Chapitre 20

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PDV Ashley

Je m'écroule au sol, je pleure, je cris, je frappe le sol à l'aide de mes poings. Il a joué avec moi, je suis tellement naïve. Je lui ai fais confiance quand il commençait à changer avec moi. Je croyais qu'il allait enfin passé un cap quand, il s'est confié à moi. Mais tout ce qu'il a fait c'est tout gâché, le peu qu'on avait construit.
Je sens mon cœur se fissurer dans ma poitrine.

Je m'allonge sur le canapé et étale une couverture sur mon corps froid. Je pleure tellement que mes yeux sont gonflés et me piquent. J'essaie de m'arrêter en me disant que ce ne sers à rien de pleurer pour lui qu'il ne me mérite pas. Mais plus facile à dire qu'à faire.

J'avais le choix entre Peter, le gentleman, gentil, doux, mignon et Tyler le con, le bipolaire, le pervers, l'irrespectueux, et j'en passe. Mon cœur l'a choisi lui, le gars le plus cruel que j'ai jamais vu et que je regrette d'avoir rencontré, je voulais juste être une étudiant normale qui étudiait à Los Angeles.

Les jours passent et petit à petit, ma santé mentale s'améliore. Je ne l'oublie pas mais je ne pleure plus ce qui est déjà beaucoup. Après entre là Ashley d'avant et celle de maintenant, il y'a une sacré différence. Celle d'avant était joyeuse, et celle de maintenant triste et désespérée. C'est marrant de voir comment une personne peut vous briser, juste une.
Il ne reste plus que deux jours avant la rentrée. Ça me fait penser que ça fait 1 mois que je n'ai pas fait de FaceTime avec ma mère à part lui envoyer des messages par-ci par- la. J'étais tellement obnubilé par ce Tyler que j'ai oublié les vrais personnes qui m'aiment.

Histoire de paraître plus joyeuse, je me maquille légèrement et me change. Enfin prête, j'allume mon ordinateur et lance l'appel. Elles répondent à la deuxième sonnerie en criant à l'autre bout du fil. Je secoue mes mains de gauche à droite pour les saluer.
Je leur raconte comment se sont passer mes vacances en m'inventant des vies car j'étais juste entrain de pleurer, pleurer et pleurer. Au moment où je compte raccrocher ma mère me pose cette question:

- Comment va le garçon qui t'a emmené à l'hôpital. Il semblait t'apprécier.

- Il va bien maman.

- Vous sortez ensemble?

- Nan, maman, soupirée-je
Le rire de ma soeur résonne à l'autre bout du fil.

- Ah bon, vous feriez un joli couple, tu sais?

Si elle savait quel genre de garçon est Tyler.

- Stop, stop maman. Je dois y aller bisous. Je vous aime. Je raccroche avant qu'elle ne puisse contester.

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