Chapitre 7

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J'essaye de me débattre mais en vain. La personne me tient beaucoup trop fort pour que je puisse me détacher. Je donne des coups de coude mais c'est comme si elle ne les ressentait pas. Quoi que je fasse je n'arrive pas à me libérer.

-Mais arrêtes de bouger bon sang ! s'exclame la personne.

Je m'arrête aussitôt de me débattre lorsque j'entends sa voix. Je la reconnais ! C'est celle de Thomas.

Remarquant que je me suis arrêtée de lutter, sa prise se desserre légèrement. J'en profite pour m'extirper de ses bras et me retourne. Une fois face à lui je le fusil du regard.

-Ça va pas la tête ?!?! crachais-je, qu'est-ce qu'il t'as pris de faire ça ?!

-Déjà tu me parles sur un autre ton, gronde-t-il en s'approchant, ensuite il faut qu'on parle.

-Qu'on parle ?? Tu veux qu'on parle de quoi ?!

Si c'est encore pour me menacer je sens que je vais m'énerver, plus que je ne le suis déjà.

-De ce que tu as dit à ta pote à midi.

J'écarquille les yeux, surprise.

-Comment ça ?

-Je croyais avoir été clair. Tu ne devais dire à personne ce que tu as entendu l'autre jour à la cabane !

-Qu... quoi ? fis-je en n'y comprenant plus rien.

-Je vous ai vu discuter à midi.

Je secoue la tête pour reprendre mes esprits.

-Tu te trompes ! Je ne lui ai rien dit ! me défendais-je.

-Ah oui ? Alors pourquoi vous vous êtes cachées pour discuter ? Et pourquoi vous aviez l'air aussi étranges hein ? Explique moi, me reproche-t-il en croisant les bras.

-Ça te regarde pas !

-Julia. Dis moi la vérité putain !! fit-il en commençant à crier.

Il s'approche de moi en me surplombant de toute sa hauteur, si bien que je suis obligée de lever la tête. Il n'a jamais été comme ça avec moi auparavant. Il n'avait jamais élevé la voix sur moi. Et ça commence à me faire peur.

-Ok ! Je vais te le dire, je fini par lâcher, si on était aussi... bizarre... , c'est parce qu'Alyssa venait de m'apprendre qu'elle allait devoir déménager dans quelques semaines. Ça te va comme réponse ?!?!

-J'espère que tu dis la vérité. Sinon tu sais ce qu'il t'attend, déclare-t-il.

-C'est la vérité ! rétorquais-je.

Il plante son regard dans le mien comme pour me sonder avant de se retourner et de sortir de la ruelle.

-Viens. Je te ramène chez toi, lâche-t-il en se dirigeant vers sa voiture que je n'avais pas remarquée.

-T'es sérieux ? fis-je abasourdi, tu viens de me crier dessus et là tu me dis que tu me ramènes chez moi ?

-Ouais. Je vais pas le répéter, monte dans la voiture, ordonne-t-il.

Je sors de la ruelle et m'avance en levant les yeux au ciel, avant de m'engouffrer dans la voiture.

Sombre AttiranceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant