien à te dire, alors va t'en Isaac! Continuais je toujours avec mon faux sourire sur les lèvres.
- C'est qui? Me demande Théo.
- Oh juste mon connard d'ex petit ami qui m'a trompé avec ma meilleure amie avant de partir le jour de la mort de cette dernière! Déclarais à mon petit ami comme si le concerné n'étais pas là. Je soupire avant d'aller m'asseoir sur le canapé et posant mes pieds sur la table.
- Pourquoi tu est revenu Isaac? Demandais je d'un ton las.
- Gérard à envoyé des chasseurs jusqu'en France, j'ai pensé que vous aviez probablement besoin d'aide. Se justifie Isaac.
- Très bien, mais à ce que je sache Scott n'habite pas ici donc tu peux t'en aller! Déclarais je en lui faisant signe de déguerpir.
- Pourquoi? J'ai nul part où aller?!
Je laisse échapper un rire amer.
- Pourquoi? Riais je. Parce que j'ai toujours été là pour toi et tu m'as remercié en me brisant le coeur alors dégage! Je ne suis plus la gentil et inoncente Adisson, alors je te conseille de partir avant que je m'énerve. Terminais je en affichant mon sourire le plus faux possible en ouvrant la porte avec mes pouvoirs. Il continua de me regarder avec des yeux tristes. Dégage! Hurlais je, je commençais à perdre le contrôle de mes pouvoirs faisant grésiller les lumières. Il finit par s'en aller en murmurant un "désolé", je soupire et ferme la porte derrière lui.
- Non mais pour qui il se prend! Grognais je en avançant pour m'installer à côté de Théo.
- Je peux le tuer si tu veux ça me ferait même plaisir! Rit il avec un sourire faussement diabolique. Mon téléphone vibre, un message de Malia, je me lève et m'apprête à partir quand Théo m'arrête.
- Tu vas où? Demande t-il.
- Aider Malia à convaincre mon père de combattre avec nous, donc à moins que tu souhaite rencontrer mon père tout suite il n'y a pas de problème mais ça m'étonnerais que tu reparte avec toutes tes griffes! Ironisais je en partant vers la porte. Il rit. Fait comme chez toi. Oh! Juste ne touche pas au lasagnes de mon père dans le frigo, pas que je vieulle les garder pour moi, elle sont dégueulasse. Simple conseil! Repris je avec un clin d'oeil avant de sortir de mon appartement.

[...]

Je rejoins Malia assise sur le banc de la cour de l'hôpital. Je m'assoie à côté d'elle. Elle se mets à renifler.
- Quoi? Demandais un peu offusqué en reniflant mon t-shirt.
- Tu sens la chimère. Déclare t-elle comme avec dégoût.
- Tu sais tu peux l'appeler par son prénom aussi. Rétorquais je alors que mon père venait s'asseoir à côté de nous.
- Je vous avoue que je me lasserais presque de vous envoyer promener. Presque! Sérieusement je sais pas d'où vous vient ce caractère obstiné mais c'est pénible! Déclare mon paternel.

{𝕬𝖉𝖎𝖘𝖘𝖔𝖓 𝕳𝖆𝖑𝖊} 𝕸𝖆𝖑𝖎𝖆'𝖘 𝕿𝖜𝖎𝖓Où les histoires vivent. Découvrez maintenant