Hayden
Qu’est-ce que j'ai foutu ? Je me suis perdu ? Ah non, mais qu'elle conne ! Cette rue me fait froid dans le dos, très mal éclairé et trop silencieux. Je regarde autour de moi, il n’y a pas une âme. Un chat passe devant et je sursaute.
Putain !
Je déteste ça, je me sens mal, pas du tout en sécurité. Je commence a angoissé, ma respirassions ce fais plus saccadé, mes mains ce mettent a tremblé. J'attrape mon téléphone. Dix appels de Logan ainsi que six messages. Le dernier me dit :
[Hayden répond moi ! Ça fait deux heures que je tourne et je ne te trouve pas. Ou tu es, bordel !?]
Je regarde l’heure dont je n’avais pas fait attention et effectivement il est déjà presque vingt-trois heures. Ça fait plus de deux heures que je suis partie, il a dû s'inquiéter… Qu'est-ce que je raconte, il est avec sa copine pourquoi il s'inquiéterait. Même si je ne veux pas l'appeler, je vais bien être obligé, car à part lui il n'y a personne ici. Le doigt tremblant j’appuie sur le bouton d’appel, mais mon écran devient noir.
— Non, non, non, non… Rallume-toi. Rallume-toi. Et merde !
Plus de batterie. Je vais finir coupé en morceau ou séquestré dans une cave. Paniqué à l’idée de croisé des gents pas nette. Je continue de marché jusqu’à que je perçois de la musique. Un peu plus loin, de l'autre côté de la rue, un bar. Ha, c'est peut-être ma chance, je vais demander mon chemin. Je vais à l'intérieur et me dirige vers le bar.
— Hayden ?
Je me retourne en entendant mon prénom et tombe sur Norman.
Ho putain, je suis sauvé !
— Norman ! Je suis tellement soulagé de te voir.
— Qu'est-ce qu'il se passe ?
— Je… Je suis sortie me promener et je me suis perdu, avoué-je en baissant la tête, honteuse.
Il se met à rire.
— Pauvre Hayden… tu sais quoi, t'a qu'à venir boire un verre avec nous, et je te raccompagne après.
— Euh… Non en fait j'aurais…
— Mais si, mais si. Aller vient !
Sans avoir mon mot à dire, il me traîne jusqu'au bar ou ces amis discutent en riant. Il fait les présentations, il y en a deux ou trois que j'avais déjà vus, la première fois que je suis sortie avec Iris.
Il me commande un verre et je lui demande si je peux mettre mon téléphone à charger. Il le donne à la serveuse, derrière le bar qui lui fait un clin d'œil.
— Tu n'es pas la coloc d'Iris ? Me demande une fille aux cheveux bruns et piercing au nez.
— Si.
— Je savais bien que je t'avais déjà vu.
Notre conversation continue alors que Norman me ressert constamment. Une heure, passe et je me sens plus à l'aise, je ris avec eux et commence même à danser avec Fallone, la fille au piercing. Deux heures et je commence à vaciller en riant pour rien. Trois heures et je me sens mal. Très mal.
Donna, la serveuse du bar vient me voir en me tendant mon téléphone.
— Tiens chérie, un certain Logan n'arrête pas de t'appeler.
Je prends le téléphone et effectivement, j'ai plus de vingt appels manqués et plusieurs messages. Alors que j'allais l'appeler, mon téléphone se met à sonner. Logan.
Je décroche.
— Allô.
— Hayden ! Bordel, ou tu es ? Je t'ai appelé au moins vingt fois !
— Euh… j’sais pas où j'suis. Dans un bar.
— Tu as bu ?
— Un tit peu. C'est Norman, qui m'a fait boire.
— Norman ? Ne me dis pas que tu es avec ce crétin ! Dis-moi comment s'appelle le bar, je viens te chercher !
— Non, Norman a dit qu'il me ramenait, c'est bon.
— Hayden, je ne rigole pas, dis-moi tout de suite comment s'appelle ce bar !
— Donne-moi ce téléphone chérie.
Donna prend mon téléphone sans mon accord.
— Mais…
— Oui. Je suis Donna la serveuse du bar. Oui, elle n'est pas très sobre. Bien sûr. C'est le bar, Tiger. Oui, c'est ça. Je vous attends.
