Bip, bip, biiip
Mmm... Qu'est-ce qui se passe...
Ma tête ! C'est horrible cette douleur.
Je vois de la lumière à travers mes paupières mais je n'ai pas la force d'ouvrir mes yeux.
Qu'est-ce que c'est que ce bruit permanent ?
Aller un petit effort.
Je les ouvre tout doucement et la forte lumière m'ébloui. Aïe, mes pauvres pupilles se rétractent immédiatement.
Puis une forme floue apparaît progressivement. Puis une personne, une femme en blouse blanche. Je ne crois pas la connaître. Puis une chambre, ce n'est pas la mienne d'ailleurs. Mince ! Je suis à l'hôpital mais pourquoi ?
Je passe ma main sur ma tête pour identifier d'où provient la douleur et ma main rencontre un grosse bosse. Qu'est-ce qui l'a provoquée ?
Je cherche une réponse dans ma mémoire mais n'y trouve rien, un immense vide de ce qui s'est passé.
- Alors, comment tu te sens, Danaé ?
Hein quoi ? Ah oui, la femme me parle.
- Ça peut aller, à part un petit voir gros mal de tête ! Dites-moi que je n' ai pas un trou dans le crâne, s'il vous plaît !
L'infirmière s'assoie et laisse échapper un petit rire amusé.
- On dirait que la brûlée a de l'humour.
La brûlée ?! Un éclair traverse ma mémoire. L'incendie, les flammes la poutre, à oui la poutre, ok donc c'est elle qui m'a donnée un aller simple pour l'hôpital.
- Qui m'a emmené ici ?
- Et bien les pompiers.
Non mais d'accord, je ne suis pas stupide quand même.
- Je veux dire qui a appelé les pompiers pour les prévenir de l'incendie ?
- Oh la concierge. Comme la permanence est un peu isolée de l'internat, celui-ci n'a pas brûlé. Tu vas donc pouvoir bientôt y retourner sans problème. me répond-elle en souriant.
- Génial, dis-je d'un ton sarcastique.
- Bref, la concierge a donc vu ce brasier et les a directement appelés. Nous avons ensuite découvert -enfin ils ont ensuite découvert- que le réseau avait été coupé au alentours et dans le bâtiment. J'imagine que c'est donc pour cela que tu n'a pas pu appeler quand les flammes se sont déclarées.
- En fait c'est une de mes amies qui a tenté de le faire ...
L'infirmière ne semble pas prendre en compte cette information, que je dois dire peu utile. Elle continue son histoire.
- Comme elle habite juste en face de ton internat, elle y a eu accès, au réseau. Et voilà, on t'as trouvé à l'écart allongée sur le sol, dehors. Heureusement que tu n'était pas dedans, sinon je ne serai pas en train de te parler à l'heure qu'il est.
Je masque tant bien que mal la surprise qui se peint sur mon visage. Elle continue de parler mais je ne l'écoute plus.
Donc j'étais dehors quand on m'avait récupérée. Mais qui pouvait bien m'avoir sortie ?
Vincent ? Non, il était dehors à ce moment-là et ne pouvait pas entrer. Donc pareil pour les autres. Et si c'était quelqu'un dans le bâtiment, comment aurait-il pu sortir ? Et Dylan je ne sais pas non plus ce qu'il est devenu.
Je prend alors conscience qu'un silence s'est installé. Je me tourne vers ma soignante qui me regarde fixement. Et je comprends donc qu'elle attend une réponse de ma part.
- Pardon, j'étais perdue dans mes pensées.
- En effet mais ne t'inquiète pas cela m'arrive aussi. Je te disais donc que quelqu'un va venir te voir dans quelques instants pour te poser quelques questions sur l'incident d'hier.
Poser des questions ? Pour quoi faire ?
Je répond :
- Et bien d'accord, pas de problème.———————————————————
Bonjour à tous les lecteurs et lectrices 😁
Je n'ai pas l'habitude d'écrire des petits messages en fin de chapitre comme ça mais juste pour dire qu'on arrive au dixième chapitre (je ne pensais pas en arriver là même si ils sont assez courts)
Bref j'espère que ça vous plaît et n'hésitez pas à voter ou commenter (ça fait toujours plaisir)
Voilà voilà 😊
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Les disparus de la nuit
AksiJe m'appelle Danaé, j'ai seize ans et ça fait un an que je n'ai pas revu mon frère. Je suis pensionnaire dans un petit lycée de banlieue et dans une semaine, je pars en vacances dans une famille d'accueil avec deux de mes amies. On se retrouvera don...