Elle raccroche et me rend mon téléphone. Avant de retourner à son travail. Je pose ma tête sur mes bras, suppliant à moi-même que ce mal-être cesse. Norman revient de la piste de dance.
— Ça va mieux ?
— Non, je ne me sens pas super, constaté-je, complètement dans les vapes.
— Il faut combattre le mal par le mal. Rebois un verre. Donna, tu peux remettre la même chose pour cette demoiselle !
— Non, je pense que ça suffit là ! proteste une voix grave. Difficilement je lève la tête pour trouver un Logan pas super content.
— Logan, qu'est-ce que tu fais là ? demande Norman.
— Je suis venu chercher Hayden.
— Pas la peine, je la ramène plus tard.
— Non, elle rentre avec moi.
— Tu es qui pour décider pour elle ?
— Son frère est mon meilleur pote, donc je me dois de m'occuper de sa sœur. Et je te rappelle que je suis Logan Jones, champion du Gruster. Alors ne te frotte pas trop.
Logan passe un bras autour de ma taille et m'aide et avancé.
— Merci, Donna, lance Logan en sortant.
— Avec plaisir beau gosse.
Je trébuche à la sortie du bar et Logan passe son autre bras sous mes cuisses et me soulève. Ma tête tourne, j'ai envie de vomir.
— Lo… Je me sens pas bien.
— Qu'est-ce qu'il t'a pris de rentrer dans ce bar et de boire autant aussi !
— Je voulais juste demander mon chemin, et Norman m'a commandé un verre, puis deux, puis trois et je ne pouvais pas refuser.
— Si, si tu pouvais. Et tu pouvais répondre à mes appels aussi !
— Et toi tu aurais pu repousser cette fille !
— Hayden…
— Non ! Tu m'as dit que tu voulais m'embrasser et cinq secondes plus tard, tu te laisses embrasé par une brune aux grandes jambes fine et as la poitrine généreuse !
— Je te jure que ce n'est pas ma copine.
— C'est quoi, alors ?
— Hayden !
Il pose à l’intérieur de sa voiture après avoir bataillé pour l’ouvrir. J'ai très bien compris à quoi elle lui sert. D'un côté, je suis soulagé que ce ne soit pas sa copine, mais d'un autre, me dire qu'elle a pu le toucher, l'embrasser, me révolte et me fais mal. En imaginant cette scène, l'envie de vomir se fait plus forte et alors que la portière n'est pas encore fermée, je me penche et vomis aux pieds de Logan.
— Ho Hayden… Il se baisse et me caresse le dos en me tenant les cheveux. Ça va aller.
— Je suis désolé, dis-je une fois tout sorti.
— Ce n’est rien, allé, on rentre.
Pendant le trajet, je somnole contre la vitre. Je ne remarque même pas quand Logan arrête la voiture devant l'immeuble. Il ma porte comme une princesse et sans ouvrir les yeux, je pose ma tête dans son cou.
— Et moi Lo, je suis quoi pour toi ?
Je n'entends pas sa réponse et m'endors totalement.
*
Aïe ma tête ! Je me lève doucement en me tenant la tête. Un verre d'eau et un doliprane sont posés sur la table de nuit. Je les prends avec grand plaisir. Et me lève du lit.
Je ne me souviens pas de comment je suis arrivé ici. Je me souviens que Logan est venu me chercher, qu'il m'a porté jusqu'à sa voiture. Tout ce que je lui ai dit, quelle honte ! Qui suis-je pour lui avoir crié dessus comme ça ? Puis j'ai vomi à ses pieds. Oh non ! Je ne sors plus de cette chambre ! Je passe devant le miroir et me rends compte que je suis en pyjama. Ce n'est pas vrai, ce n’est pas lui qui m'a changé ?
Des coups sur la porte me font sursauter.
Je lance un "oui" et Logan ouvre et s'appuie dans l'encadrement de la porte en croisant ses jambes ainsi que ses bras sur sa poitrine.
— Gueule de bois ?
— Évidemment…
— Tu m'as fait peur hier. Je ne te trouvais nulle part, tu ne répondais pas…
— Je suis désolé.
— Hum.
Et la seule réponse dont j'ai le droit avant qu'il parte de la chambre.
Je prends des affaires et vais prendre une douche. L'eau chaude me fait un bien fou. Je reste un petit moment ne voulant pas affronté Logan. Quand je vais dans la cuisine me faire un truc à manger, Logan est sur le canapé à regarder la télé. Il ne m'adresse pas un mot de tout le temps que je prépare à manger. Je suis mal à l'aise. Et s'il me faisait la gueule à cause d'un truc que j'aurais dit ou fait hier ? Quand je finis de manger, je me mets devant la télé pas trop sûre de ce que je vais y dire.
— Tu… Tu me fais la gueule ? C'est à cause d'hiers ? J'ai fait quelque chose de mal ? Dis-moi.
Il soupire, et se passe les mains sur le visage.
— Non, tu n'as rien fait. C'est moi. Je pense qu'on est peut-être un peu trop proche en ce moment.
— Quoi ? Trop proche ? Mais… mais qu'est-ce que tu racontes.
— Tout ce que je t'ai dit était vrai, je ne vais pas te mentir, mais ça ne veut pas dire qu'il faut que ça arrive. Ça aurait pu se passer mal hier. Je n'aurais jamais dû te laisser partie toute seule.
— Je serais partie quand même, Logan.
— Si ton frère apprend ça, je suis un homme mort.
— Mais il ne l'apprendra pas. Personne ne le saura.
— Je suis un gros con !
Je m'agenouille face à lui et prends ces mains dans les miennes.
— Ne dis pas ça, tu n'es pas un con. Il ne met rien arrivé, et c'est toi qui as pris soin de moi alors que j'étais vraiment mal.
Il plonge son regard dans le mien, et comme à chaque fois, je suis prise de léger frisson. Prisonnière d'une tempête de sable, mon cœur accélère alors que je prends ma lèvre inférieure entre mes dents. Je n’ai jamais ressenti un tel sentiment. Logan se rapproche doucement de mon visage. Il va m'embrasser ? Là tout de suite ? Mais, et tout ce qu'il m'a dit ? Et puis les cours, je n'ai pas besoin de ça pour l'instant, il faut que je reste concentré. Je sens une boule d'angoisse dans ma gorge, en repensant aux événements qui met arriver quelques années plus tout.
Mais malgré tout ce qui se trame dans ma tête, je ne bouge pas, et laisse ses lèvres se poser délicatement sur les miennes.
Toutes mes questions et l'inquiétude s'en vont, ma boule d'angoisse également et laisse place à Logan. Juste Logan. Ces lèvres bougent contre les miennes, alors que je passe mes mains dans ses cheveux bruns, comme j'en ai eu envie plus d'une fois. Mes mains s'y glissent parfaitement, je me lève et mets mes genoux de chaque côté de ses cuisses. Je suis tellement bien, je ne ressens aucune peur, aucune crise d'angoisse, juste mon cœur qui est à la limite d'exploser. Moi qui avais tellement peur qu'un homme me touche, mais avec Logan, je n'ai plus peur de rien. Il pose ses mains sur mes hanches, il décolle sa bouche de la mienne, mais la repose instantanément nous laissant juste le temps de reprendre rapidement notre respiration.
Puis il mit fin au baiser et la panique prend place dans ces yeux.
— Putain !
Il me pousse sur le côté et se lève en passant une main dans ses cheveux.
— C’est pour ça qu’il faut qu’on prenne nos distances, Hayden. Je ne peux pas faire ça.
Quoi ? Pourquoi m'avoir embrasé si c'est pour me dire ça ? J'ai parlé trop tôt, maintenant j'ai peur.
— Mais…
Je n'ai pas le temps de finir qu'il prend la porte, me laissant seule.
Mais qu'est-ce qu'il m'arrive ? Qu'est-ce qu'il nous arrive ?
*
— Non, mais tu imagines ? Qui confisque encore le téléphone à leur gosse de vingt-deux ans ? C'est du jamais vu, se plain mon frère.
— Ils voulaient que tu sois avec eux à cent pour cent, c'est pour ça, puis c'est bon tu l'as récupéré n'en fais pas tout un drame.
— Mouais, et toi, tu es toujours chez moi ?
— Non, je suis retourné à la chambre universitaire depuis mardi, ils ont réparé mon chauffage, mens-je.
— D'accord, bon, vas-y sœurette, on se voit ce soir.
— À ce soir.
Je me couche sur mon lit, à ne rien faire.
Depuis que je suis retourné à la chambre, je ne fais rien. Après ce qu'il s'est passé avec Logan, il ne m'a plus parlé. Moi, j'étais gêné comme je ne l'ai jamais étais avant. Il partait le matin et revenait tard le soir, donc au bout de deux jours j'ai décidé de partir. Mais depuis, je n'arrive pas à me l'enlever de la tête, je me lève en pensant à lui, je me couche en pensant à lui.
La question qui me revient constamment c'est : pourquoi ?
Pourquoi me dire qu’il ne faut pas et m’embrasser ?
Pourquoi m’embrasser quand même pour ensuite me dire qu’il ne peut pas ?
Je suis mal, je le sais. Comment ai-je pu faire pour m'attacher autant sens m'en rendre compte ? Et surtout qu'est-ce que je veux ?
C'est lui que tu veux.
Argh !!
Je ne sais pas quoi faire. J’avais qu’un objectif simple, les études et rien d’autre. Finir l’année avec mon diplôme en main et non un garçon au bras. Finis les plans foireux avec les garçons. Mais Logan… Logan est un imprévu. Mais est-ce un bon ou un mauvais imprévu ?
Ce soir, mon frère, Iris et Riley rentrent enfin, ils vont peut-être m'aider à penser à autre chose.
Je l'espère vraiment.
*
— Salut Princesse, c'est moi ! crie Riley en entrant dans ma chambre.
— Riley ! Je saute dans ses bras, il fait tomber sa valise pour pouvoir me rattraper.
— S'il fallait que je parte dix jours pour que tu me sautes dessus, je serais partie avant. Si je pars plus longtemps peut-être que tu m'embrasseras.
— En fait, non. Tu ne m’as pas du tout manqué.
— Tu pourras dire ce que tu veux, n'empêche les faits sont là.
Je jette un regard intrigué à sa valise derrière lui.
— Je te manquer tellement que tu n’es même pas passé à ta chambre.
— Oui, ma princesse. Je ne pouvais plus passer une seconde loin de toi. Il se jette sur mon lit, la bouche en cœur.
Quel crétin !
— Non, en vérité j'ai oublié les clés chez mes parents du coup le temps que mon coloc n'est pas là ou que l'université n'est pas ouverte, je n'ai aucun endroit où crécher.
Le coloc de Riley est d’un vrai geek, il passe son temps sur son ordi ou ses jeux vidéo. Je l’ai vu une ou deux fois, mais je crois n’avoir jamais échangé plus qu’un « bonjour » avec lui.
— Ha, ça, c'est ballot.
— C'est pour ça que j'ai pensé à ma princesse préférée…
— C'est non, en plus Iris rentre ce soir aussi.
— Iris, j'en fais mon affaire. S'il te plaît. Si tu veux, je serai ta meilleure copine, on se fera les ongles en parlant de garçon.
— Tu penses vraiment ça de moi ?
— Non, mais Iris oui.
— J'avoue, elle me saoul même parfois, nous rions en pensant a notre ami commun.
— Je peux bouquiner devant une pizza ou regarder un film aussi. Tout ce que tu voudras…
— Bon d'accord, tu peux rester si tu arrives à faire en sorte qu'Iris ne rentre que demain.
— T'inquiète, assure-t-il en sortant déjà son téléphone. Allô Iris ? Tu rentres ce soir ? Hum, ben à ta place j'attendrai demain, il me regarde en faisant un clin d'œil.
Qu'est-ce qu'il va lui dire ?
— Ben je viens de rentrée et je suis allé voir Hayden. La pauvre est pliée dans son lit, elle a attrapé une superbe gastro contagieuse, ça sort de partout.
— Pauvre crétin tu n’aurais pas pu trouver autre chose ! Je le réprimande doucement, mais il s'en fout.
— Oui, de rien, je lui dirais, à demain.
Il raccroche. Et voilà choses faites.
— Une gastro ? Tu n’aurais pas pu inventer autre chose, puis plus de détail tu aurais dû donner !
— Beh au moins elle ne rentre pas avant demain. Et elle te soutient… de loin.
*
Une semaine que les cours on reprit, tout le monde est revenu. Tout est redevenu normal. À une exception, Logan qui est toujours dans ma tête. Je ne comprends pas. Je ne le comprends pas. Dans quoi je me suis fourré cette fois ?
Je ne peux plus me concentrer en cours, mes notes ont chuté en l'espace de si peu de temps. Je voudrais me concentrer, mais il est toujours là en envahir mes pensées.
C’est assez ironique quand on y pense, je suis arrivée ici avec une seule idée en tête : avoir mon diplôme et ouvrir ma propre maison d’édition. Je ne voulais pas être distraite et encore moins par un garçon, et pourtant maintenant c’est moi qui cours après l’un d’eux.
Je le regarde souvent, trop souvent. En ce moment, il est tranquillement assis avec ces potes. Il n'a pas trop l'air dans son assiette, il ne rigole pas comme à son habitude, ne participe pas beaucoup à la conversation. Est-ce que comme moi, il repense à se baisser ? À ce qu'il se passe entre nous ? J'aimerais tellement savoir à quoi il pense.
— Salut Hayden !
— Ha, Salut Norman.
Il s'assoit à côté de moi. Je le regarde un instant.
— C'était plutôt cool, l'autre soir, me dit-il.
— Euh… Ouais, enfin, je n'étais pas très bien, heureusement que Logan est venu me chercher.
Mes deux amis me regardent sans comprendre de quoi nous parlons. Je leur fais signe que je leur expliquerai plus tard.
— Ouais et je voulais te demander que peut être pendant les vacances, tu aurais réfléchi et tu accepterais de sortir avec moi un soir ?
— Norman, je suis désolé, mais je te l'ai déjà dit ça ne…
Mon regard se tourne vers Logan, qui me regarde d'un mauvais œil. Et alors je me souviens de comment il avait regardé Norman le soir de la fête et comment il était énervé quand il a su que j'étais avec lui au bar. Ça ne lui plaît pas que je lui parle. Et si…
non Hayden, tu ne vas pas faire ça.
— En fait, je veux bien. On dit ce soir ?
Beh si, je l'ai fait.
Riley s'étouffe avec ses frites, alors qu'Iris et Norman me regardent, surpris.
— Beh… oui, carrément ! Je viens te chercher vers dix-neuf heurs, restau ?
— Parfait. À ce soir.
Il repart, le sourire aux lèvres.
— Tu n'as pas fait ça là ? s’exclame Riley.
— Beh si, tu as bien vu.
— Je n'y crois pas ! Mais pourquoi ?
Mon regard dérive sur Logan sans que je puisse l'en empêcher. Mes amis suivent mon regard.
— Tu penses le faire réagir, c'est ça ? dit Riley, plus en confirmation qu'en question.
Je leur est tout racontés, mise à part ma cuite avec Norman, quand Iris est revenue le lendemain de ma prétendue gastro. D'ailleurs, elle était très énervée que Riley dorme avec moi et que je ne me vider de nulle part comme l'avait prétendu notre garçon préféré.
— C'est une superbe idée ! s’enflamme Iris le sourire aux lèvres.
— Moi, je ne suis pas trop sûr, s’oppose Riley.
— Mais si, ne l'écoute pas. Le meilleur moyen de faire réagir un homme, c'est d'être avec un autre.
— Si tu veux mon avis, il va plus s'énerver qu'autre chose.
— Beh, c'est le but, abruti ! S'il s'énerve, c'est qu'il réagit.
— Ouais beh s'il réagit mal, tu ne diras pas que je ne vous l'ai pas dit.
— C'est bon arrêtez ! je vais le faire, c'est décidé, dis-je m’étant un terme a leur débat.
Je me lève et pars pour mon prochain cours. Qu'est-ce qu'il me prend ? Jamais je n’aurais fait une telle chose avant.
Mais avec Logan, rien n'est comme avant.
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Hayden [Réécriture]
RomanceAprès une année compliquée Hayden entre a l'universite plus forte que jamais. Les garçons c'est fini pour elle, son objectif: réussir son année et oubliée la précédente Mais malheuresement on ne peut pas tout prévoir. Logan Jones n'était pas prévu